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Batman begins

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Bon, évidemment, je n'en attendais pas monts et merveilles mais j'espérais au moins ne pas trouver ça plus mauvais encore que The dark knight. Et bien si, ça l'est ! Le deuxième volet Nolanien des aventures de Batman marque en fait un progrès, c'est dire à quel niveau on se place... Si les maigres qualités de l'épisode suivant sont absentes de ce Batman begins liminaire, les défauts les plus criants y sont en revanche déjà aisément repérables. Décidément, ce cinéma ne semble avoir à offrir à notre regard que ses boursouflures et son sérieux déséspérant.

Il est fort possible de réaliser un grand film sans humour ni distance, mais cela implique que l'on ne se cantonne pas à glisser sur la surface des choses. Christopher Nolan, prenant en main le destin cinématographique de l'homme-chauve-souris, s'en tient à un premier degré désarmant. Comme si personne ne savait maintenant que notre héros est l'un des plus complexes, des plus torturés et des plus troubles qui soient, le cinéaste écrit à nouveau sa légende noire en s'appliquant à illustrer consciencieusement toute une série de thématiques "adultes" : la dualité, l'ambivalence, la différence entre justice et vengeance, les réponses à donner face à l'anarchie et la violence. Dans un style pompeux, surchargé de dialogues lourds comme le plomb, l'univers de Batman est tiré vers le nôtre, l'auteur espérant que cette approche plus réaliste passe pour un fantastique geste politique.

La première partie s'éloigne trop du contexte de Gotham City et s'abîme trop dans les affres du film d'action standardisé (sur le terrain asiatique des ninjas) pour que la curiosité ne s'évanouisse pas aussitôt. Le parcours décrit confine à la stupidité, sous le coup des clichés sur la formation virile et des revirements du disciple face à son maître trop puissant pour être honnête. Parallèlement, la mise en scène et en récit du double traumatisme fondateur de Bruce Wayne, sa chute dans la grotte aux chauves-souris et l'assassinat de ses parents, n'est parcourue par aucune tension et ne donne accès à aucune véritable terreur enfantine.

Nolan échoue toujours à toucher juste, à aller au-delà du cliché, à craqueler son plan, à faire naître une émotion. Le final en apporte une nouvelle preuve. L'idée d'un déchaînement auto-destructeur de la population par le biais d'une résurgence soudaine des peurs les plus intimes de chacun était prometteuse mais en lieu et place de la galerie d'horreurs et d'hallucinations souhaitée nous n'avons droit qu'à quelques visages triturés numériquement et à des yeux phosphorescents. Rien ne prend jamais forme et d'une présence aussi singulière que celle de Cillian Murphy (le Dr Crane / l'épouvantail), Christopher Nolan ne fait strictement rien. Son film se noie au son d'une musique assommante, se gonfle jusqu'à atteindre 140 minutes au chronomètre, donne la plupart du temps une impression de confusion totale et impose à intervalles réguliers des morceaux de bravoure dans lesquels un plan sur deux est illisible.

Je suis donc quasiment certain que, malgré leur réputation peu flatteuse, il y a plus de choses à retenir des deux épisodes confiés à Joel Schumacher à la fin des années 90. Il faudrait que je vérifie un jour... De même, je vais devoir en passer par Inception avant, parti comme c'est, de tracer un trait définitif sur le nom de Christopher Nolan.

 

nolan,etats-unis,2000sBATMAN BEGINS

de Christopher Nolan

(Etats-Unis - Grande-Bretagne / 140 mn / 2005)

Commentaires

  • Quoique loin de voir en Nolan un génie et trouvant ce premier opus assez raté (mais quelle idée que d'éloigner Batman de Gotham City ! Faudra m'expliquer, je ne comprends pas), je ne suis pas aussi sévère et je trouve que le second épisode a de belles qualités (il est vrai contrebalancé par de réels défauts - poussé par mon acolyte à l'évocateur pseudonyme, il m'avait fallu deux textes pour essayer de faire la part des choses). J'hésite sur le cinéma de Nolan : un honnête réalisateur de blockbuster ou un peu plus tout de même. Enfin, bon, je n'appartiens ni à ses thuriféraires (bizarrement très nombreux), ni à ses plus virulents contempteurs (je crois que personne ne peut te contester la première place).
    Mais, un conseil : ne regarde pas les Batman de Schumacher parce qu'à côté de ceux-ci, le faible Batman begins, c'est du Lang !

