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En couverture de(s) Cahiers/Positif

Au moment où ce blog peine à trouver son second (ou troisième ou quatrième...) souffle, je publie avec plaisir un texte (lien ci-dessous) du Dr Orlof permettant de réactiver une série dont le précédent numéro remontait à août 2012. Souhaitons que ces lignes ne servent pas de conclusion tardive mais, au contraire, encouragent d'autres cinéphiles, "cahiéristes" ou "positivistes", à contribuer à leur tour...


Une couverture à soi, un numéro fétiche


#12, MA VIE EN REVUE(S) (Cahiers du Cinéma, n°458, juillet-août 1992)
par le Dr Orlof
"Je ne me souviens pas avoir ressenti un jour un choc précis en découvrant la couverture d’une revue de cinéma. Rien, du moins, qui aurait pu me faire adhérer d’un bloc à une communauté d’esprit ou à l’une de ces chapelles qui font le charme de l’histoire de la cinéphilie. Je dois même avouer que si l’aimable hôte de ces lieux ne nous avait pas expressément imposé un choix entre Cahiers du cinéma et Positif, j’aurais volontiers sélectionné aujourd’hui la couverture du n°45 de Mad Movies de Janvier 87..." (LIRE LA SUITE)

#11, SPÉCIAL CARAX (Cahiers du Cinéma, supplément au n°448, octobre 1991)
par Ludovic Maubreuil (ICI)

#10, DES COUVERTURES ET TROIS COULEURS : LE BLEU ET LE NOIR, AVEC UN PETIT PAN DE JAUNE
par Pascal Manuel Heu (ICI)

#9, JAUNE ROHMER (Cahiers du Cinéma, n°322, avril 1981)
par Buster (ICI)

#8, LE VISAGE DE YUN JUNGHEE (Positif, n°595, septembre 2010)
par Oriane Sidre (ICI)

#7, UN PUBIS EN VITRINE (Positif, n°542, avril 2006)
par Fabien Baumann (ICI)

#6, DE CASINO À SCREAM ET DE MARTIN SCORSESE À SKEET ULRICH (Cahiers du Cinéma, n°500, mars 1996 / Cahiers du Cinéma, n°515, juillet-août 1997)
par Phil Siné (ICI)

#5, EN AVANT, JEUNESSE (Cahiers du Cinéma, n°204, septembre 1968)
par Griffe (ICI)

#4, JAMES STEWART, L'HOMME DE MAINS EN COUVERTURE (Cahiers du Cinéma, n°356, février 1984 / Positif, n°509-510, juillet-août 2003)
par Vincent - Inisfree (ICI)

#3, SANDRINE BONNAIRE, UNE FLEUR ROSE DANS LES CHEVEUX (Cahiers du Cinéma, n°353, novembre 1983)
par Jean-Luc Lacuve (ICI)

#2, LE DOSSIER EASTWOOD (Cahiers du Cinéma, n°674, janvier 2012)
par David Davidson (ICI)

#1, LE MASQUE D'ARGILE DE TIM ROBBINS (Positif, n°377, juin 1992)
par moi-même (ICI)


cdcpositifdbcouve.jpgA PROPOS DE CE PROJET :

Il y a quelques mois de cela, alors que j'arrivais au bout de mon énumération en parallèle des couvertures de ces deux revues de cinéma sexagénaires que sont les Cahiers du Cinéma et Positif, me vint l'idée de prolonger l'expérience sous une autre forme, collective cette fois-ci. Toujours dans l'espoir d'aborder par la bande leur histoire, j'ai pensé qu'il serait possible de partir de quelques unes de leurs couvertures et de revisiter le contenu des pages qui les suivent pour dire à la fois ce qu'elles sont (ou ce qu'elles ont été) et ce qui nous lie (ou ce qui nous a lié) à elles. Que ce lien entre les lecteurs et ces deux titres soit récent ou immémorial, indéfectible ou coupé, il doit pouvoir être traduit en quelques mots et éclairer sur les apports et leurs mérites respectifs. Proposer des contributions aussi diverses que possible devrait ainsi permettre de dessiner des contours qui prendraient la forme d'un hommage, teinté, ou pas, de nostalgie.

J'invite donc mes lecteurs, fidèles ou de passage, mes camarades blogueurs, et plus généralement toute personne intéressée qui serait assez familière avec l'une des deux revues pour posséder un numéro orné d'une couverture qui lui est chère, à me contacter (soit directement, soit par le biais des commentaires, soit par le lien "Me contacter" disponible au bas de ma colonne de droite) et à me transmettre un texte de son cru portant sur l'objet en question. Je me ferai alors un plaisir de le publier sur ce blog, afin d'alimenter une série dont la périodicité reste bien sûr à définir mais que j'espère assez longue. Je laisse bien évidemment aux auteurs le choix de la longueur de leur note, rappelant seulement que l'idée est de mettre en avant une couverture des Cahiers ou de Positif et d'aborder plus ou moins brièvement le contenu pour, idéalement, exprimer les raisons d'un attachement.

En espérant que cette proposition retienne votre attention à vous, lecteurs, réguliers ou intermittents, anciens ou nouveaux, des Cahiers du Cinéma et/ou de Positif... (*)

 

(*) : Les commentaires sous chaque page de contribution sont intentionnellement fermés. Ils restent en revanche ouverts, bien sûr, sous cette note mise à jour au fil des nouvelles publications. L'idée est de centraliser ces commentaires, d'une part, pour que les auteurs s'informent facilement de ce qui peut être écrit à leur propos, et, d'autre part, pour ne faire qu'un seul et unique fil de discussion.

Commentaires

  • Bah moi j'étais plutôt Starfix vs Mad movies
    OK je sors
    Bon courage pour ton nouveau projet

  • Moi qui comptait te faire reprendre la plume, c'est raté...

