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cahiers du cinéma

  • En couverture de(s) Cahiers/Positif

    Au moment où ce blog peine à trouver son second (ou troisième ou quatrième...) souffle, je publie avec plaisir un texte (lien ci-dessous) du Dr Orlof permettant de réactiver une série dont le précédent numéro remontait à août 2012. Souhaitons que ces lignes ne servent pas de conclusion tardive mais, au contraire, encouragent d'autres cinéphiles, "cahiéristes" ou "positivistes", à contribuer à leur tour...


    Une couverture à soi, un numéro fétiche


    #12, MA VIE EN REVUE(S) (Cahiers du Cinéma, n°458, juillet-août 1992)
    par le Dr Orlof
    "Je ne me souviens pas avoir ressenti un jour un choc précis en découvrant la couverture d’une revue de cinéma. Rien, du moins, qui aurait pu me faire adhérer d’un bloc à une communauté d’esprit ou à l’une de ces chapelles qui font le charme de l’histoire de la cinéphilie. Je dois même avouer que si l’aimable hôte de ces lieux ne nous avait pas expressément imposé un choix entre Cahiers du cinéma et Positif, j’aurais volontiers sélectionné aujourd’hui la couverture du n°45 de Mad Movies de Janvier 87..." (LIRE LA SUITE)

    #11, SPÉCIAL CARAX (Cahiers du Cinéma, supplément au n°448, octobre 1991)
    par Ludovic Maubreuil (ICI)

    #10, DES COUVERTURES ET TROIS COULEURS : LE BLEU ET LE NOIR, AVEC UN PETIT PAN DE JAUNE
    par Pascal Manuel Heu (ICI)

    #9, JAUNE ROHMER (Cahiers du Cinéma, n°322, avril 1981)
    par Buster (ICI)

    #8, LE VISAGE DE YUN JUNGHEE (Positif, n°595, septembre 2010)
    par Oriane Sidre (ICI)

    #7, UN PUBIS EN VITRINE (Positif, n°542, avril 2006)
    par Fabien Baumann (ICI)

    #6, DE CASINO À SCREAM ET DE MARTIN SCORSESE À SKEET ULRICH (Cahiers du Cinéma, n°500, mars 1996 / Cahiers du Cinéma, n°515, juillet-août 1997)
    par Phil Siné (ICI)

    #5, EN AVANT, JEUNESSE (Cahiers du Cinéma, n°204, septembre 1968)
    par Griffe (ICI)

    #4, JAMES STEWART, L'HOMME DE MAINS EN COUVERTURE (Cahiers du Cinéma, n°356, février 1984 / Positif, n°509-510, juillet-août 2003)
    par Vincent - Inisfree (ICI)

    #3, SANDRINE BONNAIRE, UNE FLEUR ROSE DANS LES CHEVEUX (Cahiers du Cinéma, n°353, novembre 1983)
    par Jean-Luc Lacuve (ICI)

    #2, LE DOSSIER EASTWOOD (Cahiers du Cinéma, n°674, janvier 2012)
    par David Davidson (ICI)

    #1, LE MASQUE D'ARGILE DE TIM ROBBINS (Positif, n°377, juin 1992)
    par moi-même (ICI)


    cdcpositifdbcouve.jpgA PROPOS DE CE PROJET :

    Il y a quelques mois de cela, alors que j'arrivais au bout de mon énumération en parallèle des couvertures de ces deux revues de cinéma sexagénaires que sont les Cahiers du Cinéma et Positif, me vint l'idée de prolonger l'expérience sous une autre forme, collective cette fois-ci. Toujours dans l'espoir d'aborder par la bande leur histoire, j'ai pensé qu'il serait possible de partir de quelques unes de leurs couvertures et de revisiter le contenu des pages qui les suivent pour dire à la fois ce qu'elles sont (ou ce qu'elles ont été) et ce qui nous lie (ou ce qui nous a lié) à elles. Que ce lien entre les lecteurs et ces deux titres soit récent ou immémorial, indéfectible ou coupé, il doit pouvoir être traduit en quelques mots et éclairer sur les apports et leurs mérites respectifs. Proposer des contributions aussi diverses que possible devrait ainsi permettre de dessiner des contours qui prendraient la forme d'un hommage, teinté, ou pas, de nostalgie.

    J'invite donc mes lecteurs, fidèles ou de passage, mes camarades blogueurs, et plus généralement toute personne intéressée qui serait assez familière avec l'une des deux revues pour posséder un numéro orné d'une couverture qui lui est chère, à me contacter (soit directement, soit par le biais des commentaires, soit par le lien "Me contacter" disponible au bas de ma colonne de droite) et à me transmettre un texte de son cru portant sur l'objet en question. Je me ferai alors un plaisir de le publier sur ce blog, afin d'alimenter une série dont la périodicité reste bien sûr à définir mais que j'espère assez longue. Je laisse bien évidemment aux auteurs le choix de la longueur de leur note, rappelant seulement que l'idée est de mettre en avant une couverture des Cahiers ou de Positif et d'aborder plus ou moins brièvement le contenu pour, idéalement, exprimer les raisons d'un attachement.

    En espérant que cette proposition retienne votre attention à vous, lecteurs, réguliers ou intermittents, anciens ou nouveaux, des Cahiers du Cinéma et/ou de Positif... (*)

     

    (*) : Les commentaires sous chaque page de contribution sont intentionnellement fermés. Ils restent en revanche ouverts, bien sûr, sous cette note mise à jour au fil des nouvelles publications. L'idée est de centraliser ces commentaires, d'une part, pour que les auteurs s'informent facilement de ce qui peut être écrit à leur propos, et, d'autre part, pour ne faire qu'un seul et unique fil de discussion.

  • US Cahiers du Cinéma - Positif FC : le Match du siècle

    En cette période de fêtes de fin d'année, toute l'équipe de Nightswimming est heureuse de vous offrir un cadeau original et un moment de détente, à partager en famille ou entre amis.

    Alors, parlons bien, parlons foot... Plus intense que le France - Allemagne de 1982, plus renversant que le Manchester United - Bayern de Munich de 1999, plus tendu qu'un OM - PSG, le match du siècle est pour nous celui qui oppose depuis soixante ans maintenant l'Union Sportive des Cahiers du Cinéma au Positif Football Club, affrontement dont ce blog 100% foot vous a relaté, sur 20 mois et à travers des centaines de couvertures, toutes les péripéties. Arrivés au bout de cette folle aventure, il était temps pour nous de reprendre nos esprits, de faire le point, de regrouper toutes les données accumulées afin de proposer un tableau d'ensemble pouvant être utile à chaque supporter.

     

    *****


    1) US CAHIERS DU CINEMA - POSITIF FC : Les équipes-type


    Pour commencer, voyons quels sont les joueurs ayant été le plus fréquemment convoqués par les deux staffs, tout au long de ces six décennies...

    footcahiersposjpg.jpg


    US CAHIERS DU CINEMA

    Organisation en 4-3-3 classique avec une seule pointe.

    Gardien de but : Maurice PIALAT (11 couvertures séléctions)
    Un joueur qui connaît parfaitement le terrain et qui garde les pieds bien ancrés dans la réalité. Réputé pour haranguer ses défenseurs sans ménagement à la moindre faute afin, dit-il, de les pousser à toujours plus d'efforts.

    Défenseur droit : Eric ROHMER (11 sélections)
    Toujours utilisé à droite. Son allure d'amateur cache un jeu très élégant et plus moderne qu'il n'y paraît. Il est issu du même centre de formation que Rivette, Godard et Truffaut.

    Défenseur gauche : Luis BUÑUEL (9 sélections)
    Joueur imprévisible derrière son calme apparent. Peu de gens le donnaient titulaire dans l'équipe, sa réputation ne cadrant pas vraiment avec les attentes des coachs des Cahiers. Il a su pourtant gagner sa place...

    Défenseurs centraux : Jean RENOIR (8 sélections) et Jacques RIVETTE (9 sélections)
    Renoir, c'est le Patron... de la défense. Sous ses dehors nonchalants, c'est un vrai travailleur. Meneur de vestiaire, il est le seul de l'équipe à vraiment chanter La Marseillaise.
    Pour équilibrer la désinvolture de Renoir, Rivette apporte sa rigueur. Gagnant souvent ses Duelle, il est aussi le plus rugueux de la Bande des quatre défenseurs, ce qui fait qu'il arrive rarement à finir les matchs, qui sont dés lors, pour lui, bien trop courts.

