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Cahiers du Cinéma vs Positif (2004)

Suite du flashback 

 

cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif2004 : Pour les Cahiers, créent l'événement, successivement : le cinéma chinois de Tian Zhunangzhuang (Printemps dans une petite ville) à Wang Bing (A l'ouest des rails), S21, la machine de mort khmère rouge de Rithy Panh, Triple agent d'Eric Rohmer, Sarabande d'Ingmar Bergman, The Brown Bunny de Vincent Gallo et Shara de Naomi Kawase, Adieu d'Arnaud des Pallières et Clean d'Olivier Assayas, Le village de M. Night Shyamalan, Tropical malady d'Apichatpong Weerasethakul, Rois et reine d'Arnaud Desplechin (également à l'honneur pour Léo en jouant "Dans la compagnie des hommes"), Les temps qui changent d'André Téchiné et A tout de suite de Benoît Jacquot. Dans l'année sont publiés des entretiens avec Jafar Panahi (Sang et or), Kiyoshi Kurosawa (Séance), Lucrecia Martel (La niña santa), Wong Kar-wai (2046), Yousry Nasrallah (La porte du soleil) et Jonathan Caouette (Tarnation), ainsi que des textes de Jean-Louis Comolli et Arnaud Desplechin. Les rédacteurs se penchent sur les œuvres de Jacques Tourneur, Vincente Minnelli, Monte Hellman, Pier Paolo Pasolini, Jonas Mekas, Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, Sergio Leone, Peter Weir, Jean Grémillon, Béla Tarr, Samuel Fuller, Paul Verhoeven, Alan Clarke, sur le cinéma allemand, l'enseignement du cinéma, le court métrage, le documentaire, sur L'hirondelle d'or de King Hu, Les idoles de Marc'O, La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, Les oliviers de la justice de James Blue, L'homme de la plaine d'Anthony Mann. François Truffaut est au cœur du numéro d'été, Mia Hansen-Love fait un éloge de Jacques Doillon et des hommages sont rendus à Jean Rouch et à Jean-Daniel Pollet.
Les croisements sont pour une fois peu nombreux entre les Cahiers et Positif. La seconde, qui accueille alors plusieurs nouveaux rédacteurs comme Fabien Baumann, Jean-Christophe Ferrari ou Adrien Gombeaud, recueille les paroles de Nuri Bilge Ceylan, Alejandro Gonzalez Iñarritu, Tim Burton, Patty Jenkins, Emir Kusturica, les frères Coen, Wong Kar-wai, Arnaud Desplechin, pour leurs films mis en couverture, ainsi que celles de Sofia Coppola, Eric Rohmer (sur Triple agent puis sur Murnau), Wang Bing, Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?), Marco Bellocchio (Buongiorno, notte), Cédric Kahn (Feux rouges), Emmanuel Carrère (Retour à Kotelnitch), Kim Ki-duk (Printemps, été, automne, hiver... et printemps), Quentin Tarantino (Kill Bill), Hong Sang-soo (La femme est l'avenir de l'homme), Theo Angelopoulos (Eleni), Agnès Jaoui (Comme une image), Lætitia Masson (Pourquoi (pas) le Brésil), Fernando Solanas (Mémoire d'un saccage), Michael Mann (Collateral), Park Chan-wook (Old boy), Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles), Zhang Yimou (Le secret des poignards volants), Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll (Whisky), Im Kwon-taek (La pègre), Karin Viard, Charlie Kaufman, Chu Tien-wen et Jacques Gamblin. Des textes sont consacrés à Laura Morante, Monica Vitti, Maya Sansa, Robert Bresson, Joseph Losey, Sun Yu, Victor Erice, Stavros Tornes, Jean Cocteau, Joseph L. Mankiewicz, Francis Bacon, à Sarabande de Bergman, Five d'Abbas Kiarostami, Mulholland Drive de David Lynch et Sunset Boulevard de Billy Wilder, à la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson et au cinéma polonais. Quant aux dossiers de 2004, ils concernent Jacques Tourneur, Maurice Pialat, Elia Kazan, Friedrich Wilhelm Murnau, Rainer Werner Fassbinder, Vincente Minnelli, les scénaristes, les écrans larges (du kinetoscope au CinemaScope), le passage du muet au parlant et l'érotisme.

