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Revoir par hasard "La Rose pourpre du Caire" après avoir découvert "Rifkin's Festival" et comparer les deux, c'est aussi inévitable qu'en un sens injuste. Mais enfin... Dans le premier, vivent des personnages, dans le second, se succèdent des porte-paroles. Dans le premier, une idée simple est développée en une vertigineuse logique, dans le second, un discours faussement profond débouche sur du banal. Dans le premier, le style est direct, dans le second, l'auteur signale toujours sa présence, même si c'est pour jouer les modestes. Dans le premier, le cinéma descend dans la salle et aide à mieux vivre, dans le second, il surplombe et se laisse tout juste visiter via ses fac-similés, ses Lascaux II.