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Les meilleurs films de la décennie vus de la blogosphère

Résultats, bilan et commentaires

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films2000-2009.jpgFilms :

1. Mulholland Dr. de David Lynch (35 voix)

2. Elephantde Gus Van Sant (23 voix)

3. Match pointde Woody Allen (18 voix)

4. Lost in translationde Sofia Coppola (17 voix)

5. A history of violence de David Cronenberg / Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry / In the mood for lovede Wong Kar-wai / Requiem for a dreamde Darren Aronofsky / There will be bloodde Paul Thomas Anderson / Two loversde James Gray (16 voix)

11. No country for old men de Joel et Ethan Coen (14 voix)

12. Mystic riverde Clint Eastwood / Parle avec ellede Pedro Almodovar (13 voix)

14. Kill Bill (1&2)de Quentin Tarantino / Le voyage de Chihirod'Hayao Miyazaki (12 voix)

16. Million Dollar Babyde Clint Eastwood / Le nouveau mondede Terrence Malick (11 voix)

18. La graine et le muletd'Abdellatif Kechiche / Un conte de Noëld'Arnaud Desplechin (10 voix)

20. The dark knightde Christopher Nolan / Le fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet / Memories of murder de Bong Joon-ho / Mysterious skinde Gregg Araki / Old boyde Park Chan-wook  (9 voix)

25. American beautyde Sam Mendes / L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford d'Andrew Dominik / De battre mon cœur s'est arrêtéde Jacques Audiard / Le seigneur des anneauxde Peter Jackson (8 voix)

29. Donnie Darkode Richard Kelly / Les fils de l'hommed'Alfonso Cuaron / Gerryde Gus Van Sant / Gran Torinode Clint Eastwood / Inglourious basterdsde Quentin Tarantino / Loin du paradisde Todd Haynes / La nuit nous appartientde James Gray / Valse avec Bachird'Ari Folman / Le secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee / La vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck (7 voix)

39. Les chansons d'amour de Christophe Honoré / Collateral de Michael Mann / 2046de Wong Kar-wai / Le labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro / Moulin Rouge ! de Baz Luhrmann / Un prophètede Jacques Audiard / 21 grammes d'Alejandro Gonzalez Iñarritu / Wall-Ed'Andrew Stanton (6 voix)

47. The barberde Joel et Ethan Coen / La Cité de Dieu de Fernando Mereilles / Dancer in the dark de Lars Von Trier / Dogville de Lars Von Trier / Les infiltrés de Martin Scorsese / Into the wild de Sean Penn / Magnoliade Paul Thomas Anderson / Mementode Christopher Nolan / Le pianiste de Roman Polanski / Printemps, été, automne, hiver... et printemps de Kim Ki-duk / Virgin suicidesde Sofia Coppola / Volverde Pedro Almodovar / The yardsde James Gray / Yi-Yi d'Edward Yang (5 voix)

61. A.I. de Steven Spielberg / Avatarde James Cameron / Blissfully yours d'Apichatpong Weerasethakul / Le château ambulantd'Hayao Miyazaki / Etreintes briséesde Pedro Almodovar / Ghost in the shell : Innocence de Mamoru Oshii / Head-on de Fatih Akin / Les herbes folles d'Alain Resnais / Incassable de M. Night Shyamalan / Irréversible de Gaspar Noé / Lady Chatterley de Pascale Ferran / Locataires de Kim Ki-duk / Les noces rebellesde Sam Mendes / Nos meilleures années de Marco Tullio Giordana / Paranoid Parkde Gus Van Sant / Le ruban blanc de Michael Haneke / Sunshine de Danny Boyle / Sur mes lèvresde Jacques Audiard / Tokyo sonata de Kiyoshi Kurosawa / La 25ème heure de Spike Lee / Zodiacde David Fincher (4 voix)

82. A bord du Darjeeling Ltdde Wes Anderson / Amours chiennes d'Alejandro Gonzalez Iñarritu / Apocalypto de Mel Gibson / Les autres d'Alejandro Amenabar / Aviator de Martin Scorsese / Big fish de Tim Burton / Les climats de Nuri Bilge Ceylan / Le dahlia noir de Brian De Palma / Election (1&2) de Johnnie To / L'enfant de Luc et Jean-Pierre Dardenne / Le fils de Luc et Jean-Pierre Dardenne / Flandres de Bruno Dumont / The fountainde Darren Aronofsky / Gangs of New York de Martin Scorsese / Goodbye Lenin de Wolfgang Becker / La guerre des mondes de Steven Spielberg / Les harmonies Werckmeister de Bela Tarr / High fidelity de Stephen Frears / The hostde Bong Joon-ho / Infernal affairs de Lau Wai-keung et Alan Mak / Je vais bien ne t'en fais pas de Philippe Lioret / Keane de Lodge Kerrigan / Last daysde Gus Van Sant / Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris / Les lois de l'attraction de Roger Avary / Man on the moon de Milos Forman / Morse de Tomas Alfredson / My summer of love de Pavel Pawlikowski / Nobody knows d'Hirozaku Kore-eda / O' Brotherde Joel et Ethan Coen / Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud / La pianiste de Michael Haneke / Presque célèbre de Cameron Crowe / Rois et reined'Arnaud Desplechin / Saraband d'Ingmar Bergman / Le soleil d'Alexandre Sokourov / Sweeney Todd de Tim Burton / The taste of tea de Katsuhito Ishii / Time and tide de Tsui Hark / La vierge des tueurs de Barbet Schroeder / 28 jours plus tard de Danny Boyle / Walk the line de James Mangold (3 voix)

Cinéastes :

1.David Lynch, Gus Van Sant (37 voix) / 3.Clint Eastwood (33 voix) / 4.James Gray (28 voix) / 5.Pedro Almodovar (24 voix) / 6.Sofia Coppola, Wong Kar-wai (23 voix) / 8.Paul Thomas Anderson, Joel et Ethan Coen (22 voix) / 10.Woody Allen, Darren Aronofsky (21 voix) / 12.David Cronenberg, Quentin Tarantino (20 voix) / 14.Hayao Miyazaki (19 voix) / 15.Jacques Audiard (18 voix) / 16.Michel Gondry (17 voix) / 17.Christopher Nolan (16 voix) / 18.Arnaud Desplechin, Lars Von Trier (14 voix) / 20.Bong Joon-ho, Sam Mendes (12 voix) / 22.Alejandro Gonzalez Iñarritu, Terrence Malick, Park Chan-wook, Martin Scorsese (11 voix) / 26.Michael Haneke, Peter Jackson, Jean-Pierre Jeunet, Abdellatif Kechiche, Michael Mann (10 voix) / 31.Gregg Araki, Danny Boyle, Tim Burton, Todd Haynes, Christophe Honoré, Kim Ki-duk, Ang Lee, Steven Spielberg (9 voix) / 39.Guillermo Del Toro, Andrew Dominik (8 voix) / 41.Alfonso Cuaron, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Bruno Dumont, Ari Folman, Florian Henckel von Donnersmarck, Richard Kelly, M. Night Shyamalan, Sean Penn, Alexandre Sokourov (7 voix) / 50. Cameron Crowe, Brian De Palma, Spike Lee, Baz Luhrmann, Fernando Mereilles, Mamoru Oshii, Alain Resnais, Andrew Stanton, Apichatpong Weerasethakul (6 voix) / 59.Fatih Akin, Wes Anderson, Marco Bellocchio, Claire Denis, Takeshi Kitano, Kiyoshi Kurosawa, Roman Polanski, Jacques Rivette, Edward Yang (5 voix) / 68.James Cameron, Nuri Bilge Ceylan, Francis Ford Coppola, Pascale Ferran, David Fincher, Tsui Hark, Hirozaku Kore-eda, Hong Sang-soo, Hou Hsiao-hsien, Philippe Lioret, Gaspar Noé, Tarsem Singh, Johnnie To, Marco Tullio Giordana (4 voix)