  • Ah,pourtant, j'en deviens vraiment assez curieux de ces Schumacher-là.
    Par rapport à Nolan : j'avais, à l'époque, trouvé "Memento" astucieux, pas désagréable mais, déjà, je ne partageais pas tout à fait l'enthousiasme de certains... Je ne connais pas le reste, à part donc ces deux Batman. Mais l'affaire est mal embarquée pour moi...
    Déplacer l'univers de Batman vers le thriller contemporain, déjà, je ne trouve pas l'idée très bonne (et ce prologue, totalement aberrant !). Mais en plus, Nolan ne me semble rien apporter de particulier, ni sur le plan narratif, ni sur le plan visuel. Et sur les thématiques, il ne fait que noircir encore un peu plus le trait que Burton avait déjà (et de quelle manière !) assombri.

  • On se rejoint complètement sur le cas Nolan et j'ai hâte de te lire au sujet d'Inception pour voir si cela se confirme (de notre côté, on finira bien par s'y attaquer un jour, là on est encore en train de le digérer, ça fait pourtant des mois qu'on l'a vu...). :)

  • inception est typiquement un film que je pourrais aimer, mais à chaque fois que je suis tenté de le voir je me souviens du nom du réalisateur,je me souviens des batman, et tout s'effondre, je fuis

  • La main sur le cœur, je me meurs à tous vous lire ! Argh !

    Le prologue est une ouverture à l'Asie qui s'impose désormais dans pas mal de blockbusters, même si l'image proposée est encore loin du centre financier vu dans The dark knight. La mondialisation apparaît ici donc timidement : le stage du futur Batman dans une mystérieuse entreprise de coaching asiatique étonne, je vous l'accorde.

    Noirceur et premier degré est également symptomatique de quelques-uns des mythes dépoussiérés ce dernier lustre : Bond et Robin (des Bois) en témoignent.

    Je ne suis pas sûr que l'on puisse tirer autant de ce divertissement qu'Inception (un chef-d’œuvre ! mais si mais si !), il prépare en revanche très correctement le terrain de l'exceptionnel chevalier à suivre !

  • C'est marrant, moi, inception, je l'aurais au contraire classé dans le cageot des bouses numériques. Honnêtement, je le déconseille fortement... Batman begins a moins le mérite d'avoir derrière lui toute une mythologie qui sauve le film (pas plus mauvais qu'un bockbuster moyen, mais pas meilleur). Inception n'a pour lui qu'une vaniteurse prétention avortées à la complexité, des scène de combats série B, des personnages réduits à un casting et dramaturgie à deux balles.
    Non vraiment, rien sauver là dedans.
    Ou il faudra me dire quoi.

  • Absolument d'accord avec chaque mot de cette critique. J'ai moi aussi découvert ce premier volet de la série récemment, bien après avoir détesté Dark Knight, et je l'ai trouvé ultra mauvais strictement pour les raisons que tu cites.

    Inception finira sans doute de te dégoûter de ce triste soi-disant nouveau roi d'Hollywood qu'est Christopher "Why so serious" Nolan.

  • Je ne suis pas du tout d'accord. Batman Begins, bien qu'imparfait, est une étape essentielle à la (re)fondation du mythe Batman. L'explication qu'il fait du mythe est une construction à double tranchant celle, première, rapide, d'une vengeance personnelle condamné à l'échec, et la seconde qui confond la renaissance de bruce Wayne avec l'émergence du modèle de super héros. Tout le lien avec les actions de son père participe à la construction du film et du héros. Le film est certes parsemé de défauts, mais ils jalonnent un à un un film qui n'est qu'une amorce de la mchine Dark Knight. C’est pourquoi il est absolument essentiel à la compréhension de la filmo nolanienne.

