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Sans doute la dénonciation du régime iranien impose de ne pas y aller par quatre chemins mais la première heure et demie du film m'a paru beaucoup trop longue et épuisante dans la contextualisation choc, dans l'accumulation immédiate de tous les dilemmes moraux possibles. C'est donc le basculement de la seconde partie qui le rend plus fort à mes yeux, quand tout vire au thriller jusqu'au symbolisme final, quand l'angle d'attaque est modifié, vraiment recentré sur la famille, quand la fiction prend tout à fait en charge la colère (au lieu d'imposer au regard ces violences insoutenables et bien réelles via les vidéos prises au portable).