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Freaky Friday - Dans la peau de ma mère (Mark Waters, 2003)

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Je l'ai regardé parce que j'ai eu sous les yeux pendant plusieurs semaines l'affiche de la suite, sortie ce mois-ci, et parce que j'aime bien Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan (enfin, juste pour sa participation pétillante à l'ultime Altman, The Last Show, le reste, je n'en sais rien). Bon, c'est vraiment pas terrible et il faut être drôlement bien luné (ou en compagnie de sa fille ado) pour l'apprécier un minimum. Quand même, il y a un certain respect de la musique, des morceaux filmés dans leur longueur. Certes, c'est du college rock sans aspérité qui est entendu, mais le fait que des dialogues d'une production Disney lâchent les noms Breeders, Hives ou Vines montre bien qu'à l'époque, le rock "indé" ce n'était pas rien (20 ans après, c'est bien fini - le n°2 témoigne-t-il de ce changement ?). En revanche, de mise en scène, nulle trace, ou alors purement télévisuelle (décors sur-éclairés, scènes de voiture affreuses). Les deux actrices ont l'air de s'être amusées mais le problème majeur est, à mon sens, que l'idée de départ (être respectivement propulsée dans le corps de l'autre), ne fonctionne pas. Ce redoublement a tendance à annuler les effets lorsque les deux personnages sont réunis, ce qui arrive souvent, et, personnellement, presque à chaque fois, il m'a été nécessaire de réfléchir deux secondes, plus ou moins consciemment, pour m'ajuster, pour m'assurer de l'identité derrière l'apparence physique, ce qui ruine l'immédiateté et donc l'efficacité comique. Ne serait-ce que sur ce plan-là, on est loin des sympathiques Big et Dans la peau d'une blonde, ou même de l'anime plus récent Your Name.

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