L'ami Vincent, inlassable scrutateur du net cinéphile en VO ou en VF, a relayé ce questionnaire d'origine américaine, paru notamment dans les pages de Flickhead. Voici mes réponses, rapides et parfois embarassées :
1) Quel est votre second film favori de Stanley Kubrick ?
Joker n°1. Je suis absolument incapable, pour une fois, de hiérachiser entre mes cinq Kubrick préférés. Cela se joue donc entre Dr Folamour, 2001 : l'Odyssée de l'espace, Barry Lyndon, Shining et Eyes Wide Shut.
2) Quelle est l'innovation la plus significative / importante / intéressante dans le cinéma de la dernière décade (pour le meilleur ou pour le pire) ?
Les travellings flottants de Gus Van Sant.
3) Bronco Billy (Clint Eastwood) ou Buffalo Bill Cody (Paul Newman)?
Clint Eastwood, assez nettement (mais je ne connais ni son Bronco Billy, ni le Altman).
4) Meilleur film de 1949.
Le troisième homme (Carol Reed).
5) Joseph Tura (Jack Benny) ou Oscar Jaffe (John Barrymore)?
Jack Benny (alias Joseph Tura dans To be or not to be). Le film avec Barrymore, Twentieth century de Hawks, m'est inconnu.
6) Le style de mise en scène caméra au poing et cadre tremblé est-il devenu un cliché visuel ?
Oui mais lorsque c'est Lodge Kerrigan (Keane, 2005) qui l'utilise, c'est génial (voire, dans leurs meilleurs moments, les frères Dardenne).
7) Quel est le premier film en langue étrangère que vous ayez vu ?
J'ai dû en voir avant mais le premier dont je sois sûr de la version est le film de Wenders, Les ailes du désir, lors de sa sortie en salles en 1987.
8) Charlie Chan (Warner Oland) ou Mr. Moto (Peter Lorre)?
Peter Lorre, sans connaître ces films-là.
9) Citez votre film traitant de la seconde guerre mondiale préféré (période 1950-1970).
Duel dans le Pacifique (John Boorman, 1968).
10) Citez votre animal préféré dans un film.
Le dernier que j'ai croisé était la chienne Lucy (Wendy et Lucy, Kelly Richardt, 2008).
11) Qui ou quelqu'en soit le fautif, citez un moment irresponsable dans le cinéma.
Le viol d'Irréversible.
12) Meilleur film de 1969.
Les damnés (Luchino Visconti).
13) Dernier film vu en salles, et en DVD ou Blu-ray.
Whatever works (Woody Allen) et Cloverfield (Matt Reeves).
14) Quel est votre second film favori de Robert Altman ?
The Player (1992).
15) Quelle est votre source indépendante et favorite pour lire sur le cinéma, imprimé ou en ligne ?
La revue Positif et la vingtaine de blogs ci-contre.
16) Qui gagne ? Angela Mao ou Meiko Kaji ?
Joker n°2. Aucune idée. Disons plutôt Feng Hsu chez King Hu (A touch of zen, Raining in the mountain).
17) Mona Lisa Vito (Marisa Tomei) ou Olive Neal (Jennifer Tilly)?
Pas très inspiré. Jamais vu Mon cousin Vinny mais j'aime beaucoup Coups de feu sur Broadway, alors je choisis Jennifer Tilly.
18) Citez votre film favori incluant une scène ou un décor de fête foraine.
Pour ne pas reparler de l'évident Jour de Fête, disons Mouchette (Robert Bresson, 1967).
19) Quel est à aujourd'hui la meilleure utilisation de la video haute-definition sur grand écran ?
Bien que ses films me touchent moins que je ne le souhaiterai, Nuri Bilge Ceylan compose des plans à la texture inoubliable.
20) Citez votre film favori qui soit à la fois un film de genre et une déconstruction ou un hommage à ce même genre.
Reservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992).
21) Meilleur film de 1979.
Apocalypse now (Francis Ford Coppola).
