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Nuages épars (Mikio Naruse, 1967)

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Le dernier film de Naruse bénéficie encore d'un style délicat, dispose toujours des ellipses temporelles assez audacieuses (car souvent non désignées tout de suite comme telles), intéresse par son aspect social (les difficultés que doivent soudainement affronter des personnages appartenant à une classe moyenne/aisée), offre bien sûr quelques très belles scènes de cristallisation ou de séparation amoureuse. Le ton est malheureusement un peu monocorde et tout cela semble long et plus appuyé que d'habitude. C'est que le scénario est très franchement mélodramatique, tirant sur la corde pour organiser des rencontres successives, et que les sentiments sont plus abruptement verbalisés que dans d'autres films, plus vibrants, émouvants et inventifs, du cinéaste.

Commentaires

  • Rebonjour Edouard, j'ai découvert le cinéaste avec ce film que j'ai trouvé sublime avec une magnifique histoire d'amour. Depuis, j'en ai vu d'autres très réussis mais Nuages épars reste mon préféré. Bonne après-midi.

  • Peut-être que l'ordre de découverte est important... Celui-ci m'a un peu déçu après en avoir adoré plusieurs au fil du temps, en ayant commencé par "Le Grondement dans la montagne" et "Nuages flottants" il y a maintenant une bonne vingtaine d'années.

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