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Tentative de bilan objectif :

zodiac.jpgEn me lançant dans le recensement des listes des meilleurs films de la décennie publiées par les blogueurs, j'espérais en trouver une vingtaine, voire une trentaine. Or, arrivé au terme de cet exercice, je compte 66 contributions (voir plus bas). J'ai été le premier à m'étonner de ce nombre élevé mais, bien que je doive avouer avoir écarté deux ou trois listes trouvées au hasard de mes recherches sur la toile (untel ayant découvert le cinéma il y a deux ans, un autre ne choisissant que des films de Peter Jackson ou des Harry Potter...), il me semble que chacune présente un intérêt particulier. J'en veux pour preuve le nombre total de titres cités qui est de 428, les contributions étant  très majoritairement des Top 10 ou des Top 20 (cependant, je rappelle au passage que, pour ce qui est des listes les plus longues, je me suis limité à la prise en compte des vingt premiers titres, lorsqu'ils étaient classés par ordre de préférence).

Sans grande surprise, le film de la décennie, selon les blogueurs, est donc, de très loin, Mulholland Dr. Le titre revient dans plus d'une liste sur deux et il ne s'est jamais trouvé, depuis le début de ce recensement, aucun rival. Ce plébiscite parait logique car si le film de Lynch ne manque pas de détracteurs, ceux qui s'y sont abandonnés avec délices ont eu la sensation immédiate, dès sa sortie en 2001, de se trouver devant un classique, le seul, peut-être, de cette décennie.

La suite du classement est assez claire. Elephant est un dauphin peu contesté, devançant un petit groupe de huit films, de Match Point à Two lovers. Parmi eux, Requiem for a dream apparaît comme le titre le plus "clivant", certains le plaçant au plus haut alors qu'il est cordialement détesté par d'autres. Mais c'est peut-être la troisième place obtenue par Match point qui interpelle le plus. Il semblerait bien que c'est lorsque son auteur se fait le moins allénien possible qu'il séduit le plus (trois autres titres de sa filmographie sont cités mais chacun une seule fois). Les spectateurs seraient-ils lassés par son train-train new yorkais ?

Compte tenu du nombre élevé de contributions, les réelles surprises sont à chercher plus bas dans le classement, certains n'étant pas forcément attendus à pareille fête : L'assassinat de Jesse James, Donnie Darko, Les fils de l'homme, Moulin Rouge !, Yi-Yi, Blissfully yours, Ghost in the shell : Innocence, Head-on, Irréversible, Nos meilleures années, Sunshine... Quelques uns se plaindront sûrement qu'un cinéma plus exigeant ne soit pas mieux représenté mais Bergman, Oliveira, Rivette, Straub, Costa, Gallo, Garrel, Monteiro, Godard, Rohmer, Rivette, Reygadas, Tarr, Serra, Kiarostami ont récolté des voix et avec 66 blogueurs d'horizons si différents, le consensus ne pouvait se faire autour de ces noms-là. Il faut d'ailleurs noter que Dumont, Sokourov ou Weerasethakul accèdent à des places tout à fait honorables.

Pour ce qui est de la question géographique (et économique), tout le monde se fera sans doute la même remarque : la domination américaine est écrasante. L'Asie est toutefois fort bien représentée, continuant sur sa lancée des années 80/90 en révélant constamment de nouveaux noms (derrière Wong Kar-wai se bousculent surtout les Coréens, Bong Joon-ho, Park Chan-wook, Kim Ki-duk, Hong Sang-soo...). En dehors des frontières de l'hexagone, l'Europe, en revanche, fait triste mine, seul Almodovar gardant sa place parmi les grands. Certes Haneke ou les Dardenne ne sont pas très loin, mais Fatih Akin a du chemin à faire avant de tutoyer Sofia Coppola et James Gray. La vigueur des cinémas israéliens et roumains ne se voit guère à travers ces résultats (Valse avec Bachir étant une exception à bien des égards). L'Amérique du Sud quant à elle est présente avant tout grâce à des cinéastes lorgnant vers le Nord (Mereilles, Iñarritu). Et ne parlons pas de l'Afrique...

Finalement, le cinéma français ne s'en sort pas trop mal. Un conte de Noël, La graine et le mulet, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain et De battre mon cœur s'est arrêtése détachent du lot, Audiard récoltant le plus grand nombre de voix au total, grâce à ses deux autres films de la décennie. Et pour ceux d'entre nous qui ne le supportent pas, il faudra s'y faire : Christophe Honoré commence à compter.

Si l'on remarque l'absence du documentaire, on peut se réjouir de l'accueil réservé aux belles propositions du (des) cinéma(s) d'animation, d'Ari Folman aux productions Pixar. Mais sur ce point-là, voir Hayao Miyazaki placé dans les quinze premiers cinéastes vaut tous les discours.

gerry.jpgSi l'on se penche précisément sur ce classement des réalisateurs, on remarque plusieurs choses intéressantes. Voir Gus Van Sant finir aux côtés de David Lynch n'est que justice, compte tenu du fait que le second ne doit quasiment sa présence au sommet qu'à un seul titre (son autre film de la période, INLAND EMPIRE n'étant cité que deux fois). Il est donc plus tentant de faire du premier le véritable cinéaste de la décennie. Elephant n'est en effet que le point culminant et majestueux d'une série renversante de quatre films ayant redistribué bien des cartes, et pas seulement au niveau de l'esthétique personnelle du cinéaste. Last days, Paranoid Park et Gerry ont recueilli de trois à sept voix.

Pas très loin derrière, Eastwood se tient bien droit. Mystic river, Million Dollar Baby, Gran Torino ont raflé bien des suffrages et l'on trouve également cités L'échange et Lettres d'Iwo Jima, Eastwood étant le seul cinéaste à placer cinq titres au total. Les polémiques incessantes qui ont agité la blogosphère depuis quelques années autour de chacun de ses films prouvent bien l'importance du bonhomme et de son œuvre.

Pour ce qui est des ascensions fulgurantes, on reste impressionné par la dimension prise par James Gray en quelques années. Toujours parmi les révélations, les places occupées par Sofia Coppola, Paul Thomas Anderson et Darren Aronofsky ne sont guère contestables (d'autant moins que chacun place trois titres différents).

Pour le reste, on notera la constance d'Almodovar, de Cronenberg, de Wong Kar-wai, de Tarantino ou des Coen, l'étonnante résistance de Lars Von Trier et les bonnes/moyennes places de Scorsese, de Spielberg, de Burton, d'Hou Hsiao-hsien. On s'inquiètera du peu de citations obtenues par Egoyan, Loach, Kaurismäki, Moretti, Kusturica, Chen Kaige ou Kitano, noms qui, lors de la décennie précédente, avaient mis bien des cinéphiles à genoux (alors que, du côté américain, ceux qui ont fait les années 90 sont encore là, à l'exception, peut-être, de Ferrara et Jarmusch). A ce dernier groupe, nous aurions pu ajouter Jane Campion... si Bright star n'avait changé la donne entre temps. Une belle place semble promise à ce film dans dix ans (certains n'ayant pas tenu compte pour leur bilan, au contraire de la majorité, des dates de sortie en France mais de celles de production, ce titre se trouve avoir été d'ores et déjà cité deux fois).