  • Félix : Il va tout de même falloir attendre car j'ai bien d'autres priorités...

    asketoner : C'est que, sur le papier, il a bien des choses susceptibles de me plaire à moi aussi, cet Inception. C'est pour cela qu'un doute subsiste dans mon esprit...

    Benjamin : Pas vu de récent Bond ni Robin des Bois, mais ta remarque semble très juste, comme celle relative à la tentation orientale des blockbusters actuels. Mais, en un sens, tout cela prouve que Nolan suit aussi le mouvement... Quant à la mondialisation, c'est l'une des choses qui me gêne le plus dans les deux Batman (déjà, la séquence à Hong Kong dans The dark knight m'avait ennuyé). Les différentes pègres sont clairement caractérisées, le monde autour existe, c'est le nôtre. On n'est plus dans Gotham, on est dans New York (maintenant, peut-être que cette idée était déjà là chez les créateurs de Batman, je ne sais pas, je laisse les connaisseurs en débattre...).

    yoye : oui, il y a la mythologie derrière. D'ailleurs, passé l'épisode asiatique (Batman au Tibet), j'ai repris un peu espoir lorsque tous les "signes" et les "figures" liées au personnage réapparaissent. Mais ce fut sans effet durable, malheureusement.

    Rémi : Les avoir vus dans l'ordre aurait peut-être modifié légèrement notre jugement (sur Dark knight notamment)... mais pas de beaucoup je suppose.

    Ben : Quoi qu'on en pense, il est vrai que le film semble être effectivement une étape importante et un jalon dans l'évolution du cinéaste. Le lien avec Dark knight est particulièrement étroit, les mêmes préoccupations se retrouvent dans l'un et l'autre, plus amplement traitées encore, sans doute, dans le deuxième. Mais mal, selon moi.

    En fait, devant ce Batman, me revenaient en tête mes pinaillages devant certains "gros" Scorsese récents ou mes rejets des derniers Burton, et je m'en voulais presque...

  • Gotham, ça a toujours été New York, c'est même devenu l'un des surnoms de la ville. Mais il me semble que, dramatiquement et politiquement, il y a des choses à tirer d'une ville-monde fermée sur elle-même - y compris (surtout ?) aujourd'hui Et, esthétiquement, les sorties de Gotham ne sont pas, à mon sens, réussies.
    Après ce film n'est effectivement là que pour installer des thématiques qui seront développées dans le second opus - à tous égards plus réussi.
    Mais c'est vrai que Nolan s'emmêle toujours un peu les pinceaux quand il les traite. D'autant plus qu'il veut toujours tout expliquer, tout surligner et ne jamais lâcher la main du spectateur (c'est encore plus vrai dans Inception). Significativement - même si je sais que tu n'apprécies guère le personnage -, c'est avec le Joker, personnage dont on ne connaît pas les origines et qui ne vit que dans le chaos, qu'il se montre pour moi le plus convaincant.
    Après, il y a sa "grande" idée d'un Batman fasciste (terme impropre d'ailleurs). Pourquoi pas mais Burton était diablement plus fin en en faisant un héros conservateur (et sans trop marquer le trait, lui) dans Batman returns. Mais, bon, ils ne jouent pas dans la même catégorie (à leurs sommets parce que à côté d'Alice aux pays des merveilles, Inception, c'est grandiose).

  • Pas facile d'arriver après tout ça, mais personnellement j'ai énormément apprécié Batman Begins. La première séquence, d'une petite vingtaine de minutes, est d'une richesse narrative assez imparable, racontant tout à la fois les origines du trauma (pas très utile je vous l'accorde, mais il s'agit d'un reboot), la relation Wayne / Rachel, L'exil, ...

    Quant au passage en Asie, il correspond à une interprétation possible d'un trou dans la chronologie de Batman : 7 ans que la très bonne série animée de Bruce Timm avait illustré par un voyage / retour aux sources en Asie...

