Suite du flashback
2006 : Les Cahiers ouvrent leurs numéros successifs sur Un couple parfait de Nobuhiro Suwa, la production des films, l'image numérique, le cinéma au musée (Godard, Almodovar, Assayas, Varda, Erice, Kiarostami), Hollywood années 2000 (M. Night Shyamalan, Michael Mann, Steven Soderbergh, Michael Cimino, Clint Eastwood, Steven Spielberg, Sean Penn), Hayao Miyazaki et l'animation japonaise et la situation des salles de cinéma. Ils vont à la rencontre de Philippe Faucon, Pedro Almodovar, Sofia Coppola, Pascale Ferran, Frederick Wiseman, Alain Resnais, Kohei Oguri (La forêt oubliée), Nanni Moretti (Le Caïman), Rabah Ameur-Zaïmeche (Bled Number One), Aki Kaurismäki (Les lumières du faubourg), Takeshi Kitano (Takeshis'), Bruno Dumont (Flandres), Richard Linklater (A scanner darkly), Gus Van Sant (Mala noche), Jean-Marie Straub et Danièle Huillet (Ces rencontres avec eux), Paul Verhoeven (Black book). Ils s'arrêtent sur Good night, and good luck. de George Clooney, L'ivresse du pouvoir de Chabrol, Dans Paris d'Honoré et sur les films politiques hollywoodiens (Syriana de Stephen Gaghan et Munich de Steven Spielberg). Ils reviennent sur L'aurore de Murnau, Robert Kramer, le Hollywood des années 70 et George Cukor. Ils enquêtent sur le cinéma allemand, le cinéma japonais et la Femis. Ils publient des écrits sur Jean-Claude Rousseau, Ida Lupino, Jorge Furtado, Michal Rovner, Nam June Paik, Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi, Luis Buñuel, Roberto Rossellini, William Friedkin, Valère Novarina, Joaquin Jorda, Cindy Sherman et Ernst Lubitsch. Enfin, ils intègrent dans leur rédaction Hervé Aubron, Eugenio Renzi et Cyril Neyrat.
En janvier, Positif publie la deuxième partie d'un texte entamé en décembre et signé par... Luc Moullet, en mars, de façon posthume, deux écrits de Barthélémy Amengual, et en novembre un de Stanley Cavell. La revue salue les sorties de Munich, du Nouveau Monde et de Cars. Elle propose des entretiens avec Stephen Frears, Stephen Gaghan, Raoul Ruiz, Pedro Almodovar, Ken Loach, Abderrahmane Sissako, Alain Resnais et Robert Altman, dont les films se retrouvent en couverture, avec les cinéastes également soutenus par les Cahiers que sont Nanni Moretti, Sofia Coppola, Bruno Dumont, Aki Kaurismäki et Martin Scorsese, mais également avec Atom Egoyan (La vérité nue), Cristi Puiu (La mort de Dante Lazarescu), Bennett Miller (Truman Capote), Christian Volckman (Renaissance), Edgar Reitz (Heimat 3), Thomas Clay (The great ecstasy of Robert Carmichael), Michael Winterbottom (Tournage dans un jardin anglais), Daniel Burnan (Les lois de la famille), György Palfi (Taxidermie), Jean-Claude Brisseau (Les anges exterminateurs), Philippe Lioret (Je vais bien, ne t'en fais pas), Oliver Stone (World Trade Center), Guillermo del Toro (Le labyrinthe de Pan), Bong Joon-ho (The host), Jafar Panahi (Hors jeu), Rolf De Heer (10 canoës, 150 lances et 3 épouses). Les cinémas brésilien, catalan et allemand, le générique de cinéma, Ida Lupino, Jules Dassin, Michel Simon, Luis Buñuel, John Huston, Sergueï Eiseinstein, Heinosuke Gosho, Rouge de Krzysztof Kieslowski, Edmond Gréville, Norman McLaren et, en entretien, Isabelle Carré et Helen Mirren, sont des thèmes et des noms présents dans les sommaires. Quant aux dossiers, ils portent sur Douglas Sirk, le biopic, le musical oriental, le cinéma hongrois et l'histoire (Imre Kertész, Istvan Szabo, Bela Tarr, Peter Forgacs), la comédie italienne, Richard Fleischer, Hollywood années 70, la Belle Époque à l'écran et Marcel Carné.