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Remarques personnelles :

nocountryforoldmen.jpg- Aronofsky 10e, Nolan 17e, Mendes 20e et Boyle 31e, n'est-ce pas un peu trop clinquant ?

- Bien que je ne l'aime pas du tout, la présence d'Irréversible me fait plus plaisir que celle du Fabuleux destin d'Amélie Poulain, que je ne déteste pourtant pas. C'est que je crois plus en Gaspar Noé qu'en Jean-Pierre Jeunet...

- Je suis heureux que Paul Thomas Anderson arrive largement devant Wes Anderson.

- Au fil des publications, j'ai eu constamment peur que Le seigneur des anneaux ne se retrouve plus haut. Au moins, il n'y a aucun Star Wars.

- La quatrième place de James Gray est, à mon sens, bien flatteuse.

- Trois cinéastes majeurs des années 90 ont été relativement discrets durant la décennie : Tsai Ming-liang, Hou Hsiao-hisen et Abbas Kiarostami. Jia Zhang-ke semblait pouvoir reprendre le flambeau, il ne l'a finalement que très imparfaitement tenu.

- Il faut donc que je me décide vraiment à regarder Requiem for a dream et The dark knight. En revanche, je n'ai toujours pas envie de voir Les chansons d'amour, ni Le secret de Brockeback Mountain, ni La Cité de Dieu, ni Into the wild.

- Vu les ratages qu'il a accumulé depuis 2000, j'attendais Tim Burton plus bas.

- La vie des autres, c'est quand même avant tout "Passeport pour Hollywood", non ?

- La meilleure comédie musicale serait donc Moulin Rouge ! Cette décennie est aussi celle où l'on nous a inventé la Star'Ac. Tout ça se tient...

- Olivier Assayas, qui n'a "rien contre les blogueurs" mais qui déplore "l'hypertrophie de la position de critique" (ici), n'est pas cité une seule fois.

- Chez les Français, entre les "jeunes" ayant débuté dans les années 90 ou 2000 et les vieux maîtres, il n'y a plus personne...

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Les 66 listes individuelles :

In the mood for cinema / Céline Cinéma / Les objets gentils (via Critikat) / Coccy culture / De son cœur le vampire / Mr Arkadin / Le cinéma pour tous / Hopblog / Another shitty blog about flicks / Zoerama / Cinéma dans la lune / Seuil critique(s) / Keikuchi's blog / Geek me hard !! / 100% cinéma / Films vus / Le journal cinéma du Dr Orlof / Le cinéma asiatique c'est fantastique / Davideo / Avis sur des films (liste en commentaire ici) / Balloonatic / Goin' to the movies / Fenêtres sur cour / Cineflower / Kitsune movie mood / Rob Gordon a toujours raison / Laterna Magica / Nightswimming / Les nouveaux cinéphiles / Cinemonde / Filmosphere / Benjamin de La Kinopithèque (liste en commentaire ici) / Casaploum / Inisfree / FredMJG Blogue and Bulle / Albin Didon du Village des NRV / Fab's movies / Persistance rétinienne / Le ciné de Fred / Camille through the looking-glass / Mister Grenouille et Docteur Zélie / My planity / Plan-C / Nexus Six / Shangols / Tadah ! Blog / Préfère l'impair / Louise Imagine (liste en commentaire ici) / Once upon a time in cinéma / Sur la route du cinéma / Kinomax / Selenie / Eclats d'images / Eclats d'images (bis) / Le blog de Dasola / C'est la gêne / Axel de Kino Hundert (liste en commentaire ici) / Twitchaiev de En vrac (liste en commentaire ici) / Kaka-Kiri / La Cinémathèque de Phil Siné / IMtheRookie / Une semaine, un chapitre / 365 jours ouvrables, Eight dayz a week & Cinématique (via Kinok)

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A vous de commenter...

Commentaires

  • Mon cher Ed tu m'épates fort (t'es un peu fou aussi, ça me rassure).
    Belle rétrospective que voilà.
    Même si certains noms me donnent envie de hurler (je ne vais pas revenir dessus, nous en avons déjà causé et ils n'affleurent pas mes 200* de la décennie), il faut reconnaître avant toute chose la superbe diversité des réponses et peu me chaut de fait le niveau de classement auquel les films se situent. Ils témoignent avant tout d'un cinéma créatif et bien vivant**. Que cette décennie puisse être aussi passionnante, c'est tout ce qu'il nous faut souhaiter.
    * Olivier y était :)
    ** A quand un festival Nollywood ?
    PS. Lost highway c'est mieux que Mulholland ^^
    Re.PS. Sofia cité deux fois et papa pas une seule ? il était temps que Francis nous revienne avec "un film de jeunes" non ? ;D

  • La Planète des Singes et surtout Big Fish ont fait perdre à Tim Burton beaucoup de sa superbe mais il a mon sens vraiment réussi Charlie et Sweeney Todd.
    Carrément d'accord avec votre point de vue sur Van Sant.
    Et au niveau quantité/qualité j'ajouterai Eastwood (visiblement je suis loin d'être le seul), Honoré (désolé) et Spielberg (pardon).
    A De son coeur, mon coblogger n'aurait peut-être pas ajouté Bright Star dans son top 10 mais Tetro. Mais nous n'avons même pas attendu la fin de l'année 2009. C'est le jeu.

  • Merci pour ces résultats tant attendus. J'avoue qu'ils me consternent. C'est un mot fort, mais tant pis. Ils me consternent parce que même le cinéma le plus subversif devient consensuel. David Lynch n'a-t-il fait qu'un seul film dans les années 2000 ? Comment ignorer Inland Empire, quand on adule Mulholland Drive ? Pourquoi, sinon pour se rassembler autour d'un objet totémique ?
    La question que je me pose est la suivante : d'où vient ce besoin de se rassembler ? Je trouve ça triste au fond. Voire sinistre. Parce que tout ça devient de la culture. Parce qu'il semble de plus en plus difficile d'avoir un rapport personnel aux oeuvres d'art. On utilise le cinéma comme on se sert de facebook.

  • Félicitation Ed, c'est un très beau travail,très impressionnant. J'ai commencé de mon côté un commentaire de ces résultats (et des listes Cahiers et Positif) que j'espère poster après la rétro Clermont. Il y a de quoi discuter.
    En passant, je suis d'accord avec Frédérique sur Lynch, et pas qu'un peu. Et je suis curieux de savoir si, à part moi, quelqu'un a cité du court métrage. Comme pour le documentaire, je trouve que son absence ne correpond pas à l'importance qu'il a pu avoir au cours de la decennie.
    Mais comme le dit Michel Ciment dans le dernier Positif, tout cela n'est qu'un jeu.