    Le film n'est pas exempt de défauts, mais constitue à mes yeux un spectacle assez exceptionnel (et si vous ne vous rappelez pas dans quel marasme était tombé Batman au cinéma depuis longtemps, je vous conseille de revoir Batman et Robin de ce Schumacher qui semble bien sympathique dans vos souvenirs : vous ne tiendrez pas 20 minutes !)

  • Antoine : Oui, je n'ai pas écris avec assez de précision... J'aurai dû mettre : Ici, Gotham c'est le "vrai" New York. Avec Nolan, il n'y a presque plus de distance entre les deux, "l'extension" vers l'imaginaire tend à se réduire à rien. Et que la ville soit, plus qu'ailleurs, véritablement située dans un monde plus vaste et bien réel, accentue cette impression (mon interrogation sur l'univers originel de Batman portait sur cela : est-ce que Gotham est pensée comme appartenant à un monde, à un réseau , ou bien est-ce un apport de Nolan ?).
    Je suis d'accord avec toi sur les potentialités d'une véritable "ville-monde". Et cela me fait penser à ce final, à ce quartier contaminé qui, après la levée des ponts, devient une île en quarantaine. A ce moment-là, on pourrait penser qu'on passe chez Romero ou Cronenberg. Or, ce que fait Nolan de cette situation est très décevant, dans la dramaturgie, dans l'esthétique de la terreur, dans le traitement de l'espace etc...
    Par ailleurs, ce que tu dis d'Inception, c'est peut-être, dans tout cet échange, ce qui m'effraie le plus, tout à coup. Un film sur les niveaux de réalité, sur l'imaginaire, mais avec un réalisateur qui refuse de nous lâcher la main, cela sonne très mal à mes oreilles...

    Raphaël : Merci pour l'information à propos du séjour en Asie, même si elle n'efface pas mon sentiment de ratage. L'introduction, je la trouve pour ma part vraiment bancale, balançant entre ces deux pôles (l'enfance traumatisée et l'exil asiatique). Et ce petit garçon, à aucun moment il ne m'a ému. Quand ses parents meurent,il ne se passe rien, quelques larmes, à peine.
    Sinon, je me rappelle effectivement le désarroi de la plupart des gens au moment de la reprise en main de la série par Schumacher. Mais c'est vrai que l'on tombait alors de haut (et après, cette médiocrité passagère expliquerait le délire autour de Nolan, qui ne serait, en fait, pas autre chose qu'un soulagement ?). Mais concernant les films, pour ma part, ce ne sont pas des souvenirs : je n'ai vu aucun des deux Schumacher (je les avais à l'époque soigneusement évités, restant avec mes images burtoniennes). Disons que le fait de découvrir ainsi, de manière rapprochée, les deux Nolan a attisé ma curiosité...

  • Oui, d'accord avec toi sur l'absence de distance entre le New York réel et le New York "gothamisé".
    Inception, c'est exactement ça à mon sens. Pour moi, c'est absolument incompréhensible que... l'on comprenne tout dans un film censé jouer sur les niveaux de réalité. A tel point que j'avais vraiment l'impression d'être pris pour un imbécile.
    Quant aux deux Schumacher, c'est effectivement quasiment impossible de les regarder en entier. C'est véritablement abyssal. Mais, pour le problème récurrent des notations de films, cela vaudrait le coup de faire un comparatif Burton/Schumacher/Nolan parce que, à partir de ces exemples, il devient difficile de proposer une échelle qui tienne vraiment debout.

  • Difficile de passer après ces commentaires... J'ai pour ma part vraiment apprécié Batman Begins, dont la séquence d'introduction est d'une richesse narrative exemplaire : l'origine du trauma (on aurait pu s'en passer mais il s'agit d'un reboot), les relations Wayne / Dawes, l'exil, ...

