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SOS Fantômes (Paul Feig, 2016)

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Ce redémarrage serait meilleur que l'original de 1984, qui a très mal vieilli, s'il ne s'affaissait pas dans une dernière demi-heure en forme d'interminable combat final, surenchère dans le spectaculaire ne gardant plus de l'amusante description des caractères que quelques bons mots entre deux énormes effets numériques. La construction de l'ensemble est d'ailleurs proche de celle du modèle, qui, lui aussi, se terminait assez péniblement. Dommage, car les trois premiers quarts sont plutôt distrayants. La vivacité des dialogues, l'énergie des actrices, les savoureux renversements (l'apparition de Bill Murray en vieux scientifique cherchant à ridiculiser les chasseuses de fantômes, l'emploi d'un secrétaire aussi beau gosse que simplet) font que l'on suit avec le sourire une histoire que l'on connaît déjà. Surtout, la féminisation, intérêt principal de cette actualisation, est effectuée intelligemment et avec le plus grand naturel, en lâchant à peine deux ou trois remarques, sans donner de leçon, sans discourir inutilement.

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