  • Je commente ici ton article sur la couverture "The Player" de Positif vu qu'on ne peut pas commenter directement l'article en question. "... je fus alors sidéré de voir qu'une revue de cinéma mensuelle pouvait consacrer plus de la moitié de son espace à parler d'Orson Welles, sans raison particulière du point de vue de l'actualité", j'avoue qu'en tant que quasi non-lecteur de Positif j'ai été pareillement (et tardivement, honteusement tardivement) sidéré de voir dans le dernier numéro un article complètement gratuit, ne répondant à aucun impératif d'actualité, qui comparait Les Herbes Folles à L'Aventure de Madame Muir. Cette liberté éditoriale a quelque chose de fascinant et de réjouissant. Après sur le contenu des articles c'est beaucoup plus inégal que les Cahiers (qui gardent largement ma préférence) : les très bons articles (cf. celui dont je viens de parler) côtoient des critiques parfois complètement vides qui se contentent de répéter toutes les étapes du scénario d'un film sans ne rien en dire... Mais la gratuité des retours sur le passé a quelque chose de génial, on est d'accord.

  • J'ajouterai qu'il est rare que ces retours vers le passé ne donnent pas envie de se (re)pencher sur les œuvres évoquées. De ce point de vue, je préfère d'ailleurs, en général, leurs dossiers sur des cinéastes que sur des thèmes.
    Toutefois, je trouve, moi aussi, que les écrits sont inégaux selon les auteurs. Plus en tout cas qu'ils ne le furent par le passé. Il me semble aussi que le nombre d'intervenants a augmenté, ce qui accentue peut-être cette impression (le groupe des Cahiers semble plus "compact" et homogène). Mais c'est plutôt du côté des notules (les "autres films du mois, de A à Z"), je trouve, qu'il manque souvent quelque chose ces derniers temps.
    Cela dit, on arrive toujours à distinguer, chaque mois, une poignée de textes : dernièrement, le dossier Ruiz, la critique de F. Gaffez sur Take shelter, celle de Masson sur Bullhead (même si je n'aime pas le film) etc. (mais pas encore lu la moitié du numéro de mars...)

  • Au niveau pratique : pas de commentaires possibles sous la page dédiée à mon texte, c'est vrai. J'y réfléchis encore mais je pense que je vais laisser comme cela car lorsque je publierai de la sorte les contributions extérieures, il sera difficile, pour les auteurs invités, de suivre ce qui s'écrit à leur propos et d'y répondre immédiatement.
    Je crois donc que les commentaires resteront fermés sous les textes en question. Pour les échanges, je garderai seulement ce fil sous cette note, qui sera réactualisée au fil des publications.

    Sans avoir encore lancé de campagne de pub ni fait le tour de mes demandes ciblées, j'ai, à ce jour, avec plaisir, reçu 8 ou 9 accords de principe ou promesses de "réflexion". Comme dirait l'autre, "Je compte sur vous !"

  • J'y réfléchis encore même si je ne ferai pas de promesse trop hâtive.

    Concernant l'impossibilité de commenter, ça ne me semble pas être un problème. Surtout qu'on peut causer ici tranquillement.

    Et pour rajouter un mot sur les articles parfois un peu creux de Positif (impression d'un lecteur absolument pas fidèle à la revue), je songeais dans le numéro de mars à la critique de "38 témoins", par exemple, un papier de deux pages, positif, qui à mes yeux se contente un peu de dérouler le fil des actions du film avec quelques descriptions paraphrastiques assez inutiles d'une poignée de plans ou de quelques ambiances...

    Je serais curieux de lire leur critique de Take Shelter.

  • Je ne l'avais pas encore lu. Ce que tu dis n'est pas faux. A force de coller à l'histoire et de la raconter, on en oublie de nous expliquer pourquoi "38 témoins" serait un "grand film".

  • Malheureusement, je n'ai jamais été marqué par une couverture des Cahiers ou de Positif, je n'ai pas vraiment grandi avec ça. Il y avait une fille qui m'avait offert un numéro de Positif sur Clint Eastwood parce que je lui avait dit que j'avais aimé Minuit dans le jardin du bien et du mal, mais je ne l'avais pas lu.

  • Merci asketoner pour ces utiles précisions qui m'éviteront donc une relance. Peut-être qu'il faudrait aussi penser à créer une rubrique "Comment j'ai très bien vécu ma cinéphilie sans les Cahiers ni Positif"...

  • Le critique de Fabien Gaffez sur Take Shelter est fantastique! Je l'ai quelque par... Trouver. Il parle comment Nichols a su renouveler le jeune cinema independant et apres il le compare a La Balade sauvage (Malick), Signes (Shyamalan), La Derniere Vague (Weir) et finalement a Rencontres du troisieme type (Spielberg). Je trouve que Gaffez est un des plus Cahiers-iste critique a Positif. Il a ausi un bon blog sur le cinema : http://etat-critique.tumblr.com/

  • Hé Hé... Ce serait assez amusant, David, d'essayer de déterminer quel est le plus cahieriste des critiques de Positif et quel est le plus positiviste des critiques des Cahiers. Quoi qu'il en soit, je te rejoins à propos du texte de Fabien Gaffez sur Take Shelter et de ses écrits en général, qui font de lui l'un des meilleurs rédacteurs de la revue. J'avais déjà mis ses deux "tumblr" en lien sur ma colonne de droite : "Etat critique" et "Le mouton électrique".

  • Petite correction à venir dans le texte de David, pour lever une ambiguïté à propos de "Firefox", qui n'a pas été mis en couverture dans les années 80, mais plus tard (erreur de traduction sans doute).

  • Ah, cela m'étonnait aussi pour "Firefox", surtout à l'époque. Très beau texte que celui de David. De mon côté, j'ai récupéré le Cahier et le Positif qui me motivent, faut encore que je m'y mette :).

  • Oui, et très instructive cette vision d'outre-Atlantique. Vivement le #3 ! (qui le proposera ? suspense..., allez Vincent, au boulot !)

    Après vérification, pas de couverture pour Firefox en 82, mais une photo tirée du film pour orner un numéro de 98, consacré à Eastwood. Les spécialistes des Cahiers me reprendront peut-être mais il me semble que le rapport au cinéaste dans les années 80 est le même qu'à Positif : intérêt qui devient marqué avec Honkytonk Man, premier entretien ou ensemble au moment de Tightrope puis première couve pour Bird.