22) Quelle est la plus réaliste / Sincère description de la vie d'une petite ville dans un film ?
Le boucher (Claude Chabrol, 1970).
23) Citez la meilleure créature dans un film d'horreur (à l'exception de monstres géants).
Celle d'Alien (Ridley Scott, 1979).
24) Quel est votre second film favori de Francis Ford Coppola ?
Le Parrain, deuxième partie (1974).
25) Citez un film qui aurait pu engendrer une franchise dont vous auriez eu envie de voir les épisodes.
Cris et chuchotements (Ingmar Bergman, 1973) avec son titre de parfait slasher.
26) Votre sequence favorite d'un film de Brian De Palma.
Le morceau de bravoure étant l'une des spécificités (l'une des limites ?) du cinéma de DePalma, le choix est difficile. A seize ans, j'aurai dit celle, eisenstenienne, de l'escalier de la gare dans Les incorruptibles (1987) et à vingt ans celle, à la vision longtemps redoutée, de la tronçonneuse dans Scarface (1983). Aujourd'hui, disons la scène des toilettes du Festival de Cannes dans Femme fatale (2001).
27) Citez votre moment préféré en Technicolor.
L'affrontement final entre Jennifer Jones et Gregory Peck dans Duel au soleil (King Vidor, 1946).
28) Votre film signé Alan Smithee préféré.
Joker n°3. Jamais vu aucun film "signé" par ce pseudo. J'aurai préféré la question "Quel film semble être signé Alan Smithee ?". A ce moment-là, j'aurai cité les derniers Wenders américains (lui qui est si attiré par Hollywood et son histoire).
29) Crash Davis (Kevin Costner) ou Morris Buttermaker (Walter Matthau)?
Ni Duo à trois ni La chouette équipe ne me sont familiers, mais j'aime assez Kevin Costner.
30) Quel film post-Crimes et délits de Woody Allen préférez vous ?
Maris et femmes (1992), juste devant Vicky Cristina Barcelona.
31) Meilleur film de 1999.
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick).
32) Réplique préférée.
"I suggest you have your architect investigated as well" (L'inspecteur Clouseau à son hôte, après s'être pris le mur au lieu de franchir le seuil de la porte).
33) Western de série B préféré.
Difficile de délimiter la catégorie lorsque l'on est pas spécialiste. Le seul qui me vienne à l'esprit est La chevauchée de la vengeance (Budd Boetticher, 1959).
34) Quel est selon vous l'auteur le mieux servi par l'adaptation de son oeuvre au cinéma?
Disons que je ne connais en général les grands auteurs que par les adaptations qui leur sont consacrés. Le temps retrouvé (Proust/Ruiz, 1999).
35) Susan Vance (Katharine Hepburn) ou Irene Bullock (Carole Lombard)?
J'adore L'impossible monsieur Bébé mais je n'ai pas une passion immodérée pour Katharine Hepburn. Choix par défaut donc, connaissant très peu Miss Lombard.
36) Quel est votre numéro musical préféré dans un film non musical ?
"I can't stand the quiet..."
Simple men (Sonic Youth/Hal Hartley, 1992)
37) Bruno (Le personnage si vous n'avez pas vu le film, ou le film si vous l'avez vu) : une satire subversive ou un stéréotype ?
Un stéréotype subversif. Non, pas vu en fait. Joker n°4.
38) Citez cinq personnes du cinéma, mortes ou vivantes, que vous auriez aimé rencontrer.
Ado Kyrou, Marcello Mastroianni, Alain Cavalier, Sandrine Bonnaire, Paul Thomas Anderson (étant entendu qu'il s'agit là de discuter...).
Commentaires
Je suis particulièrement d'accord sur le viol d'"Irreversible" et sur le choix du Boorman. Sur la question du film de guerre, j'ai pas mal hésité, j'avais en tête "Kelly's heroes (De l'or pour les braves)" la comédie avec Eastwood, une bonne alternative à pas mal de grands films très réussis mais sérieux. Et dans le même registre, "Apocalypse now", évidemment, mais c'était justement trop évident, d'ou mon choix. "1941", plus je le vois et plus je l'apprécie. Et comme je vois de plus en plus souvent...
