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Enola Holmes (Harry Bradbeer, 2020)

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Un produit netflixien d'une vacuité étourdissante, ne semblant destiné qu'à une seule et unique cible : les jeunes adolescentes et celles qui rêvent de l'être encore. Pourquoi se donner un minimum de mal dans la reconstitution (numérique, of course) d'une époque lointaine si c'est pour parler exclusivement de la nôtre, en cochant toutes les cases nécessaires pour bien se placer dans le sens du vent ? Le discours féministe attendu est martelé du début à la fin, les formules visant à la leçon de vie tombent toutes les 10 minutes, l'acte révolutionnaire est évité par une miraculeuse réforme... Et si la jeune héroïne ne cesse de s'adresser en aparté à la caméra, cela ne donne pas l'occasion de faire dérailler la fiction (les fabricants de ce bidule n'ont aucune envie de réfléchir à ce genre de chose), cela la rapproche juste d'une quelconque youtubeuse en goguette dans le Londres victorien. 

Commentaires

  • Ce n’est malheureusement qu’un « véhicule » pour la jeune Millie Bobby Brown, plutôt troublante dans Stranger Things. Ici, elle est tellement lisse et politiquement correcte qu’elle en devient insipide

  • Fred, je ne connaissais pas cette demoiselle et je n'ai jamais vu cette série mais je suis d'accord avec toi.

  • Entièrement d'accord ! Je me suis carrément assoupi en le regardant avec notre fille ! Je n'avais pas pensé à YouTube mais tu as bien sûr raison : c'est exactement fait pour que les jeunes s'y retrouvent en reconnaissant leur canal favori.

  • Oui, de mon côté, j'y ai pensé quasiment tout de suite. Ce n'est pas un effet de cinéma, qui pourrait être charmant ou agaçant, mais une façon d'aller chercher les jeunes sur leur terrain. Ou comment transformer une aventure libératrice qui pourrait être fort sympathique en insupportable produit bien formaté...

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