  • asketoner : Il me semble que le cinéma appelle justement deux mouvements chez le spectateur "actif" : se rassembler et se distinguer, alternativement. Je ne crois pas qu'il soit plus difficile d'avoir ce rapport personnel à l'art dont vous parlez. Les blogs sont un des signes que ce rapport n'a pas disparu. Sur les sites les plus intéressants (comme le vôtre), à côté de ces futilités, ces jeux, ces tops, vous savez très bien qu'il y a des espaces de réflexion, des efforts d'approfondissement, des tentatives, des intuitions, des notes fouillées et pertinentes qui, en quelque sorte, les légitiment. C'est d'ailleurs cette coexistence qui fait tout l'intérêt de cet internet cinéphile (il me semble d'ailleurs que vous avez vous aussi proposé votre top 2009).
    La fin de votre commentaire me rappelle, sans le vouloir sans doute, les propos d'Assayas dans Télérama et ceux de mon ami le Père Delauche, tous en rapport avec ces Cahiers du Cinéma qui ne cessent de se vouloir au dessus de la culture, qui ne se voient que Critiques avec un grand C, qui tentent de faire croire que non, ils ne sont pas des guides pour spectateurs. Alors que, bien sûr, leur revue est les deux à la fois (et cela est fort bien !).
    Pour revenir à ce classement, comment voulez-vous qu'une liste subversive sorte d'une compilation de 66 tops, sauf à trier sur le volet, à rester en famille, à trois ou quatre ? Et encore, êtes-vous sûr qu'en interrogeant uniquement des cinéphiles très attachés aux œuvres les plus exigeantes, vous verrez débouler INLAND EMPIRE à la place, ou à côté, de Mulholland Dr ?
    Encore une fois, cet exercice n'est qu'un jeu, une photographie. Je cromprends fort bien que le résultat puisse consterner mais n'est-ce pas paradoxal de déplorer l'absence de certains titres "subversifs" tout en estimant que ceux qui sont effectivement présents en l'étant tout autant sont ainsi rendus consensuels ?

  • Fred : Je t'y prends à ne pas tout lire. Francis Ford est 68e avec 4 voix. Je n'ai pas mon tableau sous la main, mais il me semble qu'il y en a 2 pour Tetro et 2 pour L'homme sans âge. Quant à Sofia, elle a eu aussi une ou deux voix pour Marie-Antoinette. Ses trois films sont donc bien cités.
    Sinon, n'hésites-pas, hurle et balance les noms honnis...

    Nolan : A part Charlie qui redresse un peu la barre, je ne vois chez Burton 2000's que des catastrophes (mais il me manque Les noces funèbres).

    Vincent : J'ai hâte de te lire sur le sujet... Pour les courts-métrages, je vérifierai, mais il me semble effectivement que tu as été le seul à en citer (Ludovic a quand même mentionner le segment de Carax présent dans Tokyo!). En ce qui me concerne, j'en vois en fait très très peu.

  • Merci de m'avoir fait découvrir l'article de Télérama "La critique a-t-elle perdu tout sens critique ?". Il m'avait échappé et me donne à réfléchir sur la position que nous occupons sur notre petit blog perdu au milieu du reste.

  • Eh oh ! il était tard et je suis à l'âge où je vais bientôt avoir besoin d'une canne blanche Merci d'ailleurs de m'avoir précisé où est le père Coppo parce que le La je ne l'ai point vu c'te nuit vu que j'ai lu 1/ les films 2/ tes remarques... voilà ! tu sais moi et les chiffres, le décompte toussa je te fais confiance... Je voulais simplement signaler que les enfants sont ingrats, j'ai repéré Sofia très très haut... et je me demande si (en me tenant à mes goûts) Lost in translation serait à sa place SI : 1/ le film n'avait pas bénéficié de la présence de Bill Murray 2/ accessoirement, pour les garçons, Mamzelle Scarlett n'avait pas porté de culottte rose.
    En ce qui concerne les hurlements tu sais pertinemment que le trio de tête me donne envie de me gratter fortement... et j'ai l'épiderme fragile ! et Wong, je le préférais AVANT ! et PT Anderson est surestimé et Jeunet, ah ah ah bref Le dahlia noir aussi j'ai beaucoup ri et Jim Ellroy ne fera aucun commentaire...
    Bon, il en faut pour tous les goûts pas vrai ? y en a même qui ont réussi à glisser Avatar, j'ai l'air fine avec mon Barbet.
    Voilà !
    A dans 10 ans ?

  • Excellente idée que de faire une overview des tops des bloggeurs. Je ne suis pas vraiment étonné que Mulholland Drive arrive premier. Je le suis un peu pour Million Dollar Baby et Requiem For a Dream, en revanche.

    A bientôt !

    PS: sympa de nous avoir mis dans vos sources, on est flattés.
    (pour le top en question : http://anothershittyblogaboutflicks.blogspot.com/2009/12/10-ans-de-cine-dans-ta-face.html)

  • J'aime énormément "Inland empire" mais avec seulement dix titres, il faut bien faire un choix! (je pense néanmoins que Lynch reste très supérieur à Van Sant qui a réussi deux merveilles : "Gerry" et "Elephant", une réussite en forme de redite "Paranoïd park" et deux horreurs "Last days" et ce "Harvey Milk" que je déteste de plus en plus à mesure que j'y repense)
    Ce qui m'étonne, c'est l'absence du cinéma français et que Resnais, Chabrol, Brisseau et Rohmer se retrouvent derrière Honoré et Jeunet : voilà qui me laisse pantois!
    En revanche, assez satisfait de voir "Moulin rouge!" devant Spielberg et Cameron ;)

  • Tss, Doc, tss...

  • @Vincent pourquoi tss ? parce que le Dr Orloff n'aime pas l'milk ? ben ça prouve qu'il a bon goût ! (bon si c'est pour le moulin, moi aussi j'aime beaucoup Ewan McGregor alors je ferme les yeux sur le pudding)

  • Fred : Le Doc a sciemment provoqué Vincent en rabaissant Spielberg. C'est une vieille histoire... :)
    Sinon, un nouvel exercice de ce genre, ce ne sera effectivement pas avant 2020. Trop fastidieux...

    Benjamin : De rien ! L'article est intéressant. Il montre entre autres que blogueurs et critiques continuent à se regarder en chiens de faïences.

    LM : Merci. Franchement, je ne m'attendais pas, moi non plus, à voir Requiem for a dream si bien placé.

    Doc : Même réponse par rapport à Inland Empire, il fallait choisir... Pas d'accord en revanche sur Van Sant qui mérite sa place, à mon sens, compte tenu de la constance de sa production depuis le début de la décennie. Nous avons déjà bataillé autour d'Harvey Milk mais je ne savais pas que tu détestais aussi Last days. Sa beauté est moins évidente que celle de Gerry, Elephant et Paranoid Park, mais il m'avait énormément touché lui aussi.

  • J'ai exagéré sur "Last days" : je le trouve juste raté (je ne le déteste pas) et surtout extrêmement répétitif et plein de clichés (l'artiste maudit qui monte au ciel, mon Dieu!)
    Je suis d'accord avec Fred pour "Moulin rouge!" mais tu le sais déjà : même si je suis plus sensible à Nicole qu'à Ewan, j'avoue que je trouve aussi le pudding assez inventif.
    Et pour mon cher Vincent, désolé pour la provocation gratuite mais je n'ai pas pu m'empêcher :)

  • Il n'y a pas de mal, mon bon Docteur :) sans un peu de provocation, il n'y aurait pas de bon débat. Attends un peu de lire mon commentaire du top !
    Sinon, en ce qui me concerne, le pudding n'est pas passé, malgré Nicole, ça allait bien trop vite pour que j'ai le temps de la regarder.

  • wah ! sacré bilan, tu as du bien t'amuser ! :)
    les films de tête me satisfont à merveille en tout cas... ;)

  • wah ! sacré bilan, tu as du bien t'amuser ! :)
    les films de tête me satisfont à merveille en tout cas... ;)

  • Euh, malgré toutes mes réserves, je trouve cette liste très intéressante. Donc, avant de "balancer" [ahem !-], je dois saluer à mon tour ton "travail hérculéen", Ed !