Le Hartley, il me semble que cette scène plaisait beaucoup à Joachim aussi.
La franchise sur le Bergman, j'avoue que je serais curieux de voir ça :)
Miss Lombard, tu devrais creuser, elle était formidable.
Il faut lire Marcel Proust, il faut brûler Raoul Ruiz.
Sur la question 18, j'aurais répondu L'inconnu du Nord-Express dont la fin dans le manège est juste formidable et encore aujourd'hui palpitante.
Vincent : Mon alternative au Boorman, cela aurait été "Les nus et les morts" de Walsh, mais il doit y en avoir bien d'autres... Quant à la séquence du Hal Hartley, c'est effectivement un coup de coeur partagé avec Joachim.
Christophe : Je suis prêt à lire Proust mais pas à brûler Ruiz. Je tiens "Le temps retrouvé" et "Généalogies d'un crime" pour des chefs-d'oeuvres.
Arnaud : Effectivement, j'aurai pu aussi choisir le film de Hitchcock. Dans cette catégorie-là, on doit en trouver pas mal, le cinéma hollywoodien étant assez friand de ce cadre, comme le cinéma français d'avant-guerre.
Très belle réponse 22.
A cause de vous, il m'a fallu trouver autre chose que Mouchette, Chabrol et Boorman !
vous être la première personne à ma connaissance à tenir en si haute estime Le temps retrouvé, film académique que je trouve affreusement glacé et désincarné.
du coup, votre avis sur le film m'intéresse.
Griffe : Merci.
Ludovic : De l'avantage à publier le plus rapidement possible... (cela dit, rien n'empêche les reprises).
Christophe : Il faudrait que je "réactualise" mon avis après une nouvelle vision mais effectivement, j'avais été ébloui il y a dix ans. A l'époque, Positif avait publié un longue analyse du film (je ne me rappelle plus l'auteur). Mais même à côté des "ruiziens" de Positif, il me semble que l'ensemble de la presse l'avait très bien accueilli.
De plus, si vous fouillez dans les archives du Dr Orlof, vous verrez qu'il a proposé (l'an dernier ?) d'établir un top des films de 99 et que "Le temps retrouvé" est assez souvent cité dans les premières places par les commentateurs (et par le doc lui-même).
Sur le Chabrol, j'ai (presque) regretté de ne pas avoir eu l'idée. J'ai surtout hésite entre le côté "petite ville" et "village" mais bon, il faut faire des choix.
Sur le Ruiz, je vais venir en renfort parce que c'est le film qui m'a décidé à sauter le pas et à lire Proust. Comme beaucoup, je pense, j'étais intimidé par l'oeuvre et il me fallait un déclic. Je n'ai pas un souvenir précis du film, mais de son ambiance et de ces effets de déplacements de blocs de décor et de de personnages qui m'avaient séduits, comme la scène avec la lanterne magique au début.
Je crois que Ruiz a cherché un équivalent visuel au rythme des phrases de Proust et que ça fonctionne bien. Le livre est inadaptable à mon sens, mais on peut chercher à en saisir l'atmosphère, ce sentiment du temps. Et la musique était très belle.
Ceci dit, Ed, tu devrais lire Proust, c'est une expérience unique.
Vérification faite, l'analyse du film dans Positif est de Guy Scarpetta qui y voit, plutôt qu'une "illustration" de Proust, une démarche "cinématographiquement proustienne".
Merci d'apporter ton point de vue, Vincent. J'ai moi aussi le souvenir d'un magnifique flottement (de l'espace, du temps...) et d'une remarquable interprétation d'ensemble.
illustration, voilà, c'est le terme.
parce quant à l'esprit, il y a plus de Proust dans Il était une fois en Amérique que dans l'adaptation de Ruiz.
ha mince, j'ai lu trop vite !
eh bien pour le coup, je me sens plus proche de la critique de Jean-Pierre Lavoignat dans Studio que du rédacteur de Positif.
