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trueba

  • Eva en août (Jonas Trueba, 2019)

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    Sur 15 jours d'été, portrait d'une trentenaire madrilène au fil des soirées et des rencontres. Les dates se succèdent à l'écran, sous forme de cartons, mais apparaissent souvent en plein milieu d'un plan : parce que, on le devine, il est minuit. Petite trouvaille qui n'a l'air de rien mais qui, parmi d'autres, font le prix de cette chronique sans événement dramatique. Eva (Itsaso Arana) est au centre, mais aussi, à de nombreuses reprises, sur les bords, pour mieux laisser de la place aux autres et à l'environnement. A un beau travail sur l'espace et la lumière s'ajoute celui sur le son : ambiance, diurne ou nocturne, magnifiquement captée, puis, petit à petit, comme filtrée. On épouse en effet de plus en plus étroitement le point de vue du personnage (la voix off finit aussi par arriver discrètement). Cependant, Eva continue à nous glisser entre les doigts, reste insaisissable, assez mystérieuse, à l'image du film entier.

  • Septembre sans attendre (Jonas Trueba, 2024)

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    Séduit par un film (mon premier Trueba) qui fait le pari de renouveler la représentation d'une situation convenue par sa mise en abyme, de broder sur les d'accord/pas d'accord inhérents à la vie de couple, de ressouder en séparant, de marier à l'envers et de laisser vivre des personnages tout en expliquant presque didactiquement comment on peut les filmer.