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Cahiers du Cinéma vs Positif (1999)

Suite du flashback 

 

cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif1999 : Derrière les couvertures des Cahiers consacrant leurs films respectifs, se lisent les propos de Jia Zhang ke, Philippe Garrel, Pedro Almodovar, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Jim Jarmusch (Ghost dog), David Lynch et Abbas Kiarostami. L'année est d'ailleurs particulièrement riche en entretiens puisque l'on y trouve également ceux réalisés avec Paulo Rocha (Le fleuve d'or), Alexeï Guerman (Khroustaliov, ma voiture !), Thomas Vinterberg (Festen), Philippe Grandrieux (Sombre), Dario Argento (Le fantôme de l'Opéra), Vincent Gallo (Buffalo 66), Pascal Bonitzer (Rien sur Robert), Catherine Breillat (Romance), Aki Kaurismäki (Juha), David Cronenberg (eXistenZ), Raoul Ruiz (Le temps retrouvé), Noémie Lvovsky (La vie ne me fait pas peur), Hong Sang-soo (Le jour où le cochon est tombé dans le puits), Emmanuel Finkiel (Voyages), Danièle Huillet et Jean-Marie Straub (Sicilia !), Harold Ramis (Mafia blues), Kiyoshi Kurosawa (Charisma et Cure), Solveig Anspach (Haut les cœurs !), Hélène Angel (Peau d'homme, cœur de bête), João César Monteiro (Les noces de Dieu) et Frederick Wiseman (Public Housing). Par ailleurs, François Cluzet, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Terence Stamp, Paolo Branco et Agnès Godard sont de même rencontrés. Des analyses portent sur Fin août, début septembre, Psycho (Gus Van Sant), New Rose Hotel (Abel Ferrara), Buena Vista Social Club (Wim Wenders), La lettre (Manoel de Oliveira) et Le projet Blair Witch (Daniel Myrick et Eduardo Sanchez), des portraits d'Anna Thomson, Jacques Gamblin ou Asia Argento sont dressés, les vingt ans du festival des Trois continents de Nantes sont fêtés, un retour sur Hitchcock est effectué et un hommage à Robert Kramer est publié. Toutefois, 1999 est bien sûr l'année Kubrick, celle de sa disparition et de la sortie d'Eyes wide shut. Les Cahiers en rendent largement compte.
Et Positif n'est évidemment pas en reste sur ce plan-là. Mais, pour la revue, deux autres événements marquent l'année : le premier entretien réalisé avec Jean-Luc Godard (autour d'Histoire(s) du cinéma), et la sortie de La ligne rouge. Les autres cinéastes à l'honneur se nomment Brian DePalma (Snake eyes), Woody Allen, Todd Solondz (Happiness), Gaspar Noé (Seul contre tous), Mario Martone (Teatro di guerra), Robert Altman (Cookie's fortune), Tsai Ming-liang, Goran Paskaljevic (Baril de poudre), Rolf de Heer (Dance me to my song), Larry Clark (Another day in Paradise), Arturo Ripstein (Pas de lettre pour le colonel), Steven Soderbergh (L'Anglais), Stephen Frears (The Hi-Lo Country), Samantha Lang (Le puits), Takeshi Kitano (Jugatsu et L'été de Kikujiro), Michel Deville (La maladie de Sachs), Bruno Dumont (L'humanité), Zhang Yimou (Pas un de moins), Shaji Karun (Vanaprastham), Jane Campion, Otar Iosseliani (Adieu, plancher des vaches !), Michel Blanc (Mauvaise passe), et, là aussi, Vinterberg, Grandrieux, Cronenberg, Eastwood, Almodovar, Ruiz, Oliveira, Finkiel, Lynch et Kiarostami. Lee Kang-sheng et Marisa Paredes sont également interrogés, tandis que sont abordés le cinéma de Hong Kong (de Fruit Chan à Leslie Cheung, en passant par Tsui Hark et John Woo