 

Janvier : Lost in translation (Sofia Coppola, Cahiers du Cinéma n°586) /vs/ Uzak (Nuri Bilge Ceylan, Positif n°515)

Février : Peinture de Vann Nath (S21, la machine de mort khmère rouge, Rithy Panh, C587) /vs/ 21 grammes (Alejandro Gonzalez Iñarritu, P516)

Mars : Eric Rohmer (Triple agent) (C588, ) /vs/ Big fish (Tim Burton, P517)

Avril : The Brown Bunny (Vincent Gallo, C589) /vs/ Monster (Patty Jenkins, P518, )

Mai : Maggie Cheung (C590) /vs/ La vie est un miracle (Emir Kusturica, P519)

Juin : Tropical malady (Apichatpong Weerasethakul, C591) /vs/ Ladykillers (Joel et Ethan Coen, P520)

Eté : François Truffaut (C592) /vs/ Sexe et érotisme (Mulholland Drive, David Lynch, P521-522)

Septembre : Adieu (Arnaud des Pallières) & Clean (Olivier Assayas) (C593) /vs/ L'aurore (Friedrich Wilhelm Murnau, P523)

Octobre : Basse-Normandie (Patricia Mazuy et Simon Reggiani, C594) /vs/ Eternal sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, P524)

Novembre : Tropical malady (Apichatpong Weerasethakul, C595) /vs/ 2046 (Wong Kar-wai, P525)

Décembre : A tout de suite (Benoît Jacquot, C596, ) /vs/ Rois et reine (Arnaud Desplechin, P526) 

 

cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Deux listes avec quelques trous d'air. J'aime l'entrée en matière des Cahiers (Coppola/Panh/Rohmer) mais ensuite, je confesse plusieurs lacunes (Gallo, Weerasethakul, Mazuy). Pour le reste, le Jacquot me paraît intéressant mais bancal et surtout je déteste assez cordialement les deux films proposés conjointement en septembre. De l'autre côté, m'avaient beaucoup plu, à leur sortie, ces Iñarritu et Gondry-là. Les Kusturica, Wong Kar-wai et Desplechin de l'année, un cran en-dessous par rapport à leur régime habituel, me semblent tout de même bien figurer, tout comme Uzak. Les mentions de Murnau (comme de Truffaut en face) et de Lynch (pour ce qui ressemble tout de même à un "rattrapage" de l'oubli de 2001) sont peu contestables. En revanche, le Coen n'a pas une bonne réputation (il m'est inconnu), le Burton est un ratage et le Jenkins est plutôt moyen. C'est donc sans enthousiasme excessif que je laisse pencher ma balance. Allez, pour 2004 : Avantage Positif.

 

A suivre...

Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

Commentaires

  • Positif, forcément mais quasiment seulement pour 2046 qui, pour moi, était LE film à ne pas rater de la décennie. Sinon, un Coen et un Burton ratés, effectivement (leurs plus mauvais films à mon avis - le Coen étant tout de même un cran au-dessus du Burton que je trouve presque honteux). Clean, j'avais bien aimé (bon, face à L'Aurore, c'est sûr que c'est perdu d'avance mais si on va par là, on fait une série avec Potemkine, M, La Règle du jeu, Vertigo, La Prisonnière du désert, 2001 et quelques autres et c'est gagné). Bons souvenirs aussi de Rois et reines et surtout de Triple agent. Par contre, La Vie est un miracle ne m'avait que peu séduit.

  • Kusturica m'avait "tenu" encore avec celui-là mais, pour être honnête, je dois dire qu'il ne m'en reste vraiment pas grand chose.
    "Clean" c'était a priori un sujet qui me plaisait mais le film m'a laissé à l'époque totalement indifférent (quant à "Adieu", je crois que j'avais arrêté avant la fin).
    Pour le Coen, j'attends tout de même l'occasion.
    Sinon, tu as raison : que mettre face à L'Aurore ? C'est l'une des raisons qui me font choisir non pas en passant par des confrontations directes mois par mois mais en relevant le nombre total de films qui me plaisent réellement dans chacune des deux listes...

  • Que dire après ces fulgurance? Rien, du moins pas rien merci et bravo

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