(partie 1 - partie 2 - partie 3)
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1980
Loulou de Maurice Pialat
ou bien Mon oncle d'Amérique (Alain Resnais)
Au palmarès aussi : Kagemusha (Akira Kurosawa)
Fiabilité : 26 % [23 films en compétition, Palme d'or : Que le spectacle commence (Bob Fosse), Kagemusha (Akira Kurosawa)]
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1981
La porte du paradis de Michael Cimino
Au palmarès aussi : Excalibur (John Boorman), Regards et sourires (Ken Loach)
Fiabilité : 32 % [22 films en compétition, Palme d'or : L'homme de fer (Andrzej Wajda)]
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1982
La nuit de San Lorenzo de Paolo et Vittorio Taviani
Fiabilité : 27 % [22 films en compétition, Palme d'or : Missing (Costa-Gavras), Yol (Yilmaz Güney et Serif Gören)]
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1983
L'argent de Robert Bresson
Au palmarès aussi : Furyo (Nagisa Oshima), Nostalghia (Andreï Tarkovski), La ballade de Narayama (Shohei Imamura), La valse des pantins (Martin Scorsese), Chaleur et poussière (James Ivory), Le sens de la vie (Terry Gilliam et Terry Jones)
Fiabilité : 50 % [22 films en compétition, Palme d'or : La ballade de Narayama (Shohei Imamura)]
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1984
Paris, Texas de Wim Wenders
Au palmarès aussi : The element of crime (Lars Von Trier)
Fiabilité : 21 % [19 films en compétition, Palme d'or : Paris, Texas (Wim Wenders)]
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1985
Colonel Redl d'Istvan Szabo
Au palmarès aussi : Rendez-vous (André Téchiné), Papa est en voyage d'affaires (Emir Kusturica)
Fiabilité : 35 % [20 films en compétition, Palme d'or : Papa est en voyage d'affaires (Emir Kusturica)]
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1986
Thérèse d'Alain Cavalier
Au palmarès aussi : Le sacrifice (Andreï Tarkovski), After hours (Martin Scorsese), Down by law (Jim Jarmusch), Tenue de soirée (Bertrand Blier)
Fiabilité : 40 % [20 films en compétition, Palme d'or : Mission (Roland Joffé)]
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1987
Les ailes du désir de Wim Wenders
Au palmarès aussi : Yeelen, la lumière (Souleymane Cissé), Prick up your ears (Stephen Frears), Les yeux noirs (Nikita Mikhalkov)
Fiabilité : 45 % [20 films en compétition, Palme d'or : Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat)]
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1988
Drowning by numbers de Peter Greenaway
Au palmarès aussi : Tu ne tueras point (Krzysztof Kieslowski), Le Sud (Fernando E. Solanas), Bird (Clint Eastwood)
Fiabilité : 28 % [21 films en compétition, Palme d'or : Pelle le conquérant (Bille August)]
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1989
Le temps des gitans d'Emir Kusturica
Au palmarès aussi : Sweetie (Jane Campion), Sexe, mensonges et vidéo (Steven Soderbergh), Trop belle pour toi (Bertrand Blier), Do the right thing (Spike Lee), Jésus de Montréal (Denys Arcand), Pluie noire (Shohei Imamura)
Fiabilité : 45 % [22 films en compétition, Palme d'or : Sexe, mensonges et vidéo (Steven Soderbergh)]
Commentaires
Puisque nous commençons à nous croiser, il est temps que je commente.
Deux palmes en commun (les deux Wenders : pour ma part, j'en offre même une troisième au cinéaste en 1982, mais j'ai vu très peu de films cette année là)
Rien qui me choque vraiment dans tes choix (a part peut-être le Szabo qui m'avait assez ennuyé et le Taviani que je n'ai point vu).
Même mon choix le plus "critiquable" (les Monty Python), tu le distingues aussi : est-ce qu'on va réussir à s'engueuler en 2010? J'ai bien peur d'être obligé d'aller voir le nouveau Tavernier (sueurs froides!) pour y parvenir ;)
Le Taviani, je dois dire que c'est vraiment un très lointain souvenir. C'est que la sélection de 82 n'est pas terrible (j'ai écarté trois grands auteurs dont je trouve les films bien moins passionnants que d'habitude : Herzog, Wenders, Antonioni). "Yol" est pas mal quand même. Mais j'ai une grosse lacune qui changerai peut-être tout : le "Travail au noir" de Skolimowski.
Le Szabo n'est pas non plus le plus frais dans mon esprit, mais j'avais été assez emballé.
Les années 80 commencent bien, j'ai des hallus. Je reviens de chez ce bon docteur (tu le bats d'une bonne palme ;D)... Le Fuller était hors compèt' c't'année là ou bien ?
Pour l'année de L'argent... euh... comment dire... nous divergeons totalement... j'ai rien contre monsieur Bresson remarque bien mais euh... j'ai du mal à rigoler avec lui si tu saisis bien
Ah ! Drowning by numbers, pour sûr que les trois gueuses auraient bien mérité du prix d'interprétation !!! pffft parfois le jury n'a AUCUN goût ou alors, en l'occurence, il n'a rien compris.
Finalement, le petit Wim, avec ses airs de pas y toucher va remporter le cocotier non ?
Et je présume que tu n'as toujours pas vu le Skolimowski ?
pfffffffft
Bon, faut que je termine. Encore deux ans à étudier !!!!!
Pour le Skolimowski, tu présumes bien.
Pour le Fuller : c'est vrai que, si tu vas par là, et contrairement au Bresson, il arrive par moments à faire rire malgré son sujet. Et je crois que c'est, en partie, ce qui me retiens. Bref, son "Big red one" ne m'a pas emporté comme je l'aurais souhaité.
Pour le petit Wim : le hic, c'est qu'il a malheureusement grandi !
Pour le Greenaway : tout à fait d'accord. Ces trois femmes de trois générations différentes m'avaient, comment dire... troublé.
Ah ben bravo !
Ben oui, le Fuller c'était un p'tit marrant. Bien sûr qu'il faut rigoler de temps en temps (ou alors tu vas voir La peau de Cavani et tu pleures sang et eau - après avoir vomi) ou sinon, c'est pas tenable. Sans dec' la scène où le Marvin il croise le cheval emballé aaaaaargh vlan j'en suis tombée à la renverse et rien que d'y repenser tiens ! j'ai envie de me vautrer !
Entre Fuller et Cavani, il doit bien y avoir de la place pour autre chose quand même...
euh... Spielberg ?
mdr
pardon
je sors