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L'Emmurée vivante (Lucio Fulci, 1977)

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Le fait que le film soit certes parfois sanglant mais assez retenu côté gore renforce l'impression d'un ensemble giallesque à la structure classique. Évidemment, dans les détails, l'oeuvre est plus expérimentale, plus coupante et heurtée, notamment à travers son montage. On ne s'ennuie donc pas. L'histoire etant basée sur des visions, que l'on pense d'abord liées au passé avant qu'elles ne se révèlent au contraire prémonitoires, Fulci use et abuse des zooms avant sur les yeux de Jennifer O'Neill, faisant du visage de celle-ci le point d'ancrage de sa mise en scène. L'effet est particulièrement répétitif. Mais on peut accepter cette insistance en estimant qu'elle concourt à l'entière appropriation du film par l'héroïne (tout pourrait effectivement se passer dans sa tête, depuis le premier surgissement des visions lors d'une belle séquence automobile de passages successifs de tunnels). 

Commentaires

  • Revu également à l'occasion de son passage sur Arte : pas le plus fascinant des Fulci (comme "L'Au-delà" ou "Le Venin de la peur") mais un très bon cru (j'en ai vu un autre ce mois qui, en revanche, est assez épouvantable :) )

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