  • Il faudrait effectivement créer un espace pour ceux qui ne lisent pas ou pas vraiment Les Cahiers du cinéma ou Positif - ce qui ne veut pas dire que ces revues ne jouent pas un certain rôle dans leur cinéphilie. Ainsi, je pourrais participer à ce projet collectif. Bon, de toute façon, c'est pas pressé, en ce moment, je n'ai le temps de rien...

  • C'est noté Antoine. Si du temps se libère plus tard (j'espère que cette série va durer) et si l'inspiration vient tout de même, n'hésites pas... (idem pour ta "moitié" de De son cœur, Nolan :))

    Ce soir, sauf contretemps, publication du N°3.

  • Excellent le texte de Jean-Luc Lacuve, et excellente la citation de Toubiana. Merci !

    J'ai trouvé la couv' qui pourrait me servir, reste plus qu'à plancher ! à voir..

  • Meme plus que la nouvelle vague Francaise (donc j’adore Rohmer) et Pialat, mon vrais amour du cinema Francais c’est ma decouverte de Garrel et son “J'entends plus la guitare” – c’est come du Lou Reed avec du coeurs. Je souviens que dans les Cahiers a le temps Toubiana la aussi bien aimer et que Delorme aime aussi son nouveaux film Un été brûlant. Le DVD en Anglais Philippe Garrel x 2 avec Guitare et Les baisers de secours et un vrais joie.

  • Rémi : C'est vrai, Jean-Luc a fait remonter à la surface une citation (de Bergala, et non de Toubiana :)) qui donne à réfléchir, un passage remarquable qui donne envie de se procurer le texte en entier.
    Quant à toi, j'espère que tu vas trouver ton angle d'attaque pour nous proposer quelque chose...

    David : "J'entends plus la guitare", c'est également le premier Garrel que j'ai pu voir (et l'un de ceux que j'ai le plus apprécié, avec "Le vent de la nuit", "Sauvage innocence", "Les amants réguliers" et "Un été brûlant"). Auteur Cahiers, bien sûr, qui a longtemps été attaqué dans les colonnes de Positif, jusque dans les années 90. Il n'y a jamais eu de couverture ni d'entretien avec lui. Mais bon, Jacquot vient d'avoir le sien alors, sait-on jamais...

  • L'ensemble du texte de Bergala est, comme très souvent, remarquable. En plus, il vient le 10 mai à Caen commenter les Wang Bing.

    Amitiés aux membres du panoptique... et vacances jusqu'au 22 pour voter et reprendre le chemin des salles.

  • J'ai toujours confondu les noms de Serge Toubiana et Alain Bergala, mea culpa ! :D

  • L'ensemble du texte de Bergala est, comme très souvent, remarquable. En plus, il vient le 10 mai à Caen commenter les Wang Bing.

    Amitiés aux membres du panoptique... et vacances jusqu'au 22 pour voter et reprendre le chemin des salles.

  • hello,

    Comment ça, je me répète ! il est temps que les vacances arrivent.

  • Bonnes vacances, Jean-Luc.

    Rémi, moi c'est Tessé et Tesson. :)

  • Superbe la couverture des Cahiers avec Sandrine Bonnaire, ça serait aujourd'hui... Curieusement, le premier numéro de la revue que j'ai acheté, c'est celui un peu après de janvier 84 qui mettait "A nos amours" en couverture avec le Godard ("Prénom Carmen"). A cette période, Bonnaire ne m'emballait pas et Pialat guère plus. Je n'ai toujours pas vu le film mais depuis l'article de Jean-Luc, j'ai commandé le DVD :) Il n'est jamais trop tard.

  • Tiens, pourtant "A nos amours", c'est souvent la porte d'entrée pour en commencer avec Pialat. D'ailleurs, c'est peut-être pour ça : tu es passé par la fenêtre, et ça ne t'as pas plu... En recommençant ainsi depuis le début, ça s'arrangera peut-être :)

  • Pour être complet, je suis venu à Pialat avec "Van Gogh" qui est peut être une porte plus à ma taille :)

  • Normal, Van Gogh, c'est le western de Pialat.

  • Exact ! La fameuse scène de la danse arrive tout droit de "Fort Apache". Tu penses comme je suis sensible à ce genre d'argument. Bon, c'est ce soir que je regarde, enfin, "A nos amours"...

  • Tu tombes bien : Jimmy Stewart s'est affiché tout à l'heure.

    Pour Van Gogh : la danse, la lumière, l'espace, l'époque...
    Bonne séance d'A nos amours.

  • Bonjour Edouard,
    Je viens enfin de prendre le temps de lire le premier texte, le tien donc, et... mazette : un texte des origines ! Beaucoup de plaisir à le lire avec cette scène de découverte de la couverture (découverture ?), ça m'a fait un bel effet, avec une empathie accrue via "La Sentinelle" et Cassavetes, dont je ne me souvenais plus les avoir découverts "en même temps". Deux impressions plus que fortes, mais maintenant dissociées dans le souvenir. Billet vécu de manière assez jubilatoire donc. (

  • "Découverture", joli... Cela risque d'être le maître-mot de cette série, car il est en effet plus "facile" de se lancer en choisissant de revenir sur le moment de cette découverte pour chacun. Mais cela n'a pas non plus toujours lieu de manière aussi nette... Et j'espère que l'on pourra lire dans le lot des textes en rapport avec des numéros choisis pour leur importance "a posteriori", des numéros anciens que les contributeurs n'ont pas pu lire à l'époque par exemple. Il ne s'agit pas de se limiter à une série de "coups de foudre".

    Prends le temps de lire les autres, cela devrait te donner envie d'écrire quelque chose à ton tour... :-)

  • Très bon texte de Griffe, bravo :)

    Et juste en passant, les Cahiers semblent justement sortir de l'admiration béate pour le cinéma américain maniéré, cf. dans le dernier numéro, celui du mois de mai 2012, le formidable article de Stéphane Delorme ("Les experts (de la poudre aux yeux)") qui règle leur compte aux Millénium, Drive, La Taupe et autres films de Nolan avec un brio revitalisant.

