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Cahiers du Cinéma vs Positif (2011)

Suite (et fin) du flashback 

 

cdc664.jpgPOS602.JPG2011 : Les Cahiers s'entretiennent au fil des mois avec les collaborateurs de Terrence Malick, Darren Aronofsky, Tsui Hark, J.J. Abrams, Lars von Trier, Jean-Charles Hue (La BM du Seigneur), Jia Zhangke (I wish I knew), Michel Gondry (The green hornet), Philippe Le Guay (Les femmes du 6e étage), Li Hongqi (Winter vacation), Hong Sang-soo (Ha ha ha), Manoel de Oliveira (L'étrange affaire Angélica), James L. Brooks (Comment savoir), Jerzy Skolimowski (Essential killing), Wes Craven (Scream 4), Kelly Reichardt (La dernière piste), Mia Hansen-Love (Un amour de jeunesse), Pedro Almodovar (La piel que habito), Michel Ocelot (Les contes de la nuit), Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm (La guerre est déclarée), Bertrand Bonello (L'Apollonide), Werner Herzog (La grotte des rêves perdus), Athina Rachel Tsangari (Attenberg), Bruno Dumont (Hors Satan), Philippe Garrel (Un été brûlant), Djinn Carrénard (Donoma), Leslie Caron, Jan Svankmajer, Nelson Perreira dos Santos, Koji Yamamaura, Abel Ferrara, Roger Corman, Raoul Coutard, Dean Tavoularis, Alexandre Desplat, Paulo Branco, Jean-Claude Carrière, Floc'h et Alain Badiou. Ils publient un dossier sur la France au cinéma (où l'on croise Raymond Depardon, Claire Denis, André Téchiné...) et des textes sur Alfred Hitchcock, Blake Edwards, Stanley Kubrick, Ritwik Ghatak, Raoul Ruiz, Fritz Lang, les révolutions arabes, les nouveaux cinéastes new-yorkais, le cinéma passant au numérique et le cinéma français des années 30. Jean-Baptiste Thoret va à la rencontre de Michael Cimino et la revue rend hommage à Claudine Paquot.
Positif change d'éditeur, travaillant dorénavant avec Actes Sud et l'Institut Lumière. Comme dans les Cahiers, les actualités d'Oliveira, Malick et Abrams sont commentées, à côté d'entretiens menés avec Skolimowski, Hark, Almodovar, von Trier et Dumont. En cette année, sont également interviewés Clint Eastwood, Joel et Ethan Coen, Asghar Farhadi, Pierre Schœller, Steve McQueen, Philip Seymour Hoffman (Rendez-vous l'été prochain), Peter Weir (Les chemins de la liberté), Rafi Pitts (The hunter), Debra Granik (Winter's bone), Wim Wenders (Pina), David Michôd (Animal kingdom), Luc et Jean-Pierre Dardenne (Le gamin au vélo), Kim Jee-woon (J'ai rencontré le diable), Paolo Sorrentino (This must be the place), Claude Miller (Voyez comme ils dansent), Nicolas Winding Refn (Drive), Frederick Wiseman (Crazy Horse), Steven Soderbergh (Contagion), Nuri Bilge Ceylan (Il était une fois en Anatolie), Béla Tarr (Le cheval de Turin), Jean-François Laguionie (Le tableau) et Tilda Swinton. La revue publie des textes sur Woody Allen, Rainer Werner Fassbinder, David Lynch, Ghassan Salhab, Jean-Pierre Melville, Edward Yang, Saul Bass, Don Siegel, Ritwik Ghatak, Michel Soutter, David Lean, Elia Kazan, Albert Capellani, Shohei Imamura, Lionel Rogosin, Siegfried Kracauer, Bruno Coulais, la critique américaine, le cinéma suisse et le style postmoderne. Enfin, les dossiers sont concoctés à partir des noms d'Eric Rohmer, Roman Polanski, Stanley Kubrick, Blake Edwards, Arthur Penn, Claude Chabrol et Jacques Becker, et des thèmes du numérique, des séries américaines, de la crise de 29 et de la ville de Londres.
 

Janvier : Les films les plus attendus de 2011 (Cahiers du Cinéma n°663) /vs/ Au-delà (Clint Eastwood, Positif n°599)

Février : Des plumes (Black swan, Darren Aronofsky, C664) /vs/ Les chemins de la liberté (Peter Weir, P600)

Mars : Une carte de la France (La France vue par le cinéma, C665) /vs/ True grit (Joel et Ethan Coen, P601)

Avril : Des flammes (Detective Dee, le mystère de la flamme fantôme, Tsui Hark, C666) /vs/ Detective Dee, le mystère de la flamme fantôme (Tsui Hark, P602)

Mai : Des palmes (Cannes, C667) /vs/ Minuit à Paris (Woody Allen, P603)

Juin : Une empreinte de pied (The tree of life, Terrence Malick, C668) /vs/ Une séparation (Asghar Farhadi, P604)

Eté : Un huit (Super 8, J.J. Abrams, C669) /vs/ Claude Chabrol (P605-606)

Septembre : Un cinéaste multi-tâches (Le cinéma indépendant new yorkais, C670) /vs/ Melancholia (Lars von Trier, P607)

Octobre : Un Américain (Michael Cimino, C671) /vs/ We need to talk about Kevin (Lynne Ramsay, P608)

Novembre : De la pellicule (Le numérique, C672) /vs/ L'exercice de l'Etat (Pierre Schœller, P609)

Décembre : Une spirale (Bilan 2011, C673) /vs/ Shame (Steve McQueen, P610) 