    Milieux défensifs : Clint EASTWOOD (9 sélections) et Ingmar BERGMAN (8 sélections)
    Eastwood est un joueur très difficile à passer. Impitoyable, il est prêt à arrêter n'importe quel attaquant, et cela, pas toujours avec les moyens licites. Il est parfois trop individualiste mais dispose d'une très grosse frappe.
    Bergman, le Suédois de Sporting Club de Farö, complète ce duo de récupérateurs très physique. Opiniâtre, il ne lâche rien. Cependant, dans ses relances, il a tendance à tergiverser et à trop se poser de questions.

    Milieu offensif : Alfred HITCHCOCK (10 sélections)
    Joueur qui s'y connaît pour mystifier l'adversaire par ses feintes, ses fausses pistes et ses passements de jambes. C'est un milieu de terrain à l'intelligence tactique et aux compétences techniques remarquables, finissant toujours par éclairer le jeu. Porte le Numéro 17.

    Attaquant droit : François TRUFFAUT (10 sélections)
    Son jeu est très élégant mais manque parfois de percution. Pourtant, c'est l'homme aux 400 buts... Les mauvaises langues disent qu'il est plus provocateur en dehors que sur le terrain. Connaissant les propos qu'il a tenu sur les Britanniques, son duel avec Boorman promet d'être explosif.

    Attaquant gauche : Martin SCORSESE (9 sélections)
    Petit, vif et technique, il met souvent le feu avec sa conduite de balle impeccable. Déboulant A tombeau ouvert dans la surface adversaire, il met les nerfs des défenseurs à vif.

    Avant-centre : Jean-Luc GODARD (26 sélections)
    De loin le joueur le plus utilisé dans l'équipe. Avant-centre avant-gardiste, il se tient toujours très près des buts adversaires, au point d'être parfois esseulé et de ne plus pouvoir communiquer clairement avec ses coéquipiers. Par son sens des formules, c'est un bon client pour les interviews d'après-match ("Nous on ne se met pas la pression, on prend les films les uns après les autres", "Même si j'ai marqué ce soir, c'est grâce à toute l'équipe qu'on a gagné", "Aujourd'hui, il fallait surtout être fort mentalement et on l'a été", "L'important c'est l'étroit point" etc...)

    Remplaçants : Federico FELLINI (8 sélections), André TÉCHINÉ (8 sélections), Claude CHABROL (7 sélections), Alain RESNAIS (7 sélections), Jacques DEMY (6 sélections), Francis Ford COPPOLA (6 sélections), Tim BURTON (6 sélections), Pedro ALMODOVAR (6 sélections)

    Le pari pour l'avenir : Apichatpong WEERASETHAKUL (3 sélections)

     

    POSITIF FC

    Organisation en 4-4-2 avec milieu en losange.

    Gardien de but : Michelangelo ANTONIONI (8 sélections)
    Le portier italien est impérial mais peu loquace, ce qui fait parfois dire que sa défense souffre d'incommunicabilité. Ses dégagements sont légendaires, envoyant parfois le ballon Par-delà les nuages.

    Défenseur droit : Woody ALLEN (9 sélections)
    Son manque de physique est compensé par une grande intelligence de jeu et des relances particulièrement efficaces. En revanche, il a le défaut de trop parler à l'arbitre.

    Défenseur gauche : Luis BUÑUEL (9 sélections)
    On dit que son style de jeu colle moins à celui des Cahiers qu'à celui de Positif... Dans cette équipe, sa position est en effet plus offensive. Il y est plus provocateur et aussi plus engagé.

    Défenseurs centraux : Théo ANGELOPOULOS (8 sélections) et John BOORMAN (9 sélections)
    Angelopoulos est un défenseur solide qui en impose beaucoup et que les attaquants mettent souvent des heures à contourner. Très attentif au marquage, il est cependant limité par la lenteur de ses déplacements.
    Boorman est un joueur très physique, capable de jouer sur tous les terrains du monde et par tous les temps (dans la boue, la neige ou sous le soleil écrasant). Il peut réussir des gestes fulgurants comme faire de grossières fautes (de goût). Taulier de la défense de Positif, il est surnommé Le Général.

    Milieu défensif : Clint EASTWOOD (9 sélections)
    Dans une position un peu plus axiale que chez les Cahiers, il a le même rôle : celui de la sentinelle.

    Milieux offensifs : Robert ALTMAN (10 sélections), Alain RESNAIS (9 sélections) et Federico FELLINI (8 sélections)
    Altman est le grand organisateur, celui qui mène à la baguette l'équipe entière et jusqu'aux remplaçants. Ses remarques très grinçantes font souvent péter les plombs à ses adversaires : il obtient ainsi quantité de coups de pieds arrêtés. Un grand player.
    Resnais joue dans un autre registre. Plus déconcertant, capable d'effectuer des séries de dribbles étourdissants le faisant parfois revenir à son point de départ, il semble devenir de plus en plus libre (de tout marquage) avec l'âge.
    Le troisième homme de ce milieu créateur est le plus flamboyant. Déjà grandiose sous le maillot de la Roma, il apporte ici ses qualités de visionnaire. Positionné entre le milieu et l'attaque, il n'est ni un véritable 8, ni un véritable 9, plutôt un 8 1/2.

    Attaquants : Martin SCORSESE (9 sélections) et Stanley KUBRICK (8 sélections)
    Scorsese a, dans l'équipe de Positif, un responsabilité comparable à celle qu'il a aux Cahiers. Il faut cependant noter qu'il y a été sélectionné bien plus tôt, dès 1975, alors qu'il commençait à peine à briller avec son club, le New York FC.
    Kubrick est le complément idéal de Scorsese en attaque. Si ce dernier frappe toujours instinctivement au but, Kubrick est un adepte du contrôle. Mais ses percées rectilignes dans la surface sont aussi légendaires. Certains estiment que son jeu est parfois trop lourd et mécanique, mais il est évident qu'il pèse beaucoup sur les défenses, qu'il les use et finit toujours par marquer.

    Remplaçants : Andrzej WAJDA (7 sélections), Francesco ROSI (7 sélections), Francis Ford COPPOLA (7 sélections), Bertrand TAVERNIER (7 sélections), Wim WENDERS (7 sélections), Joel et Ethan COEN (7 sélections), Claude SAUTET (6 sélections), Jane CAMPION (6 sélections, première féminine)

    Le pari pour l'avenir : Paul Thomas ANDERSON (2 sélections)


    *****

     

    2) US CAHIERS DU CINEMA - POSITIF FC : L'album-photos

     

    Poursuivons avec quelques images de joueurs en situation, prises au cours des saisons précédentes...

     

    antonioni.JPG

    Antonioni dans les buts, une évidence pour Positif


    allen.jpg

    Allen se faisant déborder par la gauche

     

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    Godard évitant un tacle

     

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    Eastwood bloquant l'attaque adverse

     

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    Altman faisant remonter son bloc-équipe

     

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    Truffaut et Hitchcock peaufinant leurs automatismes à l'entraînement

     

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    Grosse faute de Rohmer dans la surface !

     

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    Une superbe frappe enroulée de Fellini

     

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    Pialat, récompensé pour sa saison dans les buts des Cahiers mais très remonté, à la remise des trophées de l'UNFP (Union Nationale des Filmeurs Professionnels) en 1987

     

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    Scorsese dans le vestiaire de Positif


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    Au marquage sur Jane Campion, Renoir toujours vigilant sur les corners

     

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    Angelopoulos, vainqueur de la Coupe du Monde 98

     

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    Kubrick demandant à l'arbitre de faire reculer le mur à 9m15, afin qu'il puisse tirer son coup franc

     

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    3) US CAHIERS DU CINEMA - POSITIF FC : Tous les matchs et toutes les stats d'un seul coup d'œil

     

    Pour finir, Nightswimming vous offre comme promis le récapitulatif complet de cette compétition exceptionnelle : ICI

    Muni de ce document, vous pourrez vous-même "refaire le match", confronter votre ressenti aux statistiques et choisir avec assurance votre équipe de cœur.
    Vous pourrez enfin manifester votre désaccord ou bien acquiescer face au bilan provisoire que nous dressons ci-dessous, en toute subjectivité, à la suite d'une nouvelle salve de données, de manière à terminer en beauté cet exercice de confrontation entre les couvertures ornant respectivement les murs des vestiaires de l'US Cahiers du Cinéma et ceux du Positif FC...