    1) Le premier truc qui me fait tiquer, c'est... le titre (du billet) : "Les meilleurs films de la décennie vus de la blogosphère".

    Je ne sais pas si la formulation est appropriée ; car, c'est davantage : "les films (et réalisateurs) les plus cités dans les listes des meilleurs films de la décennie, par les blogueurs-cinéma".

    Prenons deux films dans les dix plus cités (parmi les 66 listes etc.), où l'on peut à peu près tous s'accorder pour dire qu'ils ne sont ni "grands", ni "excellents" : Match point (3è) et Two lovers (5è). Ce sont (euh, "objectivement") d'assez bons films, qui ont le bonheur de réussir à recueillir beaucoup de suffrages ; davantage que beaucoup d'autres (films plus "ambitieux"). Il se pourrait même très bien que pris isolément dans les listes de ceux qui les ont cités, ils n'apparaissent pas (jamais ?) si haut !

    Le groupe nominal "les meilleurs films de la décennie" finit par sous-tendre qu'il faut qu'ils (les films cités) plaisent à un grand nombre (ici, les 66 blogueurs...). Or, subjectivement, si j'avais à faire ce "Top 10" (des meilleurs films de la décennie), je ne tiendrais pas en compte... ce "critère" (le grand nombre, les autres blogueurs).

    Cela dit - et c'est aussi pour cela que j'ai de l'estime pour toi -, tu n'as pas écrit : "Les meilleurs films de la décennie"... SELON ("la blogosphère"). Quand tu écris "vus de", eh bien, il faut admettre, que c'est bien... vu !-] Parce que ça tient aussi compte des listes "pointues" (disons, contrairement à quelqu'un qui s'exciterait sur toute la production de Peter Jackson, par exemple, ou les Harry Potter) ; même si les films (et cinéastes) "exigeants" finissent par être "noyés".

    Bon point pour toi !

    2) A présent quelques remarques générales (qui n'étonneront personne)...

    Tout d'abord, je ne me retrouve pas du tout dans les quinze premiers les plus cités (ni films ; ni réalisateurs, du reste) !!!

    J'apprécie certains de ces films (modérément même !), et j'en rejette un petit paquet (Gondry, WKW, Coen). Et pour "provoquer", chez un même cinéaste, je dirais que Eastern promises est meilleur que A history of violence, Gran torino est meilleur que Mystic river ; Inglourious... meilleur que le dyptique Kill Bill.

    3) [sur les deux classements]

    - pratiquement tous des "auteurs" ; et presque pas de "grands cinéastes".
    - parmi les réalisateurs les plus cités, le premier que je tiens pour "grand" est douzième (Cronenberg) ! et le second "grand"... est cinquantième !
    - 12 titres anglo-saxons, 1 Chine (WKW), 1 Espagnol (Almodovar), et 1 Japon (Miyazaki).
    - les deux premiers titres français arrivent 18è [et même pas, mes chouchous !-] : Kechiche, Desplechin.
    - euh, évidemment, je regrette l'absence d'un bon nombre.

    4) Donc, pour caricaturer pour faire partie des "quinze premiers" ("meilleurs films"), il faut :

    - des actrices glamour (Laura-Noami, Scarlett, Maggie...)
    - un genre "policier" (Allen, Cronenberg, Coen, Eastwood)
    - du "romantisme" (Gondry, WKW, Gray, Almodovar)
    - un peu d'exotisme : Japon (Sofia Coppola, Miyazaki), Chine.
    - des litres de sang (P.T. Anderson, Tarantino, Miyazaki)
    - et surtout... du "cauchemar" (ou du mauvais rêve) : Eastwood, Lynch, Van Sant, Tarantino, Miyazaki ; Aronofsky (pas vu), (Almodovar)
    - le tout, plus ou moins distancié (Lynch, Coen, Tarantino, Miyazaki).

    5) Commentaires sur la "tentative de bilan objectif"

    - § 1 : "[se trouver devant] un classique, le seul, peut-être, de cette décennie." D'emblée, j'affirme - sans douter un seul instant - que Les Amours d'Astrée et Céladon, Saraband, L'Arche russe, Ten, Gran torino, The Black dahlia, Tetro sont dès à présent autant d'autres "classiques de la décennie" !

    - § 2 : Match Point : est un bon divertissement (un Woody Allen "correct"), mais, c'est loin d'être un grand film...

    - fin du § 4 : "Et ne parlons pas de l'Afrique...", ni de l'Inde (deuxième plus grand pays producteur de films) !

    - § 5 : "Finalement, le cinéma français ne s'en sort pas trop mal." Vu de loin, peut-être. Kechiche, Jeunet, J. Audiard, Honoré, c'est pas ce qui se fait de mieux. Ce sont juste les plus "habiles"... Où sont les Guiraudie, Amalric, Claire Denis, etc. ?

    - § 6 : "[...] Hayao Miyazaki placé dans les quinze premiers cinéastes" : quelqu'un connaît-il Satoshi Kon ?

    - § 7 : sur l'appellation : "le véritable cinéaste de la décennie". Pour moi, assurément : Manoel de Oliveira : chaque livraison a été une merveille. Ou encore : Hong Sang-soo. Et, à la limite, comme Vincent (Inisfree) : Spielberg, pourquoi pas ; mais nettement plus : De Palma ! Il a réalisé les films les plus importants de la décennie : The Black dahlia et Redacted ; et même Femme fatale !

    6) [Assayas, Cahiers : ta réponse à asketoner]

    Disons que mon seul problème avec la "culture", et la "critique" (le tout avec un grand "C"), c'est le moment où tout se qui se fait d' "important" en termes artistiques (forme, audace, singularité) est dilué dans du "divertissement consommable (de qualité)".

    Bon repos :-]

  • Oups...

    3) [sur les deux classements]

    -
    -
    - 12 titres anglo-saxons, 1 Chine (WKW), 1 Espagnol (Almodovar), et 1 Japon (Miyazaki). Euh, ici, il faut rajouter : "dans les quinze (premiers) titres les plus cités".

  • Cher Ed,
    merci pour votre réponse.
    Je suis d'accord, mon intervention était idiote. Il me semble malgré tout qu'un top ne fonctionne qu'au singulier. Comme tout vote.
    Mais si l'on ôte la tristesse que m'inflige chaque sacre démocratique, me reste quand même une interrogation : pourquoi à ce point Mulholland plutôt qu'Inland Empire ? Je ne comprends pas ce qui fonctionne tellement collectivement chez l'un, et désunit absolument chez l'autre. On a rarement vu cinéaste si rapidement rejeté après avoir été adulé. Pas même rejeté : ignoré. Kitano, par exemple, fut un cinéaste rassembleur, puis, de Dolls en Zatoichi, fut oublié. Lynch, lui, semble n'avoir vécu qu'une apparition, Mulholland Drive. Des apparitions, à vrai dire. Il clignote. Mulholland Drive est entouré de deux films pas vus : Lost Highway et Inland Empire. (J'oublie peut-être Straight Story quelque part.)

  • Asketoner, "Lost highway" avait été vu en son temps. Le problème, c'est peut être qu'il y a eu six ans entre "Mulholland" et "Inland". Je développerais ça plus tard, mais il me semble que "Mulholland" clôture plus un cycle débuté avec "Blue velvet" qu'il n'ouvre sur autre chose...

