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Dès les premières minutes, la beauté d'une animation sans égale par son inventivité et sa vibration interne, nous saisit à nouveau sur grand écran.
Miyazaki nous éblouit encore avec ce film-somme à la fois universel, intemporel et aux couches de plus en plus complexes et libres.
L’œuvre, réflexion sur le deuil, est hantée par la guerre, la guerre des hommes qui semble se reporter à l'intérieur de la nature elle-même et entre les créatures visibles ou invisibles qui la peuplent.
Avec son jeune héros au regard si sérieux et si intense, on traverse les espaces, on s'enfonce dans le temps, on va au plus profond... dans l'esprit lumineux du grand créateur Hayao.
Commentaires
Bon, finalement, avec la réforme toussa, Miyazaki ne prend pas sa retraite... C'est honteux de faire bosser les vieux, mais au vu de cette insolente jeunesse qui le meut, on ne sort pas dans la rue et on revoit toute son œuvre. J'espère que le succès du film s'est également propagé en ta douce province
Deux belles séances pour démarrer puis un certain tassement les jours suivants. Les gens sont, il est vrai, quelque peu déroutés par la deuxième partie.
Pfft !
Bon, j'espère que tu as pu afficher le dernier Bellocchio ("ma/notre" palme d'or... #mouahahah)
Oui, Bellocchio cette semaine au programme !