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The Phoenician Scheme (Wes Anderson, 2025)

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Miracle. Il m'aura fallu attendre la septième tentative pour aimer absolument un film live action de Wes Anderson (ses deux animés m'avaient bien/beaucoup plu), de l'explosive première séquence à la dernière, plus simple. La violence du monde s'est immiscée dans son univers protégé et même la musique s'est (favorablement) alourdie, sans sucre pop. Les épisodes de cette aventure exotique sont suffisamment variés, les apparitions des vedettes disséminées, les figures de style convoquées à bon escient (oubliée l'insupportable monotonie des travellings latéraux d'Asteroid City). Le segment presque final où Benedict Cumberbatch s'est fait la tête de Fantômas, c'est beau comme du Feuillade. Michael Cera est deux fois très bon en agent démasqué. Je découvre Mia Threapleton, toute de blancheur, face au bloc noir Benicio Del Toro, en Citizen Kane blessé, le point fort du film, l'élément le plus déterminant. Il apporte une épaisseur, une vibration remontant de loin, une présence directe sans second degré redondant. Ces personnages, qui n'ont pourtant au départ pas grand chose pour eux, m'ont paru pour une fois incarnés et sensibles, finalement très émouvants.

Commentaires

  • Oh non ! J’ai failli crever d’ennui. Et manifestement, tout le monde dans le cinéma était mort ou anesthésié.
    J’adore Benicio. Cera est très bon. Et j’espère revoir Mia très vite dans un registre plus expressif. Mais je crains que pour Anderson, ce soit fini pour moi. J’M bien visiter les musées mais pas au cinéma

  • Mystère ! Pour moi, au contraire, le cinéma de WA s'est incarné pour la première fois.

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