    Père Delauche, j'admire votre concision dans le commentaire du commentaire mais il va me falloir un peu plus de temps. Je pense partager votre vision générale mais pas certains détails. Je donne tout entier "Paprika" pour les quelques minutes du voyage en train de Chihiro :) Mais on va entrer de nouveau dans les cas particuliers.
    Je profite de l'occasion pour vous présenter mes excuses d'être "sortit" de la discussion chez Griffe, sortie pas seulement virtuelle (Clermont, le boulot). J'aurais volontiers poursuivi la discussion, j'ai même pris des notes et ouvert à nouveau d'anciens positifs. J'imagine que l'occasion va se représenter.

  • Quel boulot! Franchement bravo Ed, une aussi grande compilation, plus les réflexions qui vont avec, rien que de penser au temps nécessaire pour le faire ça m'épuise.

    Sur le classement, que dire... relativement logique. Même si la position de films comme requiem for a dream ou les chansons d'amour me dérange un peu.
    Et pour rejoindre une réflexion précédente, si Kitano souffre bel et bien d'être aujourd'hui délaissé, il y en a un autre pour qui c'est la même chose sauf que ça s'est passé beaucoup plus vite, c'est Kim Ki-duk (il y a quelques années c'était un prodige, aujourd'hui il est ignoré de la critique...). Ca fait plaisir de voir 2 de ses plus beaux films dans ce classement (même si Locataires mérite d'être plus haut ^^)

  • Travail de Titan en effet !
    Je suis d'accord, qui plus est, avec toutes (sauf celle sur Gray !) "remarques personnelles". Je regrette beaucoup d'ailleurs la constatation de la toute dernière, et la place de Jeunet. Mais enfin la blogosphère-cinéma est tellement hétérogène que statistiquement, tout est possible... A quand un travail de typologie autour de cette critique-là ?

  • Père Delauche : Merci pour toutes ces remarques...
    - Pour le titre, tu as parfaitement raison. J'ai un peu galéré pour en trouver un qui soit à la fois court et pertinent. Celui-ci ne me satisfait en effet qu'à moitié...
    - Sachant que les listes les plus originales allez être certainement "noyées" comme tu dis (bien que certains noms de films et cinéastes "pointus" affleurent tout de même), je me suis appliqué à mettre les liens individuels.
    - Je ne te suis pas sur Match point et Two lovers. Nous sommes certes d'accord tous les deux : ce sont de (très) bons films mais que l'on ne mettrait pas au premier plan. Sauf que certains l'ont fait et il me semble bien qu'il se retrouve parfois dans les toutes premières places. De toute façon, on parle là de top 10 ou top 20 de la décennie et le simple fait d'être cité dans une liste, même en 10e ou 20e position, signifie que le film est jugé "grand" par celui qui l'a rédigé.
    - Je ne reviens pas sur les cas particuliers des "grands cinéastes", sur lesquels nous ne nous entendrons pas. Je note par contre, encore une fois, le retournement opéré, par toi et plusieurs autres, sur le terme "Auteur", celui-ci devenant maintenant négatif (alors que ceux qui s'en voient affublés de cette façon le réfutent généralement !). Personnellement, cela me conforte dans mon idée de ne jamais (ou rarement) l'utiliser.
    - Ta "caricature" des thématiques des 15 premiers films n'est pas fausse. De plus, j'avouerai que ce programme est assez dans mes goûts, en général. :)
    - Pour les "classiques" de la décennie, je me suis mal exprimé. Il me semble que Mulholland Dr est non pas le seul à mériter ce qualificatif aujourd'hui, mais le seul à avoir obtenu ce statut tout de suite (Saraband, par exemple, est plus perçu comme étant le "dernier chef d'oeuvre de Bergman" que le "film phare des années 2000").
    - Kechiche/Audiard/Desplechin (j'enlève Jeunet), ce n'est pas tout à fait le haut du panier, mais presque, selon moi. Il n'y a que deux ou trois anciens au-dessus. J'attends la suite pour Kechiche mais, disons que pour les deux autres, je trouve qu'ils sont sur un plateau. Leurs films sont excellents mais ils n'atteignent pas le dernier palier.
    - De Satoshi Kon, je connais Perfect blue, plutôt apprécié. Dans le genre, je préfère Jin Roh (le nom du cinéaste m'échappe).
    - Oliveira, en dehors de Paris, ses films sont si peu visibles... Alors que ceux des années 90 avaient été plutôt bien distribués. Je suis d'ailleurs certain que ce sondage réalisé dix ans auparavant l'aurait placé plus haut, lui dans les cinéastes et Val Abraham dans les films.

  • Asktoner : Rassurez-vous, je n'ai jamais considéré que votre intervention était idiote (au contraire, elle permet de partir sur d'autres réflexions...).
    Je suis d'accord avec vous et je me répète un peu : l'intérêt de tout cela est à chercher avant tout dans les propositions individuelles que j'ai mentionné à chaque fois.
    En revanche, je ne le suis pas à propos de Lynch. Déjà, un choix s'imposait entre ses deux films des 2000's et M. Dr. a plus de "séduction". Inland à en effet été réjeté par beaucoup mais je ne vois pas une amplitude aussi forte que vous dans la réception des films du cinéaste. Lost Highway a été vu, comme dit Vincent. Je pense même qu'il doit être sensiblement au même niveau que M. Dr. dans le coeur des cinéphiles en général. Sailor et Lula a été un choc pour beaucoup, Twin Peaks fire walk with me n'a cessé d'être ré-évalué à la hausse, pour ne pas remonter jusqu'à Blue velvet. Non, je crois que Lynch n'a pas à se plaindre...

  • Niko : Très juste, cette réflexion sur Kim Ki-duk, qui a vraiment eu un parcours critique d'étoile filante (cela dit, personnellement, je suis partagé : j'aim beaucoup Printemps, été..., assez L'île, mais pas trop Locataires).

    Ludovic : Effectivement, cette "typologie" serait intéressante à établir. Mais il serait bien difficile de faire cela de façon parfaitement "objective". Contrairement à ce qui se passe avec une revue, il arrive que l'on s'attache à un blog alors que l'on se trouve à cent lieues de la pensée de son auteur, qu'il traite de cinéma "pointu" ou "grand public" (et inversement, un(e) blogueur(se) ayant les mêmes goûts que nous peut nous barber totalement).

  • @ Vincent :

    Merci pour le compliment ^.^ Euh, vos billets sont pas mal, non plus ;-]

    On prendra ça comme un renvoi d'ascenseur (mais, tant pis !) : nos "légers" désaccords dans [n]otre "vision générale" (et à quelques autres qui traînent ici - ou sur la colonne de droite de ce blog) font la richesse des échanges "virtuels". C'est pour cela, je crois, que les uns et les autres y sommes très attachés ! Profitons-en avant que les laquais du pouvoir serrent la vis !-]

    A part ça, vous êtes "pardonné"... mais, j'ai plutôt eu l'impression que c'est notre ami Ed, qui a dû se sentir un peu abandonné :-] J'attends que l'occasion de reprendre le "débat (combat :-)", mais doute que tout le monde pourra bien suivre.

