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jolivet

  • Je crois que je l'aime

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    Le patron d'une grande entreprise tombe amoureux d'une céramiste mais leur histoire met du temps à se nouer car il la fait espionner par un collègue avant de s'engager vraiment.

    C'est une comédie française versant "Qualité" rendue plutôt confortable par la simplicité de la mise en scène de Pierre Jolivet et le métier d'un couple attachant. Les seconds rôles font leur travail, tout comme les dialoguistes qui parviennent à faire sourire de temps à autre. Le film critique gentiment la vie des businessmen, prône la sincérité et le cosmopolitisme.

    On aimerait que le récit quitte au moins pour quelques instants les rails fixés au sol mais les conventions persistent à s'imposer d'un bout à l'autre. Si elles sont, dès le coup de foudre initial, assumées, elles ne donnent pas moins l'impression d'un film-programme sans aucune surprise, hormis deux ou trois tours de forces scénaristiques maladroits. Je crois que je l'aime ne donne guère à penser, et pas plus à s'émouvoir.

    Question : Le fait que Vincent Lindon semble ici un peu au-dessus de sa partenaire est-il le seul à l'origine du sentiment que le personnage féminin, l'artiste, fait finalement plus de chemin vers le grand patron que celui-ci n'en fait dans l'autre sens ?

     

    ****

    jecroisqueje00.jpgJE CROIS QUE JE L'AIME

    de Pierre Jolivet

    (France / 90 min / 2007)