 

cdc669.jpgPOS604.JPGQuitte à choisir : Y aura-t-il eu, en cette année 2011, quelque chose de plus discuté dans le petit monde de la cinéphilie que la conception des couvertures des Cahiers du Cinéma par Julia Hasting ? Torpillant en beauté le bouquet final de cette rubrique, cette série de choix graphiques aura fait grincer beaucoup de dents jusque chez les plus fidèles lecteurs de la revue. Pour tenter tout de même de clore ici l'exercice, je pourrai mettre en miroir Cimino et Chabrol, Aronofsky et Eastwood, Super 8 et Shame (n'ayant encore vu ni l'un ni l'autre). La différence se ferait alors par la présence du film de Farhadi, le plus marquant, à mon avis, de ceux mis en avant des deux côtés. Allez, pour 2011 : Avantage Positif.

 

FIN

Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

Commentaires

  • Moi j'aime plutôt bien les couvertures dessinées des Cahiers. Et je trouve globalement les Cahiers vraiment excellents depuis que Delorme est à leur tête.

    (Pour le mois d'octobre c'est pas vraiment "un américain" non ? C'est un portrait de Cimino de dos je crois..)

  • Je suis d'accord avec Remi, belle année pour les Cahiers (sauf pour les couvertures !) Quant au Super 8, il faut le voir, je n'arrête pas d'y repenser et je me suis surpris à le placer parmi les meilleurs de l'année.

  • Il n'est peut-être pas inutile de le préciser à nouveau : dans cette rubrique, cette série de confrontations a reposé uniquement sur les couvertures des revues et non sur leur contenu (même s'il celles-ci reflètent forcément, au moins partiellement, celui-là).

    Pour ma part, et pour abonder dans votre sens, je n'ai jamais autant acheté les Cahiers que depuis que la nouvelle équipe est en place...

    Rémi : Pour le mois d'octobre, c'est effectivement un portrait censé représenter Cimino mais j'ai préféré garder le même type de description, légèrement (?) ironique, pour toutes les couves de cette année.

    Timothée : Super 8 sera certainement en bonne position dans mon Top des "meilleurs films que je n'ai pas vu" !

  • Et bien Bravo pour ce grand flashback Cahiers/Positif. Pour cette année, sur les couv, c'est difficile en effet de choisir. Par contre, si je regarde tes photos, elles ne sont pas moches les couvertures des Cahiers.
    Et puis FIN, c'est provisoire, tu feras la compét des couv 2012 fin de l'année prochaine, non ?

  • De manière générale, je trouvais les couvertures de Positif beaucoup plus belles que celles des Cahiers ces dernières années - indépendamment de ce qui était en couverture. Finalement, avec leur nouvelle présentation, si j'en crois les deux exemples ici présentés, Les Cahiers ont plutôt eu une bonne idée.

  • Bien sûr, Nolan, je pourrai faire une petite mise à jour dans un an, après toutes celles de 2012...
    En fait, la "vraie" fin de cette rubrique, je vous la propose bientôt...

    Antoine, il est vrai que, pour parler uniquement présentation, les couves de Positif ont, depuis plusieurs années, l'air plus "classe".
    Les nouvelles couves des Cahiers, ce n'est pas qu'elles soient moches (encore que, celle sur "La France" ou celle sur Cannes...), c'est qu'elles font "mode" ou "tape-à-l'œil", qu'elles sont là pour mettre en valeur le travail de la graphiste plutôt que le film ou le sujet auquel elles sont rattachées. Enfin, je traduis là ce que j'ai pu lire ou entendre, notamment chez les fidèles des Cahiers. Personnellement, même si cela ne m'arrange pas du tout pour ma rubrique :) et que je suis assez attaché aux photos de films en couverture des revues de cinéma, ces couves ne m'irritent pas à ce point...

  • Moi je suis du côté des "que c'est vilain !" s'il faut parler des couv' des Cahiers. Et quand je vois le pied pour Tree of life, je n'y vois pas le côté "mode" ou "tape-à-l'œil". Maintenant,je suis pas parisien, alors ça explique peut-être...

    En revanche le contenu (même s'il ne concerne pas ta rubrique proprement dite) a été beaucoup plus convainquant dans ces mêmes Cahiers pour les deux ou trois derniers mois (notamment sur la rétrospective cinéma de l'année). Avant cela, toute l'insistance concernant la révolution 3D a paru bien lourde...

    La bonne nouvelle pour Positif, si j'ai bien compris, c'est que le contenu sera dès 2012 en couleur. Car des photos en noir et blanc pour une revue qui prend l'image comme matière, c'est très dommage, c'est comme une couv' dessinée, une représentation pauvre et discutable, plutôt que la sélection d'une photo de film, d'acteurs, de réalisateurs, non ?

  • Je ne pense pas que le fait d'être parisien ou provincial (comme toi et moi) change grand chose sur ce plan-là, Benjamin... De toute manière, comme tu le dis, et au-delà de mon petit jeu, l'important reste le contenu, convaincant depuis plusieurs mois maintenant.
    Quant à la révolution que réalise Positif ce mois-ci (numéro de janvier 2012), elle est effectivement bienvenue. Le noir et blanc des photos à l'intérieur donnait un certain cachet mais il est vrai que, hormis le problème que tu soulèves, on sentait la bascule nécessaire, notamment lorsque quelques rares insertions de pubs ou de pages couleurs de certains dossiers déséquilibraient l'ensemble. Le virage est maintenant pris (grâce aux nouveaux éditeurs) et le résultat à la hauteur.

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