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Approximatif dans la narration et l'interprétation, comme souvent, ce Jean Rollin ne pèse pas bien lourd et ennuie assez. C'est dû aussi, en grande partie, au fait que les séquences paraissent toutes beaucoup trop lentes et trop longues. L'enjeu peine à se dévoiler, à l'intérieur de celles-ci comme dans l'ensemble du film (l'explication au mystérieux mal frappant les protagonistes, une perte immédiate de toute mémoire, est balancée à la fin, en deux lignes de dialogues). Deux choses permettent cependant d'aller au bout. Premièrement, Rollin délaisse pour un temps cimetières et châteaux en ruines pour les tours de la Défense. L'univers glacé qu'il dépeint évoque alors celui de Romero ou du Cronenberg des débuts, sans faire preuve du même talent bien sûr. Et deuxièmement, on peut longuement admirer Brigitte Lahaie.