°
Du conte (l'un des plus classiques) dans le monde le plus réel (la banlieue, le lycée technologique) pour bien faire croire à la grande originalité de son cinéma, qui s'appuie aussi maintenant sur des figures populaires (Huppert, Duris, Garcia). Le résultat n'est pas plus intéressant ni moins anesthésiant qu'à l'époque de Mods. On passe d'une scène plate à un moment embarrassant, d'un comique décalé qui n'en charrie pas moins du cliché à une soudaine recherche d'émotion parfaitement vaine. La greffe fantastique ne prend jamais, le sens, dans le détail, comme de l'ensemble, échappe constamment, l'étrangeté se dilue dans l'insignifiant.