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Le Signe de Zorro (Fred Niblo, 1920)

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On a vraiment l'impression d'être à la source du cinéma de divertissement hollywoodien (de long métrage) avec ce premier Zorro de l'histoire. Jouant sur plusieurs registres, les séquences sont inégales mais la bonté énergique l'emporte, tout en simplifiant beaucoup (en cinq ou six phrases un auditoire peut être totalement rallié à une cause, l'oppression est vaincue en la ridiculisant, la noblesse est éclairée par le héros et éclairera certainement en retour les masses laborieuses, le justicier sait lui-même faire le tri entre ceux qui méritent la liberté et ceux qui doivent rester en prison). C'est l'idée de spectacle total, avec des passages enthousiasmants et des détails saisissants (la marque sur le cou révélée par le reflet sur l'épée). Pardon pour le cliché mais impossible de ne pas qualifier Douglas Fairbanks de bondissant, notamment dans la longue et formidable séquence, proche du burlesque, où une dizaine de soldats tentent de l'attraper. Mais il est presque plus intéressant en Don Diego qu'en Zorro, inventant un personnage de faux paresseux par la seule gestuelle, par ses postures comme affaissées ou désossées. Il avait quand même déjà 37 ans, alors que sa partenaire de romance, Marguerite De La Motte (très bien), en avait 20 de moins.

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