     

    - Des saisons exemplaires :

    1959 par les Cahiers : André Bazin - Sueurs froides - Le beau Serge - Roberto Rossellini - Les fraises sauvages - Les 400 coups - Hiroshima mon amour - L'impératrice Yang Kwei Fei - Fritz lang - N°100 - Les yeux sans visage - Le déjeuner sur l'herbe

    1992 par Positif : Les équilibristes - Conte d'hiver - Kafka - Céline - La party - The player - Falstaff - Reservoir Dogs - Et la vie continue... - La chasse aux papillons - Qiu Ju, une femme chinoise

     

    - D'impressionnantes séries d'invincibilité :

    N°84 à 88 des Cahiers (1958) : La soif du mal - Monika - Le mécano de la General - Orson Welles - Ava Gardner

    N°39 à 42 de Positif (1961) : La nuit - Le masque du démon - Mère Jeanne des Anges - Viridiana

    N°187 à 191 des Cahiers (1967) : Les demoiselles de Rochefort - Persona - Belle de jour - La Chinoise - El Dorado

    N°178 à 183-184 de Positif (1976) : La terre de la grande promesse - Vol au-dessus d'un nid de coucou - Une femme sous influence - Cadavres exquis - Casanova - L'adieu aux armes

    N°230 à 235 de Positif (1980) : La cité des femmes - Mon oncle d'Amérique - Lettre d'une inconnue - Shining - Loulou

    N°356 à 360 de Positif (1990-1991) : Sailor et Lula - La discrète - Cité des douleurs - Les arnaqueurs - Danse avec les loups

    N°445 à 449 des Cahiers (1991) : Barton Fink - Pedro Almodovar - La Belle Noiseuse - Les amants du Pont-Neuf - Van Gogh

    N°439 à 442 de Positif (1997) : La rivière - De beaux lendemains - Hana-bi - On connaît la chanson

     

    - L'art de tromper l'adversaire :

    L'auberge rouge en couverture en octobre 1951 ? Les Cahiers !
    Main basse sur la ville en novembre 1963 ? Les Cahiers !
    Les Cheyennes en octobre 1964 ? Positif !
    Quatre aventures de Reinette et Mirabelle en novembre 1986 ? Positif !

     

    - Fidèles à leur club :

    Recordman des sélections aux Cahiers (26 couves), Jean-Luc Godard n'a jamais été mis en vedette de cette façon par Positif. De même, Robert Altman, recordman à Positif (10 couves), n'a jamais été retenu par les Cahiers.

     

    - Egalité parfaite, en attente des prolongations :

    Luis Buñuel (9 couves de chaque côté), Martin Scorsese (9), Clint Eastwood (9), Federico Fellini (8), Orson Welles (4), Marco Ferreri (3), Joseph L. Mankiewicz (2), Luchino Visconti (2), Kenji Mizoguchi (2), Michael Cimino (2), Lars von Trier (2), Hou Hsiao-hisen (2), Jia Zhangke (2)...

     

    - Le score provisoire :

    A ce jour, nous dirions que Positif mène 332 couves remarquables à 297. La première décennie (50's) fut largement à l'avantage des Cahiers. La deuxième également, bien que l'écart soit plus faible. L'avantage bascule spectaculairement dans les années 70 du côté de Positif. Puis les années 80 voient les Cahiers revenir dans le match et, finalement, si lors deux dernières décennies, Positif continue à faire la course en tête, la tendance semble être à l'équilibre.

     

    Sur ce, en vous souhaitant à toutes et à tous de bien profiter des derniers jours de l'année, je vous donne rendez-vous ici-même en 2012...

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2011)

    Suite (et fin) du flashback 

     

    cdc664.jpgPOS602.JPG2011 : Les Cahiers s'entretiennent au fil des mois avec les collaborateurs de Terrence Malick, Darren Aronofsky, Tsui Hark, J.J. Abrams, Lars von Trier, Jean-Charles Hue (La BM du Seigneur), Jia Zhangke (I wish I knew), Michel Gondry (The green hornet), Philippe Le Guay (Les femmes du 6e étage), Li Hongqi (Winter vacation), Hong Sang-soo (Ha ha ha), Manoel de Oliveira (L'étrange affaire Angélica), James L. Brooks (Comment savoir), Jerzy Skolimowski (Essential killing), Wes Craven (Scream 4), Kelly Reichardt (La dernière piste), Mia Hansen-Love (Un amour de jeunesse), Pedro Almodovar (La piel que habito), Michel Ocelot (Les contes de la nuit), Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm (La guerre est déclarée), Bertrand Bonello (L'Apollonide), Werner Herzog (La grotte des rêves perdus), Athina Rachel Tsangari (Attenberg), Bruno Dumont (Hors Satan), Philippe Garrel (Un été brûlant), Djinn Carrénard (Donoma), Leslie Caron, Jan Svankmajer, Nelson Perreira dos Santos, Koji Yamamaura, Abel Ferrara, Roger Corman, Raoul Coutard, Dean Tavoularis, Alexandre Desplat, Paulo Branco, Jean-Claude Carrière, Floc'h et Alain Badiou. Ils publient un dossier sur la France au cinéma (où l'on croise Raymond Depardon, Claire Denis, André Téchiné...) et des textes sur Alfred Hitchcock, Blake Edwards, Stanley Kubrick, Ritwik Ghatak, Raoul Ruiz, Fritz Lang, les révolutions arabes, les nouveaux cinéastes new-yorkais, le cinéma passant au numérique et le cinéma français des années 30. Jean-Baptiste Thoret va à la rencontre de Michael Cimino et la revue rend hommage à Claudine Paquot.
    Positif change d'éditeur, travaillant dorénavant avec Actes Sud et l'Institut Lumière. Comme dans les Cahiers, les actualités d'Oliveira, Malick et Abrams sont commentées, à côté d'entretiens menés avec Skolimowski, Hark, Almodovar, von Trier et Dumont. En cette année, sont également interviewés Clint Eastwood, Joel et Ethan Coen, Asghar Farhadi, Pierre Schœller, Steve McQueen, Philip Seymour Hoffman (Rendez-vous l'été prochain), Peter Weir (Les chemins de la liberté), Rafi Pitts (The hunter), Debra Granik (Winter's bone), Wim Wenders (Pina), David Michôd (Animal kingdom), Luc et Jean-Pierre Dardenne (Le gamin au vélo), Kim Jee-woon (J'ai rencontré le diable), Paolo Sorrentino (This must be the place), Claude Miller (Voyez comme ils dansent), Nicolas Winding Refn (Drive), Frederick Wiseman (Crazy Horse), Steven Soderbergh (Contagion), Nuri Bilge Ceylan (Il était une fois en Anatolie), Béla Tarr (Le cheval de Turin), Jean-François Laguionie (Le tableau) et Tilda Swinton. La revue publie des textes sur Woody Allen, Rainer Werner Fassbinder, David Lynch, Ghassan Salhab, Jean-Pierre Melville, Edward Yang, Saul Bass, Don Siegel, Ritwik Ghatak, Michel Soutter, David Lean, Elia Kazan, Albert Capellani, Shohei Imamura, Lionel Rogosin, Siegfried Kracauer, Bruno Coulais, la critique américaine, le cinéma suisse et le style postmoderne. Enfin, les dossiers sont concoctés à partir des noms d'Eric Rohmer, Roman Polanski, Stanley Kubrick, Blake Edwards, Arthur Penn, Claude Chabrol et Jacques Becker, et des thèmes du numérique, des séries américaines, de la crise de 29 et de la ville de Londres.
     

    Janvier : Les films les plus attendus de 2011 (Cahiers du Cinéma n°663) /vs/ Au-delà (Clint Eastwood, Positif n°599)

    Février : Des plumes (Black swan, Darren Aronofsky, C664) /vs/ Les chemins de la liberté (Peter Weir, P600)

    Mars : Une carte de la France (La France vue par le cinéma, C665) /vs/ True grit (Joel et Ethan Coen, P601)

    Avril : Des flammes (Detective Dee, le mystère de la flamme fantôme, Tsui Hark, C666) /vs/ Detective Dee, le mystère de la flamme fantôme (Tsui Hark, P602)

    Mai : Des palmes (Cannes, C667) /vs/ Minuit à Paris (Woody Allen, P603)

    Juin : Une empreinte de pied (The tree of life, Terrence Malick, C668) /vs/ Une séparation (Asghar Farhadi, P604)

    Eté : Un huit (Super 8, J.J. Abrams, C669) /vs/ Claude Chabrol (P605-606)

    Septembre : Un cinéaste multi-tâches (Le cinéma indépendant new yorkais, C670) /vs/ Melancholia (Lars von Trier, P607)

    Octobre : Un Américain (Michael Cimino, C671) /vs/ We need to talk about Kevin (Lynne Ramsay, P608)

    Novembre : De la pellicule (Le numérique, C672) /vs/ L'exercice de l'Etat (Pierre Schœller, P609)

    Décembre : Une spirale (Bilan 2011, C673) /vs/ Shame (Steve McQueen, P610) 

     

    cdc669.jpgPOS604.JPGQuitte à choisir : Y aura-t-il eu, en cette année 2011, quelque chose de plus discuté dans le petit monde de la cinéphilie que la conception des couvertures des Cahiers du Cinéma par Julia Hasting ? Torpillant en beauté le bouquet final de cette rubrique, cette série de choix graphiques aura fait grincer beaucoup de dents jusque chez les plus fidèles lecteurs de la revue. Pour tenter tout de même de clore ici l'exercice, je pourrai mettre en miroir Cimino et Chabrol, Aronofsky et Eastwood, Super 8 et Shame (n'ayant encore vu ni l'un ni l'autre). La différence se ferait alors par la présence du film de Farhadi, le plus marquant, à mon avis, de ceux mis en avant des deux côtés. Allez, pour 2011 : Avantage Positif.