  • Merci, Rémi. Oui, j'ai vu mais pas encore lu ça. Il était temps !

  • Je n'ai pas lu le texte de Delorme, mais cela faisait longtemps qu'un article (couplé avec son édito, également signé Delorme) n'avait été autant commenté sur le net.

  • Faut dire que tout le monde – enfin, tout le petit monde cinéphile, c’est-à-dire pas grand-monde – attend tellement qu'il se passe quelque chose sur le front de la critique que forcément, quand l'un des noms les plus en vue de la critique parisienne, le rédac' chef des « Cahiers du cinéma » en personne tape du poing sur la table, il y a comme une ride à la surface du lac.
    Bon, mais quand on lit l'article, on déchante méchamment. Ça manque d’idées neuves. Ce constat de Delorme, qu’en gros certains réalisateurs qui ont « la côte » sont surévalués, j’ai l’impression qu’on nous le refait régulièrement depuis au moins vingt ans, avec les mêmes reproches (cinéma de petit malin conceptuel et décharné) et les mêmes références (la leçon de Renoir et Rossellini, l’importance de s’intéresser au monde et à l’humanité).
    Rien n’est faux en soi dans ce constat (à part l’érection d’Aronofsky comme petit malin en progrès sous prétexte qu’il aurait commencé à regarder autour de lui, ce qui reste à prouver), mais on retombe dans le réflexe critique habituel consistant à mettre une barrière entre soi (qui ne s’en laisse pas conter) et les autres (baptisés ici geeks) sans que s’exprime nulle part d’où « on » parle (le statut de rédacteur aux « Cahiers » suffit-il pour parler si hautement ?) et qui sont, sociologiquement parlant, ces autres qui se trompent, ce qui peut-être nous apprendrait quelque chose sur leur erreur. Mais non, l’article de Delorme se contente de les traiter d’autistes en adoration devant quelques cinéastes prétentieux, doués certes, mais pas tant que ça… Tout ça pour ça !
    Delorme critique ces films avec tellement de sérieux que la question que je me pose est : pourquoi en parler autant ? Si c’est pour se lamenter du succès de Fincher, on n’a pas fini de pleurnicher, parce que le cinéma qui fonctionne sur la crânerie et l’intimidation (et « Black Swan » en fait bel et bien partie), ça ne date pas d’hier et ça ne finira pas demain. D’ailleurs, une vague conscience de la parfaite inutilité de cette bataille se ressent dans les dernières lignes de l’article où Delorme parle pour la première fois de lui, évoquant sa déception devant ce que le « monde » (cinéma compris, j’imagine) devient. Il faudrait partir de là plutôt que de « Drive », non ?

  • J'e n'est pas encore lu la critique en question, donc j'attend avec impatience pour qu'il sort ici a Toronto. Pour moi, Les Cahiers sont a bon fenetre a la cinephilie Parisenne, c'est interesant a entendre leur gout sur le cinema Americain (leur gout est diferent sur le subject que le press ici), c'est interesant a apprendre a propos les nouveaux film Francais qu'il ecrit a propos qui ne viendrait jamais ici (habituellement je Youtube les bande-annonce), et c'est amusant de voir les combat entre Cahiers et Positif (Cahiers n'aime pas 2 Days in New York, Shame, Turin Horse, Benoit Jacquot; Positif les aiment tellement). Jean Douchet ecrit dans son beaux livre "French New Wave" (probablement "Nouvelle Vague Francaise", je les lu en Anglais), "En difference de Positif, Cahiers du Cinema est une revue de, a propos, et pour les jeune. C'est bizare aujourdhui d'entendre des attack d'etre obscur, intellectuel, et ennuyeux." Je trouve que ca c'est vraie aux point que d'efois la revue se lie come il est ecrit par des ados Americain (Machete? Abrams?? Twilight???). Mes c'est une bonne critique, une critique iconoclast, une qui dit, oui, on vas encore aux cinema pour se perdre dans sa magie, et on devrait pas nous lancer a des false-dieux. Ce qui est bon a propos Delorme c'est la continuiter entre ses critique. Comme Ciment a Positif, il n'ecrit pas trop dedans la revue (il y a un bon equipe) donc quand il ecrit quelque chose, on ecoute. Et ses gouts et position sont bien elaborer pour n'importe de qui qui a commencer le lire quand il a devenue redacteur en chef en Septembre 2009, et meme avant sa quand il etait seulement un critic - son critique continue le style de Serge Daney. Et depuis se temps des bon critique dans Cahiers inclus: sur les martyrologue (Hellman, Cimino, Ferrara), le utopie de cinema (Coppola, Corman, Eastwood), un regard aux vieux nouvelle vague et sur le futur du cinema francais, un bon sommaire des anner 2000, et 3 bon sommaire fin-d'anner. [j'espere que mon Francais est passable.]

  • Je ne connais pas assez bien Delorme et ses écrits et je n'ai toujours pas lu son texte sur les experts, mais il me semble que, effectivement, c'est une certaine tradition de lancer ce genre de pavé, en se positionnant contre quelques films (à Positif, on le fait aussi, mais, différence de taille, ce dernières années, en se positionnant "pour"). Je me trompe peut-être mais le papier a fait réagir surtout à cause de son passage sur les "geeks" et à cause du tri qu'il opère entre des cinéastes assez proches.
    Mais c'est peut-être l'édito qui est le plus important dans tout ça, car il touche lui au fonctionnement de la revue elle-même, va apparemment à l'encontre de quelques habitudes rédactionnelles et aurait donc plus de conséquences dans l'avenir.
    Et derrière, il y a donc cette question : que "devrait être" une revue de cinéma aujourd'hui ? Il y aura toujours le problème de l'élection de tel ou tel film, plutôt qu'un autre (problème qui se posera de plus en plus si les Cahiers se radicalisent encore ?), et dans l'autre sens, il faut éviter de donner l'impression de ne vouloir "rien rater" des grands auteurs et de les protéger excessivement sans jamais de remise en cause (tendance Positif ?). Comment se débrouiller, sachant qu'une rédaction n'est pas un blog où la subjectivité s'affiche confortablement ? Peut-être un équilibre des voix, laisser apparaître, sous forme d'interventions contradictoires, les débats qui déchirent. Au risque de perdre le lecteur ? Je ne pense pas. Si les revues s'accordent sur le fait que leur influence en amont des films a énormément diminué, alors elles devraient pouvoir s'engager dans cette voie de réflexion. Dans le temps, M. Ciment aimait se moquer de la manie de Télérama de publier des "pour" et des "contre", en prenant exemple sur Full metal jacket je crois. A mon avis, il avait tort. Bannir ce choix éditorial dans sa revue provoque une certaine uniformité, une unanimité de façade et un polissage des avis exprimés. Ce pourrait être une des voies à prendre, il me semble...

