Cannes 2012 : Bilan (28.05.2012)

- Mais...

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...?!?

 
- Et alors, où est le problème ?



Amour (de Michael Haneke) **
Le riant Autrichien reste toujours aussi rigoureux mais plus les prix pleuvent, plus il devient consensuel.
 
Après la bataille de Yousry Nasrallah -
Je suis arrivé en retard.

Cosmopolis de David Cronenberg **
Loin d'égaler Crash, le dernier Cronenberg tourne quelque peu à vide. Depuis quelques films, l'académisme guette le maître de Toronto.
 
In another country d'Hong Sang-soo **
Quand on est dans un bon jour, on se dit qu'Hong Sang-soo bâtit une œuvre d'une cohérence exemplaire. Quand on est dans un mauvais jour, on se dit que ses films se ressemblent tous et qu'on les confond tout le temps.
 
De rouille et d'os de Jacques Audiard **
Toujours ce savoir-faire. Mais plus aucune surprise. Ce qui passait encore avec Un prophète devient plus gênant ici, à l'image du titre, propice à tous les détournements.
 
L'ivresse de l'argent d'Im Sang-Soo *
Moins bien que L'ivresse du pouvoir et pas mieux que La couleur de l'argent.

Au-delà des collines de Cristian Mungiu ***
Le grand film roumain annuel et la confirmation, s'il en était besoin, d'un talent.
 
Holy motors de Leos Carax ****
Carax efface les échecs de Pola X et Merde et signe le retour que l'on attendait plus.
 
La chasse de Thomas Vinterberg °
14 ans après Festen, on n'attendait plus Vinterberg non plus. Mais là, on avait raison.

Cogan - La mort en douce d'Andrew Dominik *
Un polar de plus.

Des hommes sans loi de John Hillcoat *
Un autre polar de plus.

Like someone in love d'Abbas Kiarostami **
Un Kiarostami agréable mais mineur, le Voyage à Tokyo lui réussissant moins que le Voyage en Italie.

Moonrise Kingdom de Wes Anderson °
Décalé, pop, coloré, mignon, insignifiant. Du Wes Anderson, quoi.

Mud de Jeff Nichols ****
Troisième film d'un cinéaste qui devient définitivement grand. C'est à partir de Mud que l'on peut commencer à dire que Terrence Malick ferait bien de s'inspirer à son tour de Jeff Nichols.

Sur la route de Walter Salles °
Oui, j'avais eu la faiblesse d'apprécier Carnets de voyage, mais bon, là, faut pas déconner quand même...

Paradis : Amour d'Ulrich Seidl ***
S'il faut choisir un film que je défendrai seul contre tous, ce sera celui-là.

Post tenebras lux de Carlos Reygadas **
Entre foutage de gueule et fulgurantes beautés, tout et n'importe quoi.

Reality de Matteo Garrone °
En 2008, alors qu'ils présentaient chacun de leur côté, avec un relatif succès, Il Divo et Gomorra, Sorrentino et Garrone se sont lancés un défi : faire de leur prochain film un monument de laideur. Au final, il est difficile de départager This must be the place et Reality.
 
La part des anges de Ken Loach *
Malheureusement plus proche de The full monty que de Riff-raff.
 
Paperboy de Lee Daniels -
Le jour où j'ai vu la bande annonce de Precious, je me suis dit que jamais je n'irai voir de film signé Lee Daniels.
 
Dans la brume de Sergei Loznitsa ***
Cela faisait des années que je désirais découvrir ce cinéaste. Un peu plombant mais très beau.

Vous n'avez encore rien vu d'Alain Resnais ****
Encore une merveille signée par celui qui continue de nous bluffer dans la course vers l'éternité qu'il a engagé avec Manoel de Oliveira.
 
Bref, un festival moyen, cette année.
 
 
Avertissement : N'ayant encore vu aucun de ces films, il est fort probable que je renie au fil des mois chaque jugement exprimé dans cette note honteusement bardée de préjugés et remplie de mauvaise foi.

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