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Borsalino (Jacques Deray, 1970)

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Eu envie hier soir de découvrir "Borsalino" (peut-être l'avais-je déjà vu gamin mais je n'en avais aucun souvenir). Pas mal sans être terrible. Le traitement paraît assez superficiel, la narration pas particulièrement fluide. Certaines séquences, les plus "légères" ou les moments de transition, sont vraiment trop pépères. Pourtant, d'autres sont plutôt prenantes, comme celles autour du couple Corinne Marchand-Michel Bouquet, celle du guet-apens dans l’entrepôt au milieu des carcasses... Intéressant aussi de voir comment en cinq ou six ans seulement, depuis les États-Unis ou l'Italie, la représentation sanglante de la violence s'est propagée jusque dans le cinéma populaire français. Quant au duo de stars, on ne sait pas trop si l'accentuation de l'opposition des styles (l'un qui sourit presque tout le temps, l'autre quasiment jamais) sert vraiment une complémentarité des personnages ou n'est là que pour satisfaire à bon compte le public attendant de retrouver l'image conventionnellement accolée à chacun.

Commentaires

  • Et même pas un mot pour la charmante Catherine Rouvel que je confondais à l'époque avec la Cardinale (qui jouait dans La Scoumoune) ? oui, je l'ai vu à sa sortie et je n'étais pas trop physionomiste en ce qui concerne les donzelles peu vêtues

  • Oui, mais son rôle est plus conventionnel.

  • Le nombre de p***s au grand cœur et court vêtues qu'on a pu leur faire jouer à ces deux-là... il n'y a eu que Leone pour offrir un peu de profondeur à ce maudit cliché

  • Justement, je me disais en voyant le film qu'on était bien dans une prod "populaire" française, avec cette vision pour le moins "légère" des femmes (les putains sympas et qui savent où se trouve leur place), à l'opposé de Leone, oui, et du cinéma américain le meilleur.

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