     

    FIN

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2010)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2010 : Chez les Cahiers comme à Positif, on profite du changement de décennie pour faire un large bilan du cinéma des années 2000 (et consacrer, pour les uns, Mulholland Drive de Lynch, et, pour les autres, Le nouveau monde de Malick), on s'interroge sur Avatar de Cameron et Alice au pays des merveilles de Burton, on rencontre et/ou on soutient Bong Joon-ho (Mother), Samuel Maoz (Lebanon), Olivier Assayas (Carlos), Brillante Mendoza (Lola), Manoel de Oliveira (L'étrange affaire Angélica), Xavier Beauvois (Des hommes et des dieux), Raoul Ruiz (Mystères de Lisbonne), Mike Leigh (Another year), Koji Wakamatsu (Le soldat dieu), on revient vers Jacques Bral et Pierre Etaix.
    Les Cahiers ajoutent à cela des entretiens avec Werner Herzog, Apichatpong Weerasethakul, Luc Moullet (La terre de la folie), Pedro Costa (Ne change rien), Wes Anderson (Fantastic Mr Fox), Claire Denis (White material), Kamen Kalev (Eastern plays), João Pedro Rodrigues (Mourir comme un homme), Yaron Shani (Ajami), Jean-Stéphane Bron (Cleveland contre Wall Street), Andrei Ujica (L'autobiographie de Nicolae Ceaucescu), Abbas Kiarostami (Copie conforme), Mathieu Amalric (Tournée), Michael Rowe (Année bissextile), Darejan Omirbaev (Chouga), M. Night Shyamalan (Le dernier maître de l'air), Gregg Araki (Kaboom), Sergueï Loznitsa (My joy), Mahamat-Saleh Haroun (Un homme qui crie), Xavier Dolan (Les amours imaginaires), Takeshi Kitano (Outrage), ainsi que Paul Vecchiali, Peter Whitehead, Jonas Mekas, Zlavoj Zizek, Bill Viola, Philippe Parreno, Tilda Swinton, Alan Pauls, Edward Pressman. Ils publient des textes sur le cinéma malais, les séries américaines, la façon de filmer les camps, le cinéma d'animation, les nouveaux cinémas français (Rebecca Zlotowski, Quentin Dupieux, Virgil Vernier, Mikhaël Hers...) et allemands (Maren Ade, Christoph Hochhäusler, Benjamin Heisenberg) ou le cinéma japonais et rendent d'amples hommages à Eric Rohmer et Claude Chabrol.
    Aux noms cités plus haut, il faut ajouter du côté de Positif, ceux de Jane Campion, Andrzej Wajda, Nicolas Winding Refn, Paul Greengrass, Lee Chang-dong, Woody Allen, Bertrand Tavernier, David Fincher, Joel et Ethan Coen (A serious man), Clint Eastwood (Invictus), Jacques Perrin (Océans), Todd Solondz (Life during wartime), George Ovashvili (L'autre rive), Ronit Elkabetz (Les mains libres), Stephen Frears (Tamara Drewe), Alejandro Gonzalez Iñarritu (Biutiful), Takeshi Kitano (Achille et la tortue), François Ozon (Potiche), Olivier Schmitz (Le secret de Chanda), Michael Lonsdale et Yun Jung-hee. Dans le même temps, sont proposés des écrits sur Gordon Douglas, la Gaumont, Abbas Kiarostami, Michael Powell, Julien Duvivier, Karel Reisz, Terrence Malick, Robert Siodmak, George Clooney, Robert Mulligan, Wojciech Has, le cinéma iranien, Dennis Lehane, Alexander Kluge. Enfin, les dossiers mensuels portent successivement sur le cirque au cinéma, le son, le cinéma et la peinture, les acteurs français entre théâtre et cinéma, l'animation en France (de Sylvain Chomet à Michel Ocelot), le film de cape et d'épée, Ernst Lubitsch, le décor, les cinémas d'Europe de l'Est et la RKO.
     

    Janvier : Années 2000 (Mulholland Drive, David Lynch, Cahiers du Cinéma n°652) /vs/ Bright star (Jane Campion, Positif n°587)

    Février : Le genou de Claire (Eric Rohmer, C653) /vs/ Tatarak (Andrzej Wajda, P588)

    Mars : Bad Lieutenant (Werner Herzog, C654) /vs/ Valhalla rising - Le guerrier silencieux (Nicolas Winding Refn, P589)

    Avril : Alice au pays des merveilles (Tim Burton, C655) /vs/ Green zone (Paul Greengrass, P590)

    Mai : Cannes (C656) /vs/ Lady Chatterley (Pascale Ferran, P591)

    Juin : Oncle Boonmee (Apichatpong Weerasethakul, C657) /vs/ L'illusionniste (Sylvain Chomet, P592)

    Eté : Mad men (C658) /vs/ L'aigle des mers (Michael Curtiz) & La princesse de Montpensier (Bertrand Tavernier) (P593-594)

    Septembre : Happy few (Anthony Cordier, C659) /vs/ Poetry (Lee Chang-dong, P595)

    Octobre : Claude Chabrol (C660) /vs/ Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Allen, P596)

    Novembre : Cinéastes de demain (C661) /vs/ The social network (David Fincher, P597)

    Décembre : Bilan 2010 (C662) /vs/ Another year (Mike Leigh, P598) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Le choix des Cahiers d'arborer plutôt des couvertures thématiques ne facilite pas les choses dans mon optique. De mon top 10 de l'époque, je ne retrouve en fait que deux titres, un de chaque côté, mais ce sont les plus marquants de l'année : Bright star et Oncle Boonmee. Ceux de Winding Refn et d'Allen se dégagent également, au milieu d'autres, moins intéressants à mon avis. Pour ce qui est de mes manques, je suis assez curieux de découvrir le Wajda et le Herzog, bien moins le Cordier et le Greengrass. Bref, tout cela me semble équilibré. Allez, pour 2010 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2009)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2009 : Les Cahiers sont repris par le groupe Phaidon et à partir de septembre la rédaction s'organise autour de Stéphane Delorme et de son adjoint Jean-Philippe Tessé. Les cinéastes rencontrés au cours de l'année sont nombreux : Kiyoshi Kurosawa, Benoît Jacquot, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, Francis Ford Coppola, Johnnie To, Pedro Almodovar, Quentin Tarantino, Manoel de Oliveira, Alain Resnais, Werner Schroeter (Nuit de chien), David Fincher (L'étrange histoire de Benjamin Button), Avi Mograbi (Z32), Claude Chabrol (Bellamy), Tariq Tieguia (Inland), Marco Bellocchio (Vincere), Denis Côté (Carcasses), Luc Moullet (La terre de la folie), Raya Martin (Independencia), Alain Guiraudie (Le roi de l'évasion), Josh et Benny Safdie (Lenny and the kids), Koji Wakamatsu (United Red Army), Nobuhiro Suwa et Hippolyte Girardot (Yuki et Nina), Souleymane Cissé (Dis-moi qui tu es), Bong Joon-ho (Mother), Riad Sattouf (Les beaux gosses), Elia Suleiman (Le temps qu'il reste), Andrea Arnold (Fish Tank), Kathryn Bigelow (Démineurs), Bruno Dumont (Hadewijch). Le chant des oiseaux d'Albert Serra, Antichrist de Lars von Trier, Funny people de Judd Apatow et Max et les Maximonstres de Spike Jonze font également l'évènement selon la revue qui se penche parallèlement sur Le petit fugitif de Morris Engel, Ruth Orkin et Ray Ashley et L'enfer d'Henri-Georges Clouzot, sur Les Soprano (entretien avec David Chase) et The Wire (par Bertrand Bonello), sur John Landis, Monte Hellman, Federico Fellini, Apichatpong Weerasethakul et Jean Rouch. De même, de larges réflexions portent sur l'Action culturelle, la Nouvelle Vague (par Isabelle Huppert, Mia Hansen-Love, Resnais et Almodovar) et le cinéma en relief.
    Dans la pile de Positif, on peut lire des entretiens avec Steven Soderbergh, David Fincher, Kornel Mundruczo, John Woo, Henry Selick, Michael Mann, Jacques Audiard, Quentin Tarantino, Michael Haneke, Marco Bellocchio, Alain Resnais, Bahman Ghobadi, Nuri Bilge Ceylan (Les trois singes), Ulrich Seidl (Import Export), Paolo Sorrentino (Il Divo), Terence Davis (Of time and the city), Jeon Soo-il (La petite fille de la terre noire), Joachim Lafosse (Elève libre), Gianni Di Gregorio (Le déjeuner du 15 août), Bertrand Tavernier (Dans la brume électrique), Stephen Frears (Chéri), Atom Egoyan (Adoration), Ken Loach (Looking for Eric), Cédric Kahn (Les regrets), Claude et Nathan Miller (Je suis heureux que ma mère soit vivante), Alain Cavalier (Irène), Park Chan-wook (Thirst, ceci est mon sang...), Jean-Pierre Jeunet (Micmacs à tire-larigot), Patrice Chéreau (Persécution), Yang Ik-june (Breathless), John Hillcoat (The proposition et La route), Sidney Lumet, Dominique Blanc, Vincent Lindon, Alexandre Desplat et Nicola Piovani. Raymond Depardon parle de Jean Rouch et Alain Delon de Joseph Losey. Des textes portent sur Jacques Tati, James Whale, Shirley Clarke, Artavazd Pelechian, Pietro Germi, Theo Angelopoulos, Hiroshima mon amour d'Alain Resnais et sur le cinéma policier nordique, tandis que des dossiers sont consacrés à New York au cinéma, au nouveau cinéma belge, à Bollywood, à Cecil B. DeMille, à Clouzot, aux chansons dans le cinéma français, à la folie au cinéma, à Robert Aldrich, à Josef von Sternberg, au documentaire et au DVD.
     

