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Sait-on jamais... (Roger Vadim, 1957)

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Une bonne surprise que ce film assez inclassable, drame plutôt décontracté, romance absolue et légère à la fois, comédie décalée et dans son temps. Ce qui rend la chose attachante, c'est d'abord le naturel, alors que tout pourrait paraître superficiel, des personnages aux dialogues et, évidemment, la mise en scène. Christian Marquand et Robert Hossein parviennent à élever leur niveau à celui de Françoise Arnoul et Franco Fabrizi. Le caractère international apporte pour une fois une touche agréable, par le mélange réaliste des langues et des accents. L'omniprésence de la musique résonne avec le côté choral et un peu décousu pour donner un film vraiment "jazz". Surtout, Venise est très bien photographiée en teintes hivernales. Ses lieux de passage obligés sont investis intelligemment par Vadim (plans saisissants de la place San Marco envahie par les pigeons ou du cortège funéraire en gondoles) qui fait preuve de beaucoup d'inventivité pour réaliser une œuvre soignée sans paraître trop chichiteuse ou guindée. Très plaisant. 

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