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C'est globalement amusant et plaisant parce qu'assez vif (alors même qu'il n'y a pas d'enjeu dramatique, juste le déroulement des jours de tournage). Le soin apporté à la reconstitution (+ le format et le noir et blanc) fait qu'il n'y a pas de gêne à ce niveau-là. On sent le besoin de Godard de tourner à tout prix et, ce qui m'a paru au début l'angle le plus original du film, malheureusement pas trop développé ensuite, le mélange d'amitiés et de jalousies parcourant (et poussant) le groupe des Cahiers. C'est un bon making-of mais son principe de reproduction l'empêche d'être un grand film car on n'y voit pas (moi en tout cas) ce qui appartient à son auteur. L'inventivité d'un geste, d'une situation ou d'un dialogue semble toujours due à Godard, à ses collaborateurs ou à son époque, mais pas aux responsables de "Nouvelle Vague", qui est une sorte d'agréable capsule.
Commentaires
Bon, il s'est fait bien plaisir, mais il faut bien reconnaître que le film est épouvantablement anecdotique. Quel ennui ! #soupir
Et je sais qu'on a dit "pas le physique" mais Belmondo ?! A chaque fois qu'il apparaissait, je ne voyais que du latex. Aucun charme ni charisme. Bébel aurait ressemblé à cet épouvantail aux lèvres botoxées (?! plastifiées ?! je ne sais pas qui l'a maquillé), il n'aurait jamais fait la carrière qui est la sienne.
Et je ne sais pas si c'est moi (je suis de mauvais poil actuellement) mais la tête du gars qui joue Godard ressemble à s'y méprendre à celle Volonté, surtout pour le sourire timide. Je n'ai pas détesté mais à chaque fois, ça me sortait un peu du truc quand j'entendais son accent
Ouais, Bebel c'est un peu bizarre. Après, faut s'y attendre, ça ne m'a pas gêné plus que ça. D'autant moins qu'on connaît personne là dedans, enfin moi en tout cas. On a connu bien pire dans les imitations.