    Et puis, moi-même, je ne vous ai pas répondu sur Miracle à Santa Anna, que j'ai vu (**). Donc, on est plutôt "à égalité" [dans les excuses :-]

    PS : Bon, je me garde donc... "Paprika" ;-]

  • Lynch n'a pas peut-être pas à se plaindre, mais il est le premier cinéaste génial, s'affirmant comme tel et reconnu pour l'être, dont les films sont qualifiés sans scrupule de chef d'oeuvre absolu ou d'épouvantable navet. Au premier faux pas, on le lapide (moi y compris : je deviens carrément nauséeux au souvenir de Sailor et Lula et de The straight story). Quand on pense à Lubitsch, à Rohmer, à Lang, à Tarkovski, à Godard, on ne dit jamais qu'ils ont fait des navets, on dit qu'ils ont fait des films moins bons que d'autres (ou alors qu'ils n'ont fait que des navets). Lynch est un cinéaste qu'on attend et qu'on assomme à l'occasion. L'auteur, dans son cas, n'est pas le vecteur d'une indulgence d'ensemble.

  • Père Delauche : Par rapport à la discussion chez Griffe, je ne me suis pas senti abandonné par mes "soutiens", au contraire, cela m'a permis de faire une pause, l'affaire ayant eu tendance à me bouffer beaucoup de temps. :)

    asketoner : Cette fois-ci, je vous suis un peu mieux. Certains films de Lynch sont reçus effectivement avec moins d'indulgence que d'autres. Peut-être est-ce dû au fait que son œuvre est protéiforme et plus mouvante (plus excessive aussi) que celle des grands cinéastes que vous citez en contre exemple.

  • Ce qui serait très intéressant, c'est de refaire les comptes dans 10 ans. Je trouve que le résultat de cette compilation de listes met en avant des films générationnels, que l'on a aimé sur le moment mais qui seront assez rapidement corrigé par un revisionnage, une relecture. Je pense aux films fort sympathiques mais qui n'apportent rien de plus au cinéma que Lost in translation, Eternal sunshine, Match Point, American Beauty et même Two lovers (tout de même meilleur que les précédents cités), alors que d'autres films, je le pressens (mais je peux me tromper) resteront et prendront plus d'importance : A history of violence, There will be blood et No country for old man. Pour ces derniers, ils sont certes bien classés mais moins que ces petits films qui leur sont, à mon avis, inférieurs.

    Aronofsky, regarde, essaye. Et imagine simplement ce que le film aurait pu donner filmer sobrement et avec un inspirant manque de moyens. Tout n'est pas à jeter mais quelle débauche d'effets et que de gimmicks agaçants au bout du compte !

    Honoré n'a rien d'un cinéaste majeur, mais son cinéma a sa petite musique. J'ai adoré La belle personne (vraiment, vraiment), passé un bon moment devant Les chansons d'amour et Non ma fille, il ne mérite ni qu'on l'encense, ni qu'on le descende. Tout en remarquant qu'il y a tout de même de la maladresse et de la prise de risque dans son cinéma qui mérite, pour ceux qui apprécient ces qualités, le qualificatif d'attachant.

    En parlant de cinéma asiatique, j'ai vu le dernier Bong Joon-Ho, Mother, je me suis régalé ! Il a toujours les mêmes héros décalés et ses mondes obscurs, un mélange détonnant. Si tu as l'occasion, je te le recommande.

  • Julien : Remarque intéressante par rapport aux "films générationels", qui, dans l'ensemble, ont tendance à "baisser" avec le temps dans ce type de classement. Cela dit, personnellement, si l'on me demandait un top 80's ou 90's, y figurerait sans doute toujours aujourd'hui les premiers films de Hal Hartley, de Leos Carax ou de Jim Jarmusch. Certains effectivement, finiront peut-être par "lâcher" le Sofia Coppola par exemple, mais je ne pense pas que cela sera mon cas...
    Pour Aronofsky, je prends bonne note de ce que tu me dis (j'ai prévu de voir ça prochainement, mais la pile de dvd en attente est haute...). En revanche, "Mother", j'aurai l'occasion de le voir dans ma salle favorite d'ici quelques jours.

  • Les premiers films de Hal Hartley figurent dans mon top 100, alors dans la décennie 90's, tu imagines !

    Quant aux films générationnels, je parle bien sûr du Coppola mais aussi du Gondry (qu'est-ce qu'il fout là ?) et de American Beauty (voir Happiness de Todd Solondz sur le même sujet : infiniment supérieur !).

    Je guette ta note sur Mother...

  • Pas d'accord sur le Gondry, que j'aime énormément (beaucoup plus que ses deux suivants). Par ailleurs, je regrette assez l'absence de Todd Solondz. Happiness et Palindromes sont des films assez ahurissants. Mais moi-même, je ne les ai pas retenus dans mon top 20... Il y avait, sur ces dix ans, pas mal de choix à faire... (pas vu American beauty)

  • Je n'ai vu dans aucune liste la présence de Fincher...
    Je suis d'accord que Zodiac tanguait trop vers l'académisme (ce que l'on reprochera à celui qui vient) mais j'ai trouvé Benjamin Button digne de figurer dans un top 10.
    Raisons: Tirer d'une nouvelle de 30 pages et quelques un film aussi riche, je m'en étonne à chaque vision. Ce qu'il en tire surtout, c'est ce que certains ont trop oublié, les thèmes humains. Cette décennie fut celle de l'émotion et de l'actualité à mon sens, et le cinéma n'y a pas échappé, racisme et problèmes sociaux du moment ayant primés sur les questions inhérentes à l'Humain: Le temps qui passe, la mort... Problèmes classiques pour un film classique? Peut être, mais le classicisme a toujours sa place au Panthéon.
    Un bon gros film avec des sous qui les utilise bien, de même que ses acteurs et qui va puiser jusqu'à la moëlle ce que Fitzgerald ne faisait que esquisser dans sa nouvelle, je trouve ça un des paris les mieux tenus des dix dernières années.
    Attention: Je ne dis pas pour autant que les films défendus et cités n'ont pas discuté ces grands problèmes...

    Mulholland Drive, film de la décennie... ça paraît indiscutable, le plébiscite est visible...
    J'aime ce film, j'aime Lynch... Pourtant, je ne le trouve pas à la hauteur de sa place... Je me demande bien quel film l'est pour tout dire, mais il me chagrine un peu de voir un film très bon, mais loin d'être le meilleur de son auteur considéré comme le meilleur de DIX ANS de cinéma...

    Première satisfaction: Myazaki: "Enfin" est le mot que je dirais, enfin cette reconnaissance mondiale pour celui qui est aussi considéré au Japon qu'un Victor Hugo chez nous. Enfin une ouverture, il y a une justice.

    Burton évincé: tout à fait d'accord. Chute oh combien méritée pour celui qui sera passé du noir Sleepy Hollow à l'irritant et meuglant Sweeney Todd, en passant par les pop sucrées bonbons de charlie et son usine de caca...

    Coppola: déception, déception.... Tetro, l'Homme sans âge, autant d'euros foutus en l'air (et c'est un amoureux de Gallo et Roth qui vous parle).

    Van Sant: Irrité par un Psycho à gifler, il m'a fallu me lancer dans Elephant pour prendre la gifle (comme quoi). Gerry reste un morceau de bravoure mystérieux parfois gonflant, mais un vrai bon film. Paranoid Park m'a bluffé par sa construction millimétrée (malgré la dissection de la narration, le meurtre, point central du film, placé au milieu à la seconde près, reste un tour de force) autant que par ses longs plans de skateboard qui ont du toucher par leur poésie tous les anciens skaters comme moi. Last Days m'a franchement déçu, mais je ne veux pas aller trop loin, ne l'ayant pas vu depuis des lustres.