  • "laisser apparaître, sous forme d'interventions contradictoires, les débats qui déchirent."

    Voilà un très beau programme, Edouard ! Malheureusement, tout le monde est tellement paumé que personne n'a envie que ça se voit, en révélant ses hésitations, avec le risque d'avoir eu tort... C'est pourtant la première chose à faire si on veut aller de l'avant : reculer pour élargir son champ de vision, en se comprenant dedans. Et cela, seul le dialogue, le débat, la contradiction peuvent le rendre possible.

  • En plus, je suis persuadé que ce ne serait pas incompatible avec le maintien d'une ligne éditoriale claire et l'établissement d'une hiérarchie. Il faudrait trouver une forme entre les tables-rondes qui se faisaient dans les revues dans les années 60/70 et les espaces d'échanges sur le net, tout en gardant la spécificité de la critique papier. Pas facile donc. Il faudrait aussi prolonger la vie des films dans les revues. Sortir de la tyrannie de l'actualité, ce n'est pas seulement se tourner vers le passé mais revenir sur les mêmes films sur plusieurs numéros. Il n'y a qu'à voir sur le net : aujourd'hui encore, un débat autour de "Drive", ça agite autant qu'au moment de la sortie en salle.

  • Aux Cahiers je me sens toujours surpris par les chois de Delorme. Come, par example, il dit dans son edito d'Avril que le film du mois et peut-etre "Touki Bouki (un film avec un assez drole de nom) du realisateur de Senegalese, Djibril diop Mambéty (un realisateur que j'ai jamais entendu apropos). Quand je pense du revue je ne pense pas a les films "évident" (oui, je vais voir le Skolimowski, Bonello, et von Trier) mes aux films aberrante. Récemment, de ce que je penser, il a ecrit apropos, et a aimer, "My Week with Marilyn", "The Twilight Saga: Breaking Dawn - Part 1", et "Restless"; et il a etait déçu par "Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides" et "Devil". Habituellement je ne verais pas plusieurs de ses films, mes se qu'il dit est interessant, ca agrandit le conversation, et je ne peux pas souvenir jamais etre decu avec ses choix.

  • Je vous suis tout à fait, Edouard. Mais pour que les débats ne s'en tiennent pas à des échanges de points de vue figés dans le goût personnel (ce qui n'a pas tellement de sens dans une revue de cinéma censée tenir un propos relativement collectif), il faudrait que les discussions sur les films en entraînent d'autres sur ce qui se fait, s'écrit, se pense ailleurs que dans les cercles critiques ou cinéphiliques. Et ça pose le problème de la spécialité : un spécialiste (ou un "expert" comme dirait Delorme), c'est quand même une aberration. Dans le débat entre Godard, Kast, Rivette, Rohmer, sur "Hiroshima mon amour", les références fusent, chacun tente de définir le moment historique que marque le film de Resnais, ce qu'il rend obsolète, ce qu'il ouvre comme perspectives, à quelle école il se rattache, etc. Mais ce sont des cinéastes qui parlent ! Personnellement, je pense qu'il faudrait davantage faire intervenir les cinéastes, non pour qu'ils répondent à ces traditionnelles questions qui flattent leur vanité, mais pour qu'ils inventent, via l'écriture et la photographie, des choses qui prolongent et éclairent leur travail cinématographique.

  • David : Ces choix provocateurs qui reviennent de temps à autre, qu'ils concernent des blockbusters ou des émissions de TV, c'est un peu une marque de fabrique des Cahiers. On a parfois du mal à distinguer d'une part, la véritable curiosité, l'envie d'ouverture et de croisement, et d'autre part, la concession à la mode et l'appel vers de nouveaux lecteurs.

    Griffe : Pour que les différents jugements n'empêchent pas le mouvement collectif de se faire, il faudrait peut-être introduire une dose de proportionnelle, laisser un petit espace aux avis contraires.
    Quand à ce statut de "spécialiste", il englobe tellement de choses... On parle d'universitaire, de quelqu'un qui ne voit qu'un seul type de film, de critique qui connaît parfaitement tel sujet ? Difficile de définir clairement, donc difficile de vouloir s'en passer. D'autant plus que des "spécialistes" d'un genre par exemple, peuvent donner des éclairages stimulants. C'est certainement, là encore, une question de dosage de rédaction.
    Enfin, pour ce qui est de la place laissée à la parole des cinéastes, effectivement, introduire un exercice différent de l'entretien habituel autour d'un film serait intéressant. Il est vrai que la formule critique + entretien pour mettre en avant les films du mois apparaît routinière et que les propos tenus ne sont pas toujours à la hauteur. Sans vérifier, dans les derniers Positif, par exemple, je retiens ceux de Jeff Nichols parce que le film et le cinéaste me paraissent passionnants ou ceux de Jacquot car c'est une "première fois" longtemps retardée et qu'il y a donc un "passé des relations" derrière.
    Bon, il ne faut pas oublier non plus que les grands entretiens des années 50/60 avaient l'avantage d'être rares et donc d'autant plus spectaculaires. Recueillir la parole d'Hitchcock, de Huston ou de Lang tous les cinq ans ce n'était pas la même chose que de retrouver Eastwood ou Allen tous les ans.