Sans se concerter, je vois que nous sommes d'accord sur le final de "Duel au soleil" (tellement évident). Amusant de voir aussi que nous avons tous (ou presque) choisi des Boetticher pour le western de série B.
Je vois que la question 11 est celle qui risque de susciter le plus de débats car je dois être l'une des seules personnes au monde à défendre "Irréversible" et je trouve qu'au contraire, Noé filme la scène du viol de la seule façon envisageable (c'est à dire dans la durée, dans ce qu'elle a d'éprouvant et sans jamais nous mettre à la place du violeur comme dans un plan assez ignoble de "Dupont Lajoie" de Boisset)
Pour Ruiz, je me range bien évidemment de ton côté et de celui de Vincent : je trouve que c'est vraiment une très belle adaptation (il faudra en reparler mais Ruiz est de toute façon un cinéaste que j'estime majeur). En revanche, si je n'ai pas choisi l'écrivain, c'est qu'il n'a pas toujours été si bien servi : si tu avais vu "Un amour de Swann", tu ne l'aurais pas cité...
Pour Altman, je suis prêt à d'éventuelles joutes mais j'avoue bien humblement que c'est un cinéaste avec lequel j'ai beaucoup, beaucoup de mal...
Enfin, j'aime bien la réplique de l'inspecteur Clouseau. Je pensais aussi à une autre mais elle était trop "hard" pour un blog de haute tenue comme le mien (haha!) donc c'est toi qui en fera les frais . Une des répliques qui m'a fait le plus rire, c'est sans doute celle d'un des policiers qui suit Bill Pullman dans "Lost highway" et qui, constatant ses grands succès avec la gent féminine, lâche ce mot d'anthologie :
"Cet enculé voit plus de chattes qu'une lunette de chiotte". C'est sans doute la réplique la plus élégante de toute l'histoire du cinéma. Désolé de la répéter ici :)
Pour répondre à la 25 et rester aussi classe que la dernière intervention du Doc, je me souviens clairement avoir croisé dans un Pariscope de mes tendres années, le titre d'un film interdit aux moins de 18 ans rendant clairement "hommage" au Bergman (En fait, les deux "ch" de "chuchotements" avait été remplacé par un "s" et un "ç"). Sinon, un certain groupe irlandais dont il était question sur Arte hier soir a commis un "Rattle and Hum" qui à peu de choses près doit être la traduction littérale.
Sinon sur la 20, Tarantino ressort systématiquement alors qu'il n'est quand même pas le seul hyper-formaliste féticho-déconstructiviste (De Palma, Tsui Hark, Johnnie To, à la limite le Unforgiven d'Eastwood, voire en remontant dans le temps Le Samouraï de Melville)...
Bien imposant ce questionnaire. Je ne sais si je trouverai le temps et les ressources de répondre à toutes les questions, mais certaines questions me donnent envie d'y consacrer des posts entiers. Mes réponses seront donc sans doute partielles.
Je rejoins Christophe sur un point, la plus belle adaptation de Proust, c'est le film de Leone. Et aussi "Heaven's gate" de Cimino.
Sinon welcome back Joachim.
Leone évidemment pour la 20. Le précurseur de tous les Tarantino du monde (avec Melville, comme le signale Joachim).
Il était une fois dans l'Ouest surtout.