    Eastwood: Trop classique par moment (certains manichéisme à vomir) mais un excellent "Flag of our fathers" qui mine de rien, vient démystifier un symbole clé de l'Amérique (qui fut longtemps la principale mire de la télévision américaine, et la photographie la plus vue par cette nation). Plus récent, un Gran Torino qui fait toujours plaisir, mais un Invictus qui permet de rattraper sa nuit de sommeil...

    Révélations de la décennie à mon sens ?
    Paul Thomas Anderson, Andrew Dominik, Noé (trop absent), Kounen (mais peut être surestimé), une belle clique de coréens dont la liste est longue, une belle clique d'orientaux en tout genre, et ça se rallonge et rallonge encore...

    Bilan selon moi?
    La fin de certains grands: Ferrara a disparu, alors qu'il m'avait émerveillé dans les 90's, Jarmusch nous a livré quelques bons films (Broken Flowers...) mais un Limits un peu limite... Tarantino qui s'est fait pomper par son pote Rodriguez, et qui a abouti sa filmographie néopopculture, un très grand dyptique en déclaration d'amour au western et au film de sabre mais pas seulement, un frustrant Grindhouse, un inégal film de guerre emprunt de Nouvelle Vague creuse, d'artifices de montage écculés et gras (suggestion de Goebbels forniquant en pleine scène de présentations, Flash Back INUTILE de Stiglitz fouetté), mais des moments de vrai cinéma (Première scène, Jeu des Post it avec l'Anglais qui se trahit)

    L'emergence en force du pire genre cinématographique: Le bio Pic, ou comment le Show Bizz se regarde lui même et son passé quand il n'a plus rien à dire. (exception avec Todd Haynes)
    L'emergence aussi de la comédie américaine très irrévérencieuse avec la bande de Judd Appatow et certains de leurs délires les plus réussis (pour faire le pied de nez au genre précédent, l'exemple sera l'occulté "Walk Hard")
    La renaissance ratée du cinéma noir Italien, un bon Romanzo Criminale, un excellent Arrivederci Amore Ciao et puis.... plop. (Ah si un Gomorra, mais bon, hormis ça, le giallo des 00's est peu représenté)

    Le cas Cronenberg: lui et son papa Burroughs m'ont marqué à vie par Festin Nu, et pour le premier avec Vidéodrome, The Brood, Dead Ringers et dans une moindre mesure Crash. Il paraissait s'essouffler avec le minable ExistenZ et le foulaire Spider. Retour en force? Possible, mais pas tout à fait convaincu: Un History of Violence un tantinet tarte sur la fin et l'apparition du frère en la personne du boursoufflé William Hurt... et un superbe Eastern Promises qui se termine par une fin cucul et qui m'a donné pour la première fois l'envie de baffer Watts et Cassel. J'attends le suivant, le résultat est positif vu ceux précédant "History" mais l'essai pas entièrement transformé...

    Une décennie en nuance, et la fin de celle-ci marquée par l'avènement (réitéré?) du despote (bien moins craignos que les Emmerich et Bay fort heureusement): Cameron. Une crainte face à l'excellent mais glissant Avatar: L'avènement de la 3D et sa future insertion dans le logis familial ne vous fait-il pas penser à la Vie de Famille, l'emission tétanisante dont se gorgent les illettrés de Farheineit 451?

  • Ziggy, je dois dire que je partage presque entièrement votre point de vue.
    Fincher n'est effectivement cité que pour "Zodiac" (que je ne trouve pas, pour ma part, académique, mais au contraire, assez passionnant à voir). Personnellement, je n'ai pas vu "Benjamin Button".
    Je vous rejoins totalement sur Miyazaki (qui a connu tout de même, en France, malgré les aléas de la distribution, une fortune critique et publique assez rapide), Burton, Coppola, Eastwood... Globalement sur Van Sant aussi (sans toutefois avoir jamais été skater et sans avoir été déçu par "Last days").
    Sans vouloir me répéter, "Mulholland Dr" m'est apparu comme le titre le plus évident à choisir en priorité pour la décennie. Je peux éventuellement lui trouver deux compagnons, presque au même niveau, indiscutables : "Elephant" et "There will be blood".
    Donc, PT Anderson en révélation, je ne peux qu'être d'accord. Plus encore que Sofia Coppola car sa production n'a cessé de franchir des paliers, film après film.
    Je ne connais ni Dominik, ni Kounen et je m'interroge sur Noé qui, si l'on s'en tient aux dates de sortie, n'aura finalement proposé qu'un seul long-métrage lors de cette décennie. Pourquoi ? Etrange rythme pour quelqu'un qui souhaiterai tout foutre en l'air... (et qui en est capable).
    Disparition de Ferrara et roue libre de Jarmusch, voire de Tarantino (ses derniers exercices me semblent en-dessous des trois premiers). Idem pour Cronenberg, avec ses propositions de haute volée mais moins fascinantes que "Crash" ou "Faux-semblants". Et même chose encore pour Scorsese...
    Enfin, au niveau des genres, à la vague épuisante du Biopic, il faudrait peut-être ajouter les impasses fréquentes du film choral (Fatih Akin s'en est bien sorti, mais Inarritu commence à s'y perdre). Altman n'est plus là pour clouer le bec aux suivistes (tiens, personne n'a cité le magnifique "The last show").

  • Ed, petit clin d'oeil à ton classement sur ma page...

  • hello, très bonne liste. C'est vrai qu'on regrette que la france soit si peu productive. Heureusement qu'on a un Jeunet (et un Caro). Sinon clair que du darren Aronowsky, du linch du carpenteur, du cronenberg ont arqué toute un époque. du coup j vais m inspirer dela list pour matter des trucs que j ai pas vu.
    thx pour le top

  • Alors bons visionnages, skate team...

  • Oui c'est vrai, mais essayez de tout voir quand même. Comme ça, vous aurez moins de temps pour en(con)combrer le web...

  • Encore un coup des concombres espagnols :)

  • Encore un coup des concombres espagnols :)

  • Concombres issus du clonage, qui provoque même le dédoublement des commentaires... :)

  • c'est très bizarre, moi j'ai pas du tout ce classement. Il y a pas mal de film qui ne mérite pas d'être dans le classement ... :)

  • Intéressant, moi j'avais tenté de faire la même chose mais sans limite de temps :

    Etrange classement mais bon ...



    http://carlitablog.blogspace.fr/1718675/Bilan-de-vos-10-films-historiques/

  • C'était le résultat d'un sondage, c'est ça ?

    (Seven est un peu haut, non ? Cela dit j'avais personnellement, à l'époque, apprécié. Pas revu depuis)

  • ça me conforte dans mon idée des sondages et ça corrobore les autres commentaires.Après tout ce n'est qu'un échantillon donc peut etre as représentatif. du moins mon classement perso aurait été tout autre.
    D'aillers il y avait une liste ou le choix était libre?

  • Un autre sondage a montré que 80% des commentaires laissés sur le web étaient des spams...

  • Tiens, moi j'ai eu un militant du cannabis suite à ma note sur "Opération Opium" :)

  • Peut-être est-ce le même, quelqu'un ayant la double passion des sondages et des drogues douces...

  • Moi Franchement, je ne dois pas être normal, je n'aurais mis aucun de ses films (ceux du top 10) dans le top 10 des meilleurs.

  • Oh, je ne pense pas que cela soit forcément un signe "d'anormalité".

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