  • Un autre excellent découverture.
    Je me demande toujours a quelle realisateurs Cahiers vas donner leur special N.700 (qui vas sortir asser bientot)? J'ai pas lue le cine-manga par Takeshi Kino (N.600), donc j'ai entendu il etait décevant.

  • Oui, belle couverture que ce numéro 500 choisi par Phil Siné.
    Personnellement, pas lu non plus le numéro préparé par Kitano. Pour le n°700 ? Je les vois bien proposer à Coppola ou Cronenberg.

  • Dans le nouveaux couverture par Fabien Baumman, j'aime bien quand il dit : "Pourquoi ? Pour son magnifique pubis féminin, bien sûr !" C'est le fameux Positif-ien intérêt dans le eroticism, come on peut voir recenment dans la revue avec leur admiration avec Léa Seydoux et Jessica Chastain.

  • La présence de l'érotisme, c'était l'une des grandes caractéristiques du Positif des années 60. Aujourd'hui, en passer par là se révèle beaucoup moins subversif qu'à l'époque. La revue, depuis les années 70 a d'ailleurs placé cette préoccupation au second plan. Les rencontres récentes avec Jessica Chastain ou Tilda Swinton me semblent moins liées à cette "tradition" qu'à l'habitude (de plus en plus marquée) de mettre en avant les actrices et les acteurs.
    Cela dit, la trace peut subsister dans quelques choix de couvertures, comme ce n°542, et dans quelques écrits de... Fabien Baumann. C'est l'un des rédacteurs les plus intéressants de la revue notamment parce, tout en s'inscrivant parfaitement, "à première vue", dans la ligne Positif, il parvient à la faire bouger (lire son très bon texte sur "l'idolâtrie godardienne" ou son incroyable édito paru il y a tout juste un an et qui était tout à fait contraire à la position "cimentesque" dominante).

  • Fabien Baumann, j'ai bien aimer son critique de "The Autobiography of Nicolae Ceausescu" - un film celebre de la comunauter cinephile experimental... et les romanien. Je souviens que son critique aver des sous-titre drole pour commenter sur les images, par example, ici est Ceausescu dans "The Magnificent Ambersons". Ses sous-texte ajouter aux un commentaire que le propagande romanien eter sous l'influence de hollywood, et etait ausi un autre comparison avec Welles, come etait le struture Citizen Kane du film.
    Les "notes sur les film" de Baumann sont amusant a lire a cause il peut etre asser severe.

    Par contre, Edouard, j'ai recenment ecrit a propos le livre Kubrick par Michel Ciment, et je parle a propos Positif, et je mentionne ton site-web.
    Ici est le lien si vous ete intereser : http://torontofilmreview.blogspot.ca/2012/06/where-eros-and-thanatos-meet-films-of.html

  • Oui, Fabien Baumann se distingue aussi par ses touches humoristiques (encore une façon de revenir à une "tradition Positif" et en même temps, de proposer un peu autre chose) et son texte sur "L'autobiographie de Nicolae Ceausescu" est très bon, jusque dans les légendes des photos choisies (j'ai également parlé, de mon côté, ici-même, de ce très grand documentaire).

    Merci pour le lien, David, je vais vite lire ça...

  • Un autre excellent discussion d'un couverture, par Oriane Sidre.
    Qui aurait penser que le cinema du Sud Corée aurait etre si bon? Pas seulement Lee Chang-Dong, mes, et defendu par Positif, il y a Yang Ik-Jun (le realiste-triste Breathless), Kim Ji-woon (le Tarantino-ien I Saw The Devil). Il y a aussi Bong Joon-Ho (le genre-thriller Mother) et Park Chan-wook (le bizare Thirst), mes je ne sais pas si il son defendu a Positif.

  • Oui, Park Chan-wook a eu les honneurs de Positif, à la fois pour "Old boy" et pour "Thirst". Tous les autres films que tu cites, David, ont été l'occasion d'entretiens avec leurs réalisateurs respectifs. Cette vague coréenne plaît à la revue, depuis plusieurs années maintenant.
    De mon côté, j'ai écrit ici-même sur tous ces titres. J'ai quelques réticences devant ceux de Lee Chang-dong mais "Breathless" m'a plutôt impressionné et j'aime énormément les deux films de Park Chan-wook que Positif a particulièrement défendu.

    Concernant le texte d'Oriane, j'ai été très heureux de le recevoir. Il s'inscrit parfaitement dans la série : donnant des informations sur un numéro et éclairant un rapport personnel avec la revue.

  • Pour reprendre sur la vague coréenne, il est vrai que Positif a défendu d'autres metteurs en scène autres que Lee Chang-dong (Secret Sunshine et Poetry ayant tous les deux été en couverture à leurs sorties).
    Park Chan-wook est particulièrement important dans le cinéma sudcoréen qui nous parvient actuellement, puisqu'il est l'un des chefs de file dans le rapport que beaucoup de films de ce pays entretiennent avec la violence. De plus, les scénarios de ses films sont remarquables (surtout pour Sympathy for Mr vengeance et Old Boy), et son sens de la mise en scène aiguisé et très intelligent. personnellement, j'aime un peu moins Thirst, qui est une relecture du mythe de vampire, mais aussi de Thérèse Raquin, et dont le scénario s'avère un peu plus inégal, bien que les performances des acteurs y soient remarquables.
    Il en est de même pour Bong Joon-ho, qui avait aussi eu, outre Mother, une excellente tribune dans Positif pour The Host. Il a également réalisé Memories of Murder, qui est selon moi, l'un de ses meilleurs films, aussi dans le genre thriller, mais en plus efficace. Bong Joon-ho s'amuse plus avec le cinéma de genre, tout comme Kim Jee-woon (I saw the Devil).
    Dans tous ces films, ou la plupart, on peut de plus retrouver un formidable acteur sudcoréen, qui est selon moi un des meilleurs acteurs du moment, Song Kang-ho (le vampire de Thirst..)
    Par contre, je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir Breathless, mais je suis les conseils et espère pouvoir le découvrir. Il avait aussi été défendu par Positif.

