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Jetons les livres et sortons dans la rue (Shuji Terayama, 1971)

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J'ai eu beaucoup de mal à en terminer avec ce long (2h17) brûlot du jeune cinéma japonais, signé par le très révolté Terayama. Tout en provocation (essentiellement sexuelle), cette chronique d'une famille dysfonctionnelle aligne apostrophes au spectateur, scènes de rue en mode cinéma direct, plans claustrophobiques en intérieurs réduits, inserts oniriques, expérimentations chromatiques, etc. Refusant tout découpage traditionnel, la mise en scène impose de longues courses en caméra portée ou encore de brusques va-et-vient entre deux personnages qui dialoguent à distance. Visuellement, c'est assez épuisant. Et la bande son n'est pas plus confortable : plusieurs séquences semblent étirées à l'excès uniquement pour illustrer jusqu'au bout les nombreux morceaux de rock psychédélique japonais qui se succèdent (parfois, le film ressemble à un proto-vidéo clip). Hormis le monologue final et deux ou trois détails, rien ne m'a vraiment accroché dans ce happening cinématographique.

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