Bonjour ed, je suis contente de voir que le Temps retrouvé de Ruiz n'a pas que des détracteurs. Personnellement, c'est le film qui m'a donné envie de lire Proust (en 2000) et je ne l'ai pas regretté. C'est quand même mieux que le film de Schloendorff. Et bravo pour toutes les réponses (Et moi aussi, je suis assez "Positif"). Bonne journée
bon ben du coup, je craque:
1/ Orange mécanique
2/ la généralisation de la 3D
3/ Clint
4/ L'enfer est à lui (Raoul Walsh)
5/ Joseph Turra (mais je n'ai pas vu Train de luxe)
6/ oui
7/ sûrement mon premier film enregistré au cinéma de minuit. Les enchaînés ou New-York Miama, je ne sais plus
8/ vu aucun des films d'aucune des deux séries
9/ Fièvre sur Anatahan (Von Sternberg)
10/ la grenouille dans La nuit du chasseur
11/ le préliminaire dansé au coupage de l'oreille dans Reservoir dogs
12/ Le diable par la queue (de Broca)
13/ Le cri de la victoire (Walsh), en salles
14/ Nashville
15/ Présence du cinéma
16/ ???
17/ ???
18/ Le club des trois (Browning)
19/ Saraband (Bergman)
20/ Il était une fois dans l'Ouest donc
21/ Que le spectacle commence (Fosse)
22/ La femme du boulanger (Pagnol)
23/ la chose de Carpenter
24/ Le parrain (1972)
25/ Gideon of Scotland Yard
26/ le barbecue avant le départ des astronautes dans Mission to Mars
27/ l'ouverture de La prisonnière du désert
28/ vu aucun
29/ je ne connais aucune des deux personnages mais je vote Kevin Costner
30/ Tout le monde dit I love you
31/ Toy story 2
32/ n'importe laquelle pourvu qu'elle soit dite par Sacha Guitry
33/ Silver Lode (Dwan)
34/ Lampedusa
35/ Claudette Colbert
36/ n'importe quelle séquence de bal ou de chant collectif dans un film de John Ford.
37/ ???
38/ Claudia Cardinale, Audrey Hepburn, Jacqueline Bisset, Claude Jade, Clint Eastwood
Doc : J'avoue que le Boetticher, je l'ai choisi un peu par défaut. Pour le viol d'Irréversible, je ne suis absolument pas d'accord pour dire que la seule possibilité était de filmer ainsi dans la durée. Un raccourcissement ou une ellipse aurait aussi bien fonctionné, mais , c'est certain, aurait bien moins fait parler et moins choqué, but recherché par Noé.
Merci beaucoup pour ta réplique. Si on me l'avait lancée telle quelle, j'aurais avoué la connaître mais être incapable d'en préciser l'origine. Dans "Blue velvet", il y en a aussi des gratinées.
Joachim : Te voilà apparemment de retour... A propos de Bergman, ta remarque rebondissante m'amène à préciser le cheminement de ma pensée pour cette réponse-là. En fait, ne trouvant de solution sérieuse, je suis d'abord parti vers l'idée fort amusante à l'époque de Rocky, Rambo et leurs suites qui faisait inventer des deuxièmes volets improbables, de type "Le septième sceau 2". De là j'en suis arrivé à "Cris et chuchotements".
Sinon Leone oui (comme le dit Christophe) et Melville etc... Le choix de Tarantino paraît facile, mais "Reservoir dogs" fut une vrai date pour moi et une découverte à un moment, au début des années 90, où j'étais en plein bouleversement cinéphile.
Bon, j'espère que tu vas t'attaquer à ce questionnaire pas facile du tout.
Dasola : Merci pour le renfort à propos du Ruiz et bonne journée.
Christophe : Merci de la contribution.
Jamais vu ce Sternberg-là et je le regrette bien. Pas d'accord, évidemment, sur cette scène de "Reservoir Dogs" (scène qui fait très précisemment écho à une autre, presque aussi violente, dans le formidable "The big combo/Association criminelle" de J.H.Lewis). Pour la 35, vous bottez en touche mais de bien belle manière (Claudette aurait aussi ma préférence).
Lefilm de Dwan, j'y avais pensé aussi, c'est vraiment l'idée que je me fais d'une série B de grande classe.
Sinon, pour le coup de l'oreille, je suis de l'avis de Ed et je précise que la référence directe, c'est le Django de Corbucci (oui, je sais, je vire monomaniaque). la scène est largement aussi gratinée.