L'absence d'Amour (13.11.2012)

J'étais entré dans la salle programmant le dernier film de Michael Haneke avec l'espoir, sincère, d'y trouver de quoi le défendre, en particulier face à ceux de mes camarades blogueurs qui le rejettent, en opposition à une presse quasi-unanime. Or je me suis vite rendu à l'évidence : Amour serait pour moi un calvaire jusqu'au bout. Pire, le film m'a découragé. Découragé d'écrire, comme aucun ne l'avait fait depuis la naissance de ce blog. J'ai ainsi décidé de m'épargner l'effort d'articuler entre eux les mots et expressions, inévitables en pareille occasion, que sont "misanthropie", "manipulation", "intimidation", "humiliation", "naturalisme spectaculaire", de passer outre une argumentation qui m'entraînerait vers un débat que je n'ai aucune envie de mener et de ne pas ajouter de propos redondants concernant un film qui a déjà été amplement commenté ailleurs. Bref, je vais rapidement passer à autre chose.

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