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L'affaire Dreyfus empaquetée par Polanski, avec une pléiade de vedettes françaises, jusque dans les seconds rôles. C'est réalisé avec soin, dans une grisaille qui n'est plus guère, maintenant, signe d'audace dans ce domaine du film historique. Bien que le final, notamment, rejette l'idée de spectaculaire comme celle d'émotion facile, l'ensemble est traité comme un thriller d'époque et subit l'effet de grossissement et de simplification propre à la fiction, ici via les figures de styles paranoïaques habituelles du cinéaste, sans nouveauté (doute, solitude, angoisse d'être suivi, persécuté...). Après une première moitié intéressante, ça patine sévère, sans passion, en suivant le cheminement parfaitement balisé et convenu du personnage principal en confrontation avec son affligeante hiérarchie militaire.
Commentaires
Tu as pu rentrer dans la salle ? ;) Ça ne me tentait guère mais j'avoue que Polanski ne m'a pas emballé depuis très, très longtemps (au moins 25 ans)
J'étais pourtant assez confiant au départ, me rappelant des excellents Ghostwriter et autre Vénus à la fourrure... :).
La vraie question est : Dujardinet se beurre-t-il ou non la biscotte ? #pardonalafamilletoussa