    Le film redonne une nouvelle vie à une saga cinématographique moribonde (pour ceux qui semblent ne plus très bien se souvenir des films de l'ami Schumacher, je leur conseille de regarder les premières minutes de Batman et Robin : c'est radical). En ce qui concerne l'arc narratif asiatique, il correspond à un trou dans la chronologie de Batman : durant 7 années, il n'a plus donné signe de vie. Le film, comme l'excellente série animée de Bruce Timm, a interprété cette disparition temporaire par un voyage initiatique en Asie (j'aime bien cette idée, sortir Bruce Wayne de Gotham l'aide à exister au moins autant que son double masqué).

    Très différent des premiers opus de Tim Burton (opposant un feeling contemporain à l'atmosphère film noir / années 40 des Burton), il n'en est pas moins très intéressant malgré de vraies faiblesses (le personnage de Rachel Dawes, le némésis ras al ghul, quelques scènes d'actions pas très inspirées), et place pour une fois les personnages au coeur de son récit. Le casting fait beaucoup dans l'appréciation de l'ensemble.

  • Doublon

  • Je considère Batman Begins comme un film assez faible. Et pour moi, l'erreur fatale n'est pas qu'il fasse sortir Batman hors de Gotham ou qu'il cherche à donner une tournure "réaliste" à son héros même si ses choix apparaissent comme les limites de ses films. Non, dans ce film, ce qui pose problème, c'est que la première partie se veut un film d'aventure empruntant aux Indiana Jones (sans humour et je suis d'accord sans émotion) et la seconde, plutôt réussie à mon sens, aux polars urbains des années 80 (je pense à Blade Runner, Black Rain de Ridley Scott ou à l'Année du Dragon de Cimino). Aussi, on ne peut que regretter que Rah's al Gul fut préféré à Falcone et l'Epouvantail.
    Les autres défauts techniques n'arrangent pas le film : la signature nolanienne est très maladroite(structure en flashbacks + un coup de théâtre, était-ce vraiment nécessaire ?), les scènes d'action se voulant rythmées sont peu lisibles (le changement est criant entre les deux films d'ailleurs). Par contre, je trouve les visions cauchemardesques trés réussies (les insectes, Batman qui bave du sang noir, le cheval de feu)quoiqu'un peu courtes.
    Et puis j'aime bien le Batman "fasciste" contrairement à Antoine, j'aime cette froideur (très bien rendue par son interprète lui-même un peu spécial)qu'il voit comme une qualité et qui se persuade de son humanité par son sens du sacrifice.

  • Mais n'en rajoutez pas je n'ai qu'une vie pour pouvoir lire et rattraper mon retard :).

    Sinon pour être sérieux : Inception quand même, il faut être sérieux, c'est novateur mais c'est aussi un drame cinématographique.
    Quand aux Batman depuis le joker heu comment dire, le reste est à mettre à la benne.

    Et encore une fois bravo


    Ps : Edouard j'arrive au bout de l'affaire on va pouvoir discuter de façon très sérieuse

  • Dites donc,on dirait que "Batman begins", c'est plus porteur que "Benvenuta"... (j'ai mis la même note, pourtant) :)

    Antoine : Pour les Schumacher, il faudrait donc que je prévois une cotation "négative" ? (de toute façon, ces étoiles, c'est juste une indication... le problème est assez insoluble)

    Raphaël : Je garde le doublon puisqu'il contient quelques remarques supplémentaires. Je trouve le casting et la direction d'acteurs bancals dans cet opus de Nolan. Dans l'optique du cinéaste, le choix de Christian Bale paraît cohérent, même si je n'arrive pas trop à me faire une opinion sur sa performance. Pour le reste, M. Freeman, R. Hauer, M. Caine, L. Neeson... bof.

    Nolan : Oui, même regret par rapport à la prééminence, parmi les adversaires de Batman, donnée à Rah's al Gul. Quant aux visions de cauchemars, elles ne m'ont pas marqué car elles sont vraiment trop rapides.

    David : Un message à ton intention vient de partir sur mon autre ligne...
    A propos de "l'affaire", j'espère que cela ne sera pas "trop" sérieux car le débat était devenu assez "usant"... :)

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