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Stingaree (William Wellman, 1934)

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Difficile à faire entrer dans une seule case (aventures, comédie, mélodrame, film musical), ce Wellman de 1934, s'il est découpé de manière plutôt alerte, peine à s'affranchir des pesanteurs du début du parlant. Il apparaît d'abord trop bavard et statique, ensuite dépendant d'un scénario abracadabrantesque (en Australie, un bandit redouté mais mélomane, le Stingaree du titre, donne le coup de pouce décisif à l'accession à la gloire d'une jeune femme de la bourgeoisie), puis plombé par une série de chants et d'airs d'opéra (dont un entonné à trois reprises). L'originalité du matériau aurait réclamé sans doute plus de légèreté dans la forme pour passer. Le dernier tiers est néanmoins un peu plus convaincant, d'un passage tout en réminiscences mélodramatiques à un dénouement aussi invraisemblable que le reste mais voyant l'héroïne choisir l'amour en dehors de la loi. Irene Dunne apporte l'énergie attendue et Richard Dix joue le charmeur ténébreux et plein d'esprit de façon monocorde mais efficace. 

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