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Le Masque du démon (Mario Bava, 1960)

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Sans doute est-elle présente dans de nombreux films du genre tournés en noir et blanc mais la lutte entre les ténèbres et la lumière est vraiment rendue dans "Le Masque du démon" avec une rare intensité. A l'exception d'une petite poignée de plans de jour extérieurs, tout semble mangé ici par l'obscurité, le noir encerclant le blanc (voutes, fenêtres, cheminées, feuillages) ou créant des trous pour aspirer (tombes, passages secrets, couloirs, trappes). Même le corps-à-corps déterminant entre Gorobec et Iavoutitch est filmé à distance dans la pénombre. Dans tous les cas, noir ou blanc au centre, l’œil est attiré, comme la caméra gracieusement mobile de Bava. Et la recherche plastique culmine avec les plans consacrés à Barbara Steele, chemise blanche sous robe noire, peau blanche peinte entourée de noir, visage blanc troué par le masque, rehaussé par les cils et sourcils, délimité par la chevelure, tout noir.

Commentaires

  • Un de mes films de chevet ! Fait avec 4 bouts de ficelle et une demi-bougie... comme quoi. Ensuite, bien entendu, il faut encore avoir la chance de trouver une muse du calibre de Miss Steele. Quel dommage qu'elle ne soit pas fière de sa carrière italienne dans le bis.

  • Véritable choc esthétique de le voir sur grand écran. Quelle science du contraste !

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