    Janvier : Che (Steven Soderbergh, Cahiers du Cinéma n°641) /vs/ Che (Steven Soderbergh, Positif n°575)

    Février : Gran Torino (Clint Eastwood, C642) /vs/ L'Autre (Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, P576)

    Mars : La fille du RER (André Téchiné, C643) /vs/ Delta (Kornel Mundruczo, P577)

    Avril : Villa Amalia (Benoît Jacquot, C644) /vs/ Les trois royaumes (John Woo, P578)

    Mai : Vengeance (Johnnie To, C645) /vs/ Etreintes brisées (Pedro Almodovar, P579)

    Juin : Inglourious basterds (Quentin Tarantino, C646) /vs/ Coraline (Henry Selick, P580)

    Eté : Public enemies (Michael Mann, C647) /vs/ Cinéma et folie (Répulsion, Roman Polanski, P581-582)

    Septembre : Singularités d'une jeune fille blonde (Manoel de Oliveira, C648) /vs/ Un prophète (Jacques Audiard, P583)

    Octobre : Judd Apatow (C649) /vs/ Le ruban blanc (Michael Haneke, P584)

    Novembre : Alain Resnais (C650) /vs/ Les herbes folles (Alain Resnais, P585)

    Décembre : Tetro (Francis Ford Coppola, C651) /vs/ Les chats persans (Bahman Ghobadi, P586) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Je ne vois que deux titres ayant trouvé leur place dans ma sélection de 2009 : Gran Torino et Les herbes folles. Les films de Mann et d'Audiard n'en étaient certes pas loin mais beaucoup d'autres m'ont enthousiasmé bien moins que prévu : ceux de Soderbergh, Bernard/Trividic, Mundruczo, Woo, Almodovar, Tarantino, Haneke, Coppola, Ghobadi. Les films m'ayant échappé du côté des Cahiers ne m'attirent pas outre mesure (Téchiné, Jacquot, Apatow et ce To-là), à l'exception du Oliveira. En face, je serai assez curieux de découvrir Coraline. Enfin, bien sûr, il y a Répulsion... Petite pêche, donc : Eastwood - Polanski, Mann - Audiard et Resnais - Resnais. Allez, pour 2009 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2008)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2008 : Cette année-là, les Cahiers vont saluer et écouter Brian De Palma, Arnaud Desplechin, Ari Folman, Laurent Cantet, Raymond Depardon, Werner Herzog, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Sean Penn (Into the wild), Hou Hsiao-hsien et Juliette Binoche (Le voyage du ballon rouge), Sandrine Bonnaire (Elle s'appelle Sabine), Garin Nugroho (Opera Jawa), Jerzy Skolimowski (Quatre nuits avec Anna), Bertrand Bonello (De la guerre), Jean-Pierre et Luc Dardenne (Le silence de Lorna), Béla Tarr (L'homme de Londres), Ramin Bahrani (Chop shop), Steve McQueen (Hunger), James Gray (Two lovers), Jeanne Moreau et Louis Garrel. Ils publient des textes sur le cinéma américain contemporain, l'état du cinéma français (le Club des 13, les Etats Généraux), le cinéma muet, les fictions documentaires, la représentation de la guerre, Johan van der Keuken, Shirley Clarke, Jim McBride, Kiju Yoshida, Chris Marker, Mario Monicelli, Howard Hawks, Werner Schroeter, Youssef Chahine, Manny Farber, Shinji Aoyama, Jia Zhangke et Dino Risi (par Luc Moullet).
    Dans Positif, les entretiens sont menés avec Tim Burton, Paul Thomas Anderson, Garin Nugroho, Michel Gondry, Arnaud Desplechin, les frères Dardenne, Mike Leigh, Laurent Cantet, Raymond Depardon, Steve McQueen, James Gray, Clint Eastwood, Agnès Varda, Valeria Bruni-Tedeschi (Actrices), Noémie Lvovsky (Faut que ça danse !), Matthias Glasner (Le libre arbitre), Andreï Zviaguintsev (Le bannissement), Erick Zonca (Julia), Lætitia Masson (Coupable), Peter Greenaway (La ronde de nuit), Ken Burns (The War), Aditya Assarat (Wonderful town), Jaime Rosales (La soledad), Matteo Garrone (Gomorra), Hong Sangsoo (Woman on the beach et Night and day), Eric Khoo (My magic), Marco Bechis (La terre des hommes rouges), François Dupeyron (Aide-toi, le ciel t'aidera) et Paul Laverty. Autres préoccupations de la revue en ce temps-là : le cinéma israélien, Yasuzo Masumura, Pierre Zucca, Alain Resnais, Lech Kowalski, Federico Fellini, Kiju Yoshida, Sean Penn, Edward Yang (par Olivier Assayas), Georges Méliès, Kenji Mizoguchi (par Victor Erice), Jean-Patrick Manchette, Woody Allen, Scarlett Johansson, Leni Riefenstahl, Mitchell Leisen, John Boorman, le muet français, Lola Montès d'Ophuls. Enfin, les dossiers sont consacrés à Joel et Ethan Coen, Henry King, Michelangelo Antonioni, Sydney Pollack, Jean Gabin et Werner Herzog, au zoom, au rock, au polar asiatique (de Johnnie To à Park Chan-wook), au sublime à l'écran et aux présidents américains au cinéma.
     

    Janvier : No country for old men (Joel et Ethan Coen, Cahiers du Cinéma n°630) /vs/ No country for old men (Joel et Ethan Coen, Positif n°563)

    Février : Redacted (Brian De Palma, C631) /vs/ Sweeney Todd (Tim Burton, P564)

    Mars : There will be blood (Paul Thomas Anderson, C632) /vs/ There will be blood (Paul Thomas Anderson, P565)

    Avril : Le premier venu (Jacques Doillon, C633) /vs/ Shine a light (Martin Scorsese, P566)

    Mai : Un conte de Noël (Arnaud Desplechin, C634) /vs/ Infernal affairs (Andrew Law et Alan Mak, P567)

    Juin : Valse avec Bachir (Ari Folman, C635) /vs/ Diary of the dead (George A. Romero, P568)

    Eté : Louis Garrel (C636) /vs/ Michelangelo Antonioni (P569-570)

    Septembre : Entre les murs (Laurent Cantet, C637) /vs/ Be happy (Mike Leigh, P571)

    Octobre : Profils paysans : La vie moderne (Raymond Depardon, C638) /vs/ Vicky Cristina Barcelona (Woody Allen, P572)

    Novembre : Peau d'âne (Jacques Demy, C639) /vs/ L'échange (Clint Eastwood, P573)