    Par ailleurs, un monument du cinéma coréen va ressortir en salles cet été, il s'agit de La Servante de Kim Ki-young, un réalisateur des années 60 qui a inspiré Park Chan-wook.

    Pour Edouard : c'est moi qui vous remercie, j'ai été très heureuse de participer à ce projet, qui est une belle idée.

  • Personnellement, je considère que Thirst est l'un des plus beaux films d'amour de ces dernières années.
    J'en profite pour renouveler mon conseil à propos de Breathless, film passé un peu inaperçu en salles mais dont la réputation a heureusement augmenté avec sa sortie en dvd, dvd que j'avais d'ailleurs chroniqué pour feu-Kinok :
    http://www.kinok.com/index.php?option=com_content&view=article&id=436:critique-dvd-breathless-de-yang-ik-june-avec-yang-ik-june-kim-kkobbi-lee-hwan&catid=34:chroniques-dvd

    Quant à La Servante, je ne dis encore rien mais, croyez-moi, on va très bientôt en reparler dans ces murs...

  • Très chouette le dernier texte sur le "cahier rohmer". Je m'y suis reconnu en rohmerien absolu :) Et ça donne très envie de mettre la main sur ce numéro-là !

  • ...et envie de contribuer à son tour, non ? ;-)

  • C'est un vraie joie de lire touts ses nouveaux En couverture, et j'ai bien aimer celui ci sur Cahiers-Rohmer.

    Dans le texte, il y un citation par Daney a propos un Utopie de Cinema, ce qui est un subject ce qui me interese. Je me demander si il y avait "un" bon article a propos, car c'est, pour moi, un subject que je lui voit mentioner en passent, et jamais le subjet meme du texte. Je me souviens qu'il parle de l'utopie de Coppola, que je peut imaginer etait le Zoetrope studio qui a fermer aprer One From The Heart.
    L'Utopie que Daney decrit me fait penser du maxim Godardien, du Manifeste du press-book de La Chinoise (Godard par Godard, pg. 398),
    "Saud qu'a notre echelon modeste, nous devons nous aussi creer deux ou trois Vietnam au sein de l'immense empire Hollywood - Ciencitta - Mosfilms - Pinewood - etc..."et, tant economiquement qu'esthetiquement, c'est-a-dire en luttant sur deux fronts, creer des cinema nationaux, libres, freres, camarades et amis."

  • Hélas, David, je connais très mal les écrits de Daney (et en disant cela, je sais que je perds d'un coup toute ma crédibilité de cinéphile dans ce pays).

  • Un long commentaire, pourqoui pas, je suis aux travaille, et il n'y a pas trop a faire.

    Ce nouveaux En Couverture par Pascal Manuel Heu est excellent - je tourne en rond, il est si bon. Son connaissance de l'histoire des couverture a Cahiers et Positif m'ettonne. On ne trouveras jamais ca en Canada.
    Et c'est amusant aussi, car il discute les couverture en terme de couleur et de la nudité. Et l'ecriture, il meme, devient reflexive, car il mentionne le series En Couverture, d'autre qui ont etait ecrit; et j'aime bien tout ses liens a des couverture.

    A propos, Edward Scissorhand, je souviens quand je faisait mon recherche Burton, je preferait le critique dans Positif plus que celui Cahiers; de Baecque lisait dans le film des reference Hitchcock et un commentaire sur le sexuality des ados american, ou dans Positif (Coursodon, peut etre) le voyait come un fable de grandir, avec Scissorhand qui ouvrait et fermer l'histoire avec la neige des bloc de glace.

    Quand je pense a Positif, j'ai toujours l'impression que leur Histoire de Cinema et plus authoritive que celui de Cahiers. Chaque mois il font des evenement de 2 our 3 films, et ils ont des long critique de 3 our 5 autre - donc si on recule 50 ans, on a beaucoup de vraiments bon textes sur beaucoup de les films les plus important. Un resource vraiment important.
    Car a Cahiers, c'est vraiment l'Histore de Cinema selon Cahiers du Cinema. C'est depuis les anner '80, Toubiana et Daney, ou le magazine change, a un format qui presente, c'est films sont bon, ils sont Cahiers, et c'est autre, ne sont pas, son moche. Avant ca, entre les 50-80, de ce que je conait, c'est un plus dure a distinquer: ils aimer des certain realisateur/auteur (Hawks et Renoir on des numero consacré as eux: filmography, avec commentaire), mes je souviens pas trop de texte trop polemic, et meme si il etait la, il n'avait pas un grand place dans la revue. Et ils ont gaspiller (un peu severe) beaucoup de place a des text theorique, qui ne lit pas bien aujoud'hui.

    A raport de les nouveaux couverture de Cahiers pas Julia Hasting, j'aime bien les dernier: le Spotlight, Faust, et maintenant, le nombril feminin pour leur numero sur l'eroticism. Ca excite!
    [j'espere que mon Francais est passable.]

  • - Les couvertures de Julia Hasting, c'est un grand débat qui divise beaucoup les lecteurs des Cahiers. Il me semble que la plupart des lecteurs "historiques" ne les supportent pas. Je trouve pour ma part que les deux dernières sont effectivement meilleures que d'habitude. Mais je ne suis pas un "cahiériste". :)

    - Les connaissances de Pascal Manuel Heu ne m'étonnent pas car je sais qu'il a beaucoup travaillé sur l'histoire de la critique et, bien sûr, sur celle d'avant les Cahiers et Positif.

    - Le texte sur Edward Scissorhand était en fait de Thomas Bourguignon. Il prenait place dans un vaste ensemble Burton, avec deux autres textes de Y. Tobin et A. Garsault et un entretien avec le cinéaste. On peut regretter l'absence de couverture dédiée, mais à la place se trouve La double vie de Véronique de Kieslowski, ce qui n'est pas mal non plus (on peut trouver pire, par exemple "Les sentiments" de Noémie Lvovsky en couverture à la place de "Elephant" de Gus Van Sant, je ne m'en suis toujours pas remis)

    - Quant à la place des "Auteurs", c'est un vaste sujet. On peut dire effectivement que Positif est devenu au fil du temps plus "Auteuriste" que les Cahiers (ils ont, pendant longtemps, louvoyé avec la notion de "politique des auteurs", la pratiquant sans oser l'avouer). Quant aux cinéastes et aux films importants de ces soixante dernières années, on en a une bonne idée en parcourant Positif... et les Cahiers à la fois (ça, même Michel Ciment le dit).

  • J'ai ecrit un peux apropos le series En Couverture et je fais un lien avec le vieux serie de Positif “le cinéma et nous” : http://torontofilmreview.blogspot.ca/2012/08/what-issue-was-it-en-couverture-at.html

    Et je me demande si cette series “le cinéma et nous” continue plus loin que ceux que je mentione? Il n'y a pas de biblioteque ici a Toronto ou je peux verifier.

  • Un grand merci David, je vais relayer l'info.

    "Le cinéma et nous" n'a pas connu de suite au-delà de 1982.

  • Un autre vraiment bon En Couverture. Ce special par Carax est un de les plus bizarre Cahiers; peut etre aussi avec celui de Godard qu'il a contribuer pour un de ces aniversaire. Un collage d'image et texte boulvesant qui fait re-penser le format, et ce que on peut faire avec une revue. Le film de Carax est un chef-d'oeuvre, et j'ai ate a Holy Motors qui vas sortir ici en Novembre.

  • Un nouveaux En Couverture excellent par Dr. Orlof, je suis content d'apprendre apropos son cine-education et qu'il est de nouveaux un Cahier-iste. J'espere que plus de personne von't participer dans cette series car il sont un de mes favoris chose a lire sur l'internet.

    Car j'ai commencer a lire Cahiers environt quand Delorme a devenu chef-editeur, c'est interresant de lire ce que les personne ont a dire a propos les Cahiers des anner 90-00. Il y a ce argument qu'il intereser trop a les jeux video et serie TV, et oui ils le font, mes c'est dans le Le Journal (peut etre le moins interesant parti de la revue) mes je pense que les critic des film sont encore toujours bon. Mes oui, j'avoue, ils y avait des contributeurs pendant ce temps que je ne trouve pas d'etre trop interessant ou claire, et je suis content qu'il n'ecrit plus.

    Le critic, et le dossier, Serge Daney est vraiment important a le revue (ils y ont recenement aussi fait un dossier pour accompagner le nouveaux tombe P.O.L. de ces critique et le retro aux cinematheque). Son esprit soufle encore dans le revue. C'est un des grands difference entre Cahiers et Positif. L'histoire de Cahiers est rempli avec la mort: Jean-Daniel Valcroze, Andre Bazin, Truffaut, Daney etc. Et quand Positif celebre son 60 ans le fondateur contribus! En comparaison Cahiers a du ce renouveler plusieurs foit. Ca c'est pourqoui je pense que leur ecriture dans 2012 sur Twixt (la ligne de sans) est La nuit de la chasseur (le challeur) etait vraiment interessant.

  • Très beau texte, cher Doc. J'aime évidemment beaucoup la première partie où je me retrouve pas mal. Dommage pour Starfix, tu es arrivé à la fin. je pense que tu aurais aimé. "La revue du cinéma" je m'y suis mis il y a quelques années quand j'ai récupéré d'un ami un tas de numéros des années è0/80. c'est vrai qu'il y avait des gens formidables là-dedans (Morder y a écrit) et des cinéphilies qui n'étaient pas traitées hors les fanzines.
    Et puis, les Cahiers, j'aime aussi leur récente évolution, le dernier numéro m'a presque donné envie de devenir un régulier. D'autant que Positif en ce moment, c'est pas tout à fait ça...
    En tout cas bravo pour cette contribution.

  • Personnellement, c'est après avoir acheté le numéro de décembre des Cahiers que j'ai vraiment été tenté de m'abonner à mon tour. Et puis, faute de temps, j'ai laissé filé... L'équipe en place réussit vraiment bien à mener la barque.

    En face, c'est assez inquiétant. Sur l'idée de la "maîtrise" qui pourrait donner lieu à un intéressant débat avec les Cahiers notamment, on a juste eu le texte à peine lisible et particulièrement vague d'Alain Masson (pour un "chantier de réflexion", cela n'a eu aucun retentissement d'ailleurs, apparemment, si ?).
    Dans le dernier numéro, je n'ai pas encore lu le dossier Angelopoulos (textes de Lemarié, Rollet, c'est bon signe...), mais le reste... : ensemble plan-plan sur Tarantino, "Lincoln" pour parler de Daniel Day-Lewis... Dans les pages critiques, heureusement qu'on a des textes plus enlevés de F. Baumann, N. Bauche, A. Gombeaud, voire Rouyer sur Brisseau, parce que l'ensemble ne soulève pas trop l'enthousiasme. L'un des problèmes de Positif, actuellement, à mon avis, c'est qu'il y a trop de gens différents qui écrivent sur les films. C'est pratique pour préserver la ligne (d'ailleurs, Ciment place dans son "bloc notes" son top 2012, tout seul comme d'habitude, et avec uniquement des titres mis en avant par la revue au cours de l'année) mais du coup, les signatures ont du mal à émerger. Bon, ensuite, faudrait se mettre d'accord sur les noms à garder... :) (moi, en gros, ce serait la moitié :))

  • J'ai un peu traîné à acheter le dernier Positif, mais j'ai bien aimé l'article de Viviani sur "Lincoln", en particulier les rapports qu'il a fait avec Ford, ce qui me semble fondamental et va un peu plus loin que ce qui s'écrit sur le sujet d'habitude. Le reste, bof, bof, l'entretient avec Tarantino, c'est ce qu'il a déjà dit partout ailleurs. le bloc note de Ciment m'a musé avec cette façon de mettre en avant les revues, lui qui apprécie peu Internet. Globalement, depuis quelques numéros, ce n'est pas l'enthousiasme.

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