Janvier : La trahison (Philippe Faucon, Cahiers du Cinéma n°608) /vs/ Madame Henderson présente (Stephen Frears, Positif n°539)
Mars : Le soleil (Alexandre Sokourov, C610) /vs/ Syriana (Stephen Gaghan, P541)
Avril : La déraison du Louvre (Ange Leccia, C611) /vs/ Klimt (Raoul Ruiz, P542)
Mai : Marie-Antoinette (Sofia Coppola, C612) /vs/ Volver (Pedro Almodovar, P543)
Juin : Zidane, un portrait du 21e siècle (Douglas Gordon et Philippe Parreno, C613) /vs/ Cars (John Lasseter, P544, là)
Eté : Miami vice (Michael Mann, C614) /vs/ Hollywood années 70 (Le Parrain, Francis Ford Coppola, P545-546)
Septembre : La jeune fille de l'eau (M. Night Shyamalan, C615) /vs/ Le vent se lève (Ken Loach, P547)
Octobre : Dans Paris (Christophe Honoré, C616) /vs/ Bamako (Abderrahmane Sissako, P548)
Novembre : Lady Chatterley (Pascale Ferran, C617) /vs/ Cœurs (Alain Resnais, P549)
Décembre : Les infiltrés (Martin Scorsese, C618) /vs/ The last show (Robert Altman, P550)
Quitte à choisir : Trop de points d'interrogation de part et d'autre pour que mon choix soit sûr. Les Chabrol, Sokourov, Gaghan, Ruiz, Leccia, Gordon & Parreno m'intriguent, le Mann un peu moins et le Shyamalan pas du tout. On me glisse par ailleurs dans l'oreille que Dans Paris serait le meilleur Honoré. Parmi ceux que j'ai pu voir, les S. Coppola, Ferran, Sissako m'ont quelque peu laissé sur ma faim et ce Frears et ce Lasseter m'ont agacé. Il reste alors Malick, Loach, Resnais, Scorsese, F.F. Coppola et trois de mes meilleurs souvenirs de cette année-là : La trahison, Volver et The last show. Donc, avec les réserves qui s'imposent... Allez, pour 2006 : Avantage Positif.
A suivre...
Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma
Commentaires
C'est qui à poil sur la couverture de positif ? Tu l'as en grand format ? :P
Allez, Rémi, cadeau :
http://indexpositif.free.fr/onepage.php?lapage=0&larevue=POS&num=542
Et vous, mes chères lectrices, vous avez Garrel et Duris sur la couverture des Cahiers...
Honnêtement, j'aurais un peu de mal à choisir sur la série 2006. Je trouve la série de Positif plus équilibrée mais si Les Cahiers ont choisi quelques bizarreries (Zidane, Shyamalan), ils ont, pour moi, le bon goût de retenir Le Soleil et Dans Paris. Je regrette l'absence du Moretti de l'année que je trouve extraordinaire. Il faudrait d'ailleurs que je songe à aller voir son dernier opus, histoire d'avoir un avis...
Oui Antoine, ton avis sur Habemus Papam serait le bienvenu. Quant à moi, c'est bel et bien ce Caïman que je me dois de rattraper... De même que le Sokourov.
Et si je dois émettre un regret à mon tour, ce serait plutôt l'absence en couverture des Lumières du faubourg, l'un des plus beaux Kaurismäki à mon sens, dans le prolongement de L'homme sans visage.
Sur Habemus Papam, celui de mon compère arrive en tout cas.
Effectivement, Les Lumières du faubourg, cela manque aussi. Je n'y avais pas pensé.
Au fait : c'est bien "L'homme sans passé" et non "L'homme sans visage" (ou alors "Les yeux sans visage" mais là on quitte la Finlande).
Bien sûr...
Bon, je vois que tu as publié un papier que j'attendais. Je trouve le moment idoine pour lire cela et j'y reviens.
ok, prend ton temps pour lire tout ça...