    Décembre : Wodaabe, les bergers du soleil (Werner Herzog) & Je veux voir (Joana Hadjithomas et Khalil Joreige) (C640) /vs/ Les plages d'Agnès (Agnès Varda, P574) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Si je cherche la trace de mes dix favoris de l'année, j'en trouve six chez les Cahiers (Coen, Anderson, Desplechin, Folman, Cantet, Depardon) et seulement trois chez Positif (Allen en plus des Coen et d'Anderson). En mettant côte à côte Demy et Antonioni, en avouant que le Doillon m'est inconnu, comme les deux films de décembre choisis par les Cahiers, et même en réaffirmant mon rejet total de Redacted, je vois la revue de Frodon-Burdeau assurer et celle de Ciment marquer le pas, ses choix se portant essentiellement sur des habitués de la maison en petite (Eastwood, Scorsese) ou en très mauvaise (Burton, Romero, Leigh, Varda) forme. Allez, pour 2008 : Avantage Cahiers.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2007)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2007 : Les Cahiers organisent leurs numéros autour, successivement, de Johnnie To et du cinéma de Hong Kong, d'INLAND EMPIRE, du diptyque de Clint Eastwood sur Iwo Jima, de Ne touchez pas la hache et du cinéma de Jacques Rivette, de Quentin Tarantino, de l'élection présidentielle et des annonces des candidats en matière de politique pour le cinéma, des Correspondances Erice-Kiarostami à Beaubourg, de Francis Ford Coppola et de L'homme sans âge et de La graine et le mulet. Ils rencontrent Pedro Costa (En avant jeunesse), Albert Serra (Honor de cavalleria), Alexandre Sokourov (Alexandra), Jia Zhangke, Tsai Ming-liang (I don't want to sleep alone), Isild Le Besco (Charly), Quentin Dupieux, Eric et Ramzy (Steak), George Romero (Diary of the dead), Mia Hansen-Love (Tout est pardonné) et Eric Rohmer. Ils publient des écrits sur Jean Eustache, Etienne-Jules Marey, Kim Novak, Catherine Deneuve, Serguei Paradjanov, Luigi Comencini, Jean-Luc Godard, Twin Peaks de David Lynch, le cinéma et la photographie, le cinéma et l'histoire et l'année 1971. La revue présente dix films inédits (d'Arnaud Desplechin à Shinji Aoyama) et confie ses clés à Juliette Binoche le temps d'un numéro.
    Dans Positif se lisent des entretiens avec Johnnie To, Nuri Bilge Ceylan, François Ozon, Jia Zhangke, Catherine Breillat, Cristian Mungiu, Lee Chang-dong, David Cronenberg, Abdellatif Kechiche, Corneliu Porumboiu (12h08 à l'est de Bucarest), Lucian Pintilie (Tertium non datur), Steven Soderbergh (The good german), Pierre Jolivet (Je crois que je l'aime), Gianni Amelio (L'étoile imaginaire), Stéphane Brizé (Entre adultes), Manoel de Oliveira (Belle toujours), Pascale Ferran (Lady Chatterley), Julian Schnabel (Le scaphandre et le papillon), Claude Chabrol (La fille coupée en deux), Wang Quan'an (Le mariage de Tuya), Claude Miller (Un secret), Fatih Akin (De l'autre côté), Alain Corneau (Le deuxième souffle), Todd Haynes (I'm not there), James Gray (La nuit nous appartient), Wong Kar-wai (My blueberry nights), Roy Andersson (Nous, les vivants), Audrey Tautou, Jeanne Balibar et Guillaume Depardieu, un hommage à Philippe Noiret et des textes sur Gong Li, Paradjanov, Lynch, Godard, Erice et Kiarostami, Louis Feuillade, Peter Whitehead, Bruno Dumont, Atom Egoyan, Sidney Lumet, Rouben Mamoulian, Joaquim Pedro de Andrade, Nagisa Oshima, le mélodrame mexicain, la Hammer Films, le cinéma allemand et les génériques de James Bond. Quant aux dossiers mensuels, ils concernent Eastwood, Rohmer, le trio Mizoguchi-Naruse-Ozu, Sam Peckinpah, Otto Preminger, Sacha Guitry, Robert Altman, le documentaire (Luciano Rigolini, Claudio Pazienza, Avi Mograbi, William Karel), les nouveaux comédiens français (Jamel Debbouze, Cécile de France, Ludivine Sagnier, Romain Duris), la mélancolie au cinéma (de Ford à Angelopoulos) et la distribution et l'exploitation.
     

    Janvier : Election (Johnnie To, Cahiers du Cinéma n°619) /vs/ Les climats (Nuri Bilge Ceylan, Positif n°551)

    Février : Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood) et INLAND EMPIRE (David Lynch) (C620) /vs/ Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood, P552)

    Mars : Ne touchez pas la hache (Jacques Rivette, C621) /vs/ Angel (François Ozon, P553)

    Avril : 12 propositions pour le cinéma, Présidentielle 2007 (C622) /vs/ Ne touchez pas la hache (Jacques Rivette, P554)

    Mai : Boulevard de la mort (Quentin Tarantino, C623) /vs/ Still life (Jia Zhangke, P555)

    Juin : Zodiac (David Fincher, C624) /vs/ Une vieille maîtresse (Catherine Breillat, P556)

    Eté : Juliette Binoche (C625) /vs/ Quand une femme monte l'escalier (Mikio Naruse, P557-558)

    Septembre : Les amours d'Astrée et de Céladon (Eric Rohmer, C626) /vs/ 4 mois, 3 semaines et 2 jours (Cristian Mungiu, P559)

    Octobre : Paranoid Park (Gus Van Sant, C627) /vs/ Secret sunshine (Lee Chang-dong, P560)

    Novembre : L'homme sans âge (Francis Ford Coppola, C628) /vs/ Les promesses de l'ombre (David Cronenberg, P561)

    Décembre : La graine et le mulet (Abdellatif Kechiche, C629) /vs/ La graine et le mulet (Abdellatif Kechiche, P562) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Je retrouve huit de mes dix films préférés à l'époque et ceux-ci sont plus souvent du côté Cahiers (To, Lynch, Rivette, Tarantino, Fincher, Van Sant, Kechiche) que du côté Positif (Mungiu en plus de Rivette et Kechiche). Je peux y ajouter ensuite les titres d'Eastwood, Breillat et Cronenberg. En revanche, ceux de Ceylan, Jia et Lee  avaient soulevé chez moi moins d'enthousiasme que prévu, tandis que j'avais totalement repoussé le film d'Ozon. Et comme je vois, dans la colonne de gauche, Juliette Binoche et un Rohmer que j'aimerai enfin découvrir... Allez, pour 2007 : Avantage Cahiers.

     

    Note : Ce blog étant apparu en 2007, la plupart des films cités sur cette page, ainsi que ceux qui le seront pour les années suivantes, ont fait l'objet d'une note (voir Index des films).

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2006)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2006 : Les Cahiers ouvrent leurs numéros successifs sur Un couple parfait de Nobuhiro Suwa, la production des films, l'image numérique, le cinéma au musée (Godard, Almodovar, Assayas, Varda, Erice, Kiarostami), Hollywood années 2000 (M. Night Shyamalan, Michael Mann, Steven Soderbergh, Michael Cimino, Clint Eastwood, Steven Spielberg, Sean Penn), Hayao Miyazaki et l'animation japonaise et la situation des salles de cinéma. Ils vont à la rencontre de Philippe Faucon, Pedro Almodovar, Sofia Coppola, Pascale Ferran, Frederick Wiseman, Alain Resnais, Kohei Oguri (La forêt oubliée), Nanni Moretti (Le Caïman), Rabah Ameur-Zaïmeche (Bled Number One), Aki Kaurismäki (Les lumières du faubourg), Takeshi Kitano (Takeshis'), Bruno Dumont (Flandres), Richard Linklater (A scanner darkly), Gus Van Sant (Mala noche), Jean-Marie Straub et Danièle Huillet (Ces rencontres avec eux), Paul Verhoeven (Black book). Ils s'arrêtent sur Good night, and good luck. de George Clooney, L'ivresse du pouvoir de Chabrol, Dans Paris d'Honoré et sur les films politiques hollywoodiens (Syriana de Stephen Gaghan et Munich de Steven Spielberg). Ils reviennent sur L'aurore de Murnau, Robert Kramer, le Hollywood des années 70 et George Cukor. Ils enquêtent sur le cinéma allemand, le cinéma japonais et la Femis. Ils publient des écrits sur Jean-Claude Rousseau, Ida Lupino, Jorge Furtado, Michal Rovner, Nam June Paik, Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi, Luis Buñuel, Roberto Rossellini, William Friedkin, Valère Novarina, Joaquin Jorda, Cindy Sherman et Ernst Lubitsch. Enfin, ils intègrent dans leur rédaction Hervé Aubron, Eugenio Renzi et Cyril Neyrat.
    En janvier, Positif publie la deuxième partie d'un texte entamé en décembre et signé par... Luc Moullet, en mars, de façon posthume, deux écrits de Barthélémy Amengual, et en novembre un de Stanley Cavell. La revue salue les sorties de Munich, du Nouveau Monde et de Cars. Elle propose des entretiens avec Stephen Frears, Stephen Gaghan, Raoul Ruiz, Pedro Almodovar, Ken Loach, Abderrahmane Sissako, Alain Resnais et Robert Altman, dont les films se retrouvent en couverture, avec les cinéastes également soutenus par les Cahiers que sont Nanni Moretti, Sofia Coppola, Bruno Dumont, Aki Kaurismäki et Martin Scorsese, mais également avec Atom Egoyan (La vérité nue), Cristi Puiu (La mort de Dante Lazarescu), Bennett Miller (Truman Capote), Christian Volckman (Renaissance), Edgar Reitz (Heimat 3), Thomas Clay (The great ecstasy of Robert Carmichael), Michael Winterbottom (Tournage dans un jardin anglais), Daniel Burnan (Les lois de la famille), György Palfi (Taxidermie), Jean-Claude Brisseau (Les anges exterminateurs), Philippe Lioret (Je vais bien, ne t'en fais pas), Oliver Stone (World Trade Center), Guillermo del Toro (Le labyrinthe de Pan), Bong Joon-ho (The host), Jafar Panahi (Hors jeu), Rolf De Heer (10 canoës, 150 lances et 3 épouses). Les cinémas brésilien, catalan et allemand, le générique de cinéma, Ida Lupino, Jules Dassin, Michel Simon, Luis Buñuel, John Huston, Sergueï Eiseinstein, Heinosuke Gosho, Rouge de Krzysztof Kieslowski, Edmond Gréville, Norman McLaren et, en entretien, Isabelle Carré et Helen Mirren, sont des thèmes et des noms présents dans les sommaires. Quant aux dossiers, ils portent sur Douglas Sirk, le biopic, le musical oriental, le cinéma hongrois et l'histoire (Imre Kertész, Istvan Szabo, Bela Tarr, Peter Forgacs), la comédie italienne, Richard Fleischer, Hollywood années 70, la Belle Époque à l'écran et Marcel Carné.

