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Je crois que je l'aime

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Le patron d'une grande entreprise tombe amoureux d'une céramiste mais leur histoire met du temps à se nouer car il la fait espionner par un collègue avant de s'engager vraiment.

C'est une comédie française versant "Qualité" rendue plutôt confortable par la simplicité de la mise en scène de Pierre Jolivet et le métier d'un couple attachant. Les seconds rôles font leur travail, tout comme les dialoguistes qui parviennent à faire sourire de temps à autre. Le film critique gentiment la vie des businessmen, prône la sincérité et le cosmopolitisme.

On aimerait que le récit quitte au moins pour quelques instants les rails fixés au sol mais les conventions persistent à s'imposer d'un bout à l'autre. Si elles sont, dès le coup de foudre initial, assumées, elles ne donnent pas moins l'impression d'un film-programme sans aucune surprise, hormis deux ou trois tours de forces scénaristiques maladroits. Je crois que je l'aime ne donne guère à penser, et pas plus à s'émouvoir.

Question : Le fait que Vincent Lindon semble ici un peu au-dessus de sa partenaire est-il le seul à l'origine du sentiment que le personnage féminin, l'artiste, fait finalement plus de chemin vers le grand patron que celui-ci n'en fait dans l'autre sens ?

 

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jecroisqueje00.jpgJE CROIS QUE JE L'AIME

de Pierre Jolivet

(France / 90 min / 2007)

Commentaires

  • Le problème avec ce genre de film, c'est que j'aurais été incapable de te dire qu'il était signé Pierre Jolivet et de quand il datait. Et je trouve qu'il y en a de plus en plus, de ces films anonymes qui sortent dans l'indifférence générale (qui peut me citer tous les films réalisés par Anne Fontaine sans s'aider de Wikipédia?) et qui pourraient très bien être tournés directement pour la télé...

  • Anne Fontaine réalise de pures et intactes saloperies. Ce que ce film n'est pas tout-à-fait. En fait ce film-là c'est très exactement un film anodin et anonyme, un film de faiseur, un téléfilm dont tout le monde se tape éperdument (même si je l'ai vu au cinéma un après-midi de désespoir, et en sortant de la salle il neigeait, en plein mois de juillet, véridique). Anne Fontaine c'est encore au-dessous.

  • Rien que le pitch et l'affiche de "Mon pire cauchemar", c'était assez dégoûtant. En vérifiant sur Wikipédia, je ne connais en fait que "Nettoyage à sec", moyen dans mon souvenir. Pas envie de voir le reste.
    Pour revenir à ce genre de comédies françaises, il est vrai que les cinéastes semblent interchangeables. Je me dis quand même qu'il faudrait que j'aille revoir du côté de Pierre Salvadori ou Christian Vincent, pas croisés depuis longtemps, pour m'assurer qu'ils arrivent encore à se singulariser un minimum dans ce domaine. Mais bon, ce n'est pas une priorité...

  • Anne Fontaine c'est aussi "Nathalie..." et "Entre ses mains", deux films ratés et sans intérêt, anonymes, mais ensuite c'est "La Fille de Monaco" et "Mon pire cauchemar", deux films atroces.

    Concernant Salvadori elle semble loin l'époque de "Cible émouvante" et surtout des "Apprentis". Le récent "Hors de prix" était bien pourri. A mettre dans le même sac que "Quatre étoiles" de Christian Vincent. Des films complètement interchangeables comme tu le dis si bien.

  • Aïe, tu ne me rassures pas à propos de ces deux derniers titres auxquels je pensais en effet. Tant pis...

  • Je ne serai pas aussi sévère avec le dernier film d'Anne Fontaine. C'est très mauvais, pas insupportable (ça flirte avec mais, à mon humble avis, ça ne l'atteint pas).
    Quatre étoiles, c'était pas si mal dans mon souvenir. Hors de prix, je suis plus réservé.
    Mais, globalement, je suis assez d'accord avec cette idée de films interchangeables dans lesquels le réalisateur et la réalisation n'existent guère.
    Cependant, je pense que, avec un bon effort de concentration, il est quand même plus facile de connaître par cœur toute la filmographie d'Anne Fontaine que celles de Ford ou Mizoguchi. Et pourtant...

  • Certes, mais à chaud, je pourrai donner plus de titres de Mizoguchi ou de Ford que de Fontaine.

    Sinon, dans le genre, "Après vous", de Salvadori, c'était encore pas mal me semble-t-il. Pas quatre étoiles mais disons deux... :)

  • D'accord sur les deux points.

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