     

    Janvier : La trahison (Philippe Faucon, Cahiers du Cinéma n°608) /vs/ Madame Henderson présente (Stephen Frears, Positif n°539)

    Février : L'ivresse du pouvoir (Claude Chabrol, C609) /vs/ Le Nouveau monde (Terrence Malick, P540)

    Mars : Le soleil (Alexandre Sokourov, C610) /vs/ Syriana (Stephen Gaghan, P541)

    Avril : La déraison du Louvre (Ange Leccia, C611) /vs/ Klimt (Raoul Ruiz, P542)

    Mai : Marie-Antoinette (Sofia Coppola, C612) /vs/ Volver (Pedro Almodovar, P543)

    Juin : Zidane, un portrait du 21e siècle (Douglas Gordon et Philippe Parreno, C613) /vs/ Cars (John Lasseter, P544, )

    Eté : Miami vice (Michael Mann, C614) /vs/ Hollywood années 70 (Le Parrain, Francis Ford Coppola, P545-546)

    Septembre : La jeune fille de l'eau (M. Night Shyamalan, C615) /vs/ Le vent se lève (Ken Loach, P547)

    Octobre : Dans Paris (Christophe Honoré, C616) /vs/ Bamako (Abderrahmane Sissako, P548)

    Novembre : Lady Chatterley (Pascale Ferran, C617) /vs/ Cœurs (Alain Resnais, P549)

    Décembre : Les infiltrés (Martin Scorsese, C618) /vs/ The last show (Robert Altman, P550)


    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Trop de points d'interrogation de part et d'autre pour que mon choix soit sûr. Les Chabrol, Sokourov, Gaghan, Ruiz, Leccia, Gordon & Parreno m'intriguent, le Mann un peu moins et le Shyamalan pas du tout. On me glisse par ailleurs dans l'oreille que Dans Paris serait le meilleur Honoré. Parmi ceux que j'ai pu voir, les S. Coppola, Ferran, Sissako m'ont quelque peu laissé sur ma faim et ce Frears et ce Lasseter m'ont agacé. Il reste alors Malick, Loach, Resnais, Scorsese, F.F. Coppola et trois de mes meilleurs souvenirs de cette année-là : La trahison, Volver et The last show. Donc, avec les réserves qui s'imposent... Allez, pour 2006 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2005)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2005 : Les Cahiers mettent en valeur cette année-là le cinéma coréen, d'Im Kwon-taek à Hong Sang-soo (par Claire Denis), le cinéma allemand (Henner Winckler, Jan Krüger, Angela Schanelec), Aviator, Million dollar baby, Broken flowers, Les amants réguliers, A history of violence et Le petit lieutenant (Xavier Beauvois) et s'interrogent sur les films de l'après 11 septembre que sont Batman begins (Christopher Nolan), L'interprète (Sydney Pollack) et La guerre des mondes (Steven Spielberg). Ils vont à la rencontre d'Amos Gitai (Terre promise), Peter Watkins, Frédéric Sojcher (Cinéastes à tout prix), Nicolas Klotz, Katsuhito Ishii (The taste of tea), Edward Yang, Abbas Kiarostami, Jia Zhangke, Lodge Kerrigan (Keane), Philippe Colin (Aux abois), Wim Wenders (Don't come knocking), Hou Hsiao-hsien, Abel Ferrara (Mary), Jacques Rancière et André S. Labarthe. Ils s'intéressent à Michael Mann, Peter Lorre, Carmelo Bene, Raymond Depardon, Jean-Pierre Gorin, Virginia Mayo, Jean-Louis Comolli, Apichatpong Weerasethakul, Arnaud Desplechin, Leo McCarey, Chris Marker, Germaine Dulac, Monte Hellman, Werner Herzog, Yasujiro Ozu, Guy Debord, Harold Lloyd, David Perlov, Avi Mograbi et au cinéma israélien, au documentaire espagnol, au cinéma dada. Ils publient des ensembles sur Rainer Werner Fassbinder et les acteurs contemporains (d'Asia Argento à Mathieu Amalric). Ils proposent enfin deux numéros exceptionnels : le 600e avec un Ciné-manga imaginé par Takeshi Kitano et 14 autres cinéastes et le 607e pour lequel Michel Piccoli est promu rédacteur en chef.
    Du côté de Positif, les numéros s'ouvrent sur les œuvres et les propos de Woody Allen, Martin Scorsese, Mike Leigh, Jacques Audiard, Clint Eastwood, Jia Zhangke, Sydney Pollack, Brigitte Roüan, Patrice Chéreau, Lodge Kerrigan, Wim Wenders, Michael Haneke, David Cronenberg, Hou Hsiao-hsien, Tommy Lee Jones, Oliver Stone (Alexandre), Ermanno Olmi (En chantant derrière les paravents), Lucile Hadzihalilovic (Innocence), Robert Guédiguian (Le promeneur du Champ de Mars), Paolo Sorrentino (Les conséquences de l'amour), Raphaël Nadjari (Avanim), Todd Solondz (Palindromes), Johnnie To (Breaking news), Pirjo Honkasalo (Les trois chambres de la mélancolie), Bill Plympton (Hair high), Pawel Pawlikowski (My summer of love), Tim Burton (Charlie et la chocolaterie), Eric Khoo (Be with me), Vincenzo Marra (Vento di terra), Ira Sachs (Forty shades of blue). Sylvie Testud et Eva Marie Saint sont également rencontrées. Des articles sont consacrés à Michelangelo Antonioni, João César Monteiro, René Clair, Kim Ki-duk, Sergueï M. Eisenstein, Thorold Dickinson, Michael Cimino, Stanley Kubrick, Peter Watkins, Roman Polanski, Guy Debord, Yves Allégret, Bollywood et la comédie cantonaise et des dossiers à Anthony Mann, Michael Powell, Orson Welles, Jean Renoir, Louis Malle, Marlon Brando et son héritage, aux "exotismes" (de Lang à Iosseliani), au documentaire (Volker Koepp, Bruno Muel, Jonathan Nossiter, Ross McElwee, Haskell Wexler, Jorgen Leth...), à la comédie française (Jean-Paul Rappeneau, Pascal Thomas, Pierre Salvadori, Fabrice Lucchini), au montage (Kevin Brownlow, Dede Allen, Pietro Scalia, Yann Dedet...) et aux Européens à Hollywood.

     

    Janvier : Aviator (Martin Scorsese, Cahiers du Cinéma n°597) /vs/ Melinda et Melinda (Woody Allen, Positif n°527)

    Février : Edvard Munch, la danse de la vie (Peter Watkins, C598) /vs/ Vera Drake (Mike Leigh, P528)

    Mars : Clint Eastwood (Million dollar baby) (C599) /vs/ De battre mon cœur s'est arrêté (Jacques Audiard, P529)

    Avril : La blessure (Nicolas Klotz, C600) /vs/ Million dollar baby (Clint Eastwood, P530)

    Mai : Sharon Stone (Broken flowers, Jim Jarmusch, C601) /vs/ The World (Jia Zhangke, P531)

    Juin : The World (Jia Zhangke, C602) /vs/ Travaux (Brigitte Roüan, P532)

    Eté : Acteurs (Asia Argento, C603) /vs/ Marlon Brando (P533-534)

    Septembre : Broken flowers (Jim Jarmusch), Le parfum de la dame en noir (Bruno Podalydès) & Une aventure (Xavier Giannoli) (C604) /vs/ Gabrielle (Patrice Chéreau, P535)

    Octobre : Les amants réguliers (Philippe Garrel, C605) /vs/ Caché (Michael Haneke, P536, )

    Novembre : A history of violence (David Cronenberg, C606) /vs/ Three times (Hou Hsiao-hsien, P537)

    Décembre : Michel Piccoli (C607) /vs/ Trois enterrements (Tommy Lee Jones, P538) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Les années se suivent et ne se ressemblent pas, celle-ci n'étant, à mon sens, pratiquement entâchée d'aucune anomalie, d'un côté comme de l'autre (à l'exception toutefois du film de Chéreau). S'il existe de meilleurs Jia Zhangke, Scorsese, Allen, Leigh ou Jarmusch, je n'en défends pas moins leurs opus 2005. Le Roüan fut pour moi une excellente surprise, tout comme le Tommy Lee Jones, mais plus marquants encore furent les films d'Eastwood, Audiard, Garrel, Haneke et Cronenberg. Enfin, ayant eu l'occasion d'apprécier d'autres titres de leur auteur respectif, je suis très curieux de découvrir Edvard Munch et La blessure. Allez, pour 2005 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (2004)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2004 : Pour les Cahiers, créent l'événement, successivement : le cinéma chinois de Tian Zhunangzhuang (Printemps dans une petite ville) à Wang Bing (A l'ouest des rails), S21, la machine de mort khmère rouge de Rithy Panh, Triple agent d'Eric Rohmer, Sarabande d'Ingmar Bergman, The Brown Bunny de Vincent Gallo et Shara de Naomi Kawase, Adieu d'Arnaud des Pallières et Clean d'Olivier Assayas, Le village de M. Night Shyamalan, Tropical malady d'Apichatpong Weerasethakul, Rois et reine d'Arnaud Desplechin (également à l'honneur pour Léo en jouant "Dans la compagnie des hommes"), Les temps qui changent d'André Téchiné et A tout de suite de Benoît Jacquot. Dans l'année sont publiés des entretiens avec Jafar Panahi (Sang et or), Kiyoshi Kurosawa (Séance), Lucrecia Martel (La niña santa), Wong Kar-wai (2046), Yousry Nasrallah (La porte du soleil) et Jonathan Caouette (Tarnation), ainsi que des textes de Jean-Louis Comolli et Arnaud Desplechin. Les rédacteurs se penchent sur les œuvres de Jacques Tourneur, Vincente Minnelli, Monte Hellman, Pier Paolo Pasolini, Jonas Mekas, Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, Sergio Leone, Peter Weir, Jean Grémillon, Béla Tarr, Samuel Fuller, Paul Verhoeven, Alan Clarke, sur le cinéma allemand, l'enseignement du cinéma, le court métrage, le documentaire, sur L'hirondelle d'or de King Hu, Les idoles de Marc'O, La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, Les oliviers de la justice de James Blue, L'homme de la plaine d'Anthony Mann. François Truffaut est au cœur du numéro d'été, Mia Hansen-Love fait un éloge de Jacques Doillon et des hommages sont rendus à Jean Rouch et à Jean-Daniel Pollet.
    Les croisements sont pour une fois peu nombreux entre les Cahiers et Positif. La seconde, qui accueille alors plusieurs nouveaux rédacteurs comme Fabien Baumann, Jean-Christophe Ferrari ou Adrien Gombeaud, recueille les paroles de Nuri Bilge Ceylan, Alejandro Gonzalez Iñarritu, Tim Burton, Patty Jenkins, Emir Kusturica, les frères Coen, Wong Kar-wai, Arnaud Desplechin, pour leurs films mis en couverture, ainsi que celles de Sofia Coppola, Eric Rohmer (sur Triple agent puis sur Murnau), Wang Bing, Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?), Marco Bellocchio (Buongiorno, notte), Cédric Kahn (Feux rouges), Emmanuel Carrère (Retour à Kotelnitch), Kim Ki-duk (Printemps, été, automne, hiver... et printemps), Quentin Tarantino (Kill Bill), Hong Sang-soo (La femme est l'avenir de l'homme), Theo Angelopoulos (Eleni), Agnès Jaoui (Comme une image), Lætitia Masson (Pourquoi (pas) le Brésil), Fernando Solanas (Mémoire d'un saccage), Michael Mann (Collateral), Park Chan-wook (Old boy), Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles), Zhang Yimou (Le secret des poignards volants), Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll (Whisky), Im Kwon-taek (La pègre), Karin Viard, Charlie Kaufman, Chu Tien-wen et Jacques Gamblin. Des textes sont consacrés à Laura Morante, Monica Vitti, Maya Sansa, Robert Bresson, Joseph Losey, Sun Yu, Victor Erice, Stavros Tornes, Jean Cocteau, Joseph L. Mankiewicz, Francis Bacon, à Sarabande de Bergman, Five d'Abbas Kiarostami, Mulholland Drive de David Lynch et Sunset Boulevard de Billy Wilder, à la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson et au cinéma polonais. Quant aux dossiers de 2004, ils concernent Jacques Tourneur, Maurice Pialat, Elia Kazan, Friedrich Wilhelm Murnau, Rainer Werner Fassbinder, Vincente Minnelli, les scénaristes, les écrans larges (du kinetoscope au CinemaScope), le passage du muet au parlant et l'érotisme.

     

    Janvier : Lost in translation (Sofia Coppola, Cahiers du Cinéma n°586) /vs/ Uzak (Nuri Bilge Ceylan, Positif n°515)

    Février : Peinture de Vann Nath (S21, la machine de mort khmère rouge, Rithy Panh, C587) /vs/ 21 grammes (Alejandro Gonzalez Iñarritu, P516)

    Mars : Eric Rohmer (Triple agent) (C588, ) /vs/ Big fish (Tim Burton, P517)

    Avril : The Brown Bunny (Vincent Gallo, C589) /vs/ Monster (Patty Jenkins, P518, )

    Mai : Maggie Cheung (C590) /vs/ La vie est un miracle (Emir Kusturica, P519)

    Juin : Tropical malady (Apichatpong Weerasethakul, C591) /vs/ Ladykillers (Joel et Ethan Coen, P520)

    Eté : François Truffaut (C592) /vs/ Sexe et érotisme (Mulholland Drive, David Lynch, P521-522)

    Septembre : Adieu (Arnaud des Pallières) & Clean (Olivier Assayas) (C593) /vs/ L'aurore (Friedrich Wilhelm Murnau, P523)

    Octobre : Basse-Normandie (Patricia Mazuy et Simon Reggiani, C594) /vs/ Eternal sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, P524)

    Novembre : Tropical malady (Apichatpong Weerasethakul, C595) /vs/ 2046 (Wong Kar-wai, P525)

    Décembre : A tout de suite (Benoît Jacquot, C596, ) /vs/ Rois et reine (Arnaud Desplechin, P526) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Deux listes avec quelques trous d'air. J'aime l'entrée en matière des Cahiers (Coppola/Panh/Rohmer) mais ensuite, je confesse plusieurs lacunes (Gallo, Weerasethakul, Mazuy). Pour le reste, le Jacquot me paraît intéressant mais bancal et surtout je déteste assez cordialement les deux films proposés conjointement en septembre. De l'autre côté, m'avaient beaucoup plu, à leur sortie, ces Iñarritu et Gondry-là. Les Kusturica, Wong Kar-wai et Desplechin de l'année, un cran en-dessous par rapport à leur régime habituel, me semblent tout de même bien figurer, tout comme Uzak. Les mentions de Murnau (comme de Truffaut en face) et de Lynch (pour ce qui ressemble tout de même à un "rattrapage" de l'oubli de 2001) sont peu contestables. En revanche, le Coen n'a pas une bonne réputation (il m'est inconnu), le Burton est un ratage et le Jenkins est plutôt moyen. C'est donc sans enthousiasme excessif que je laisse pencher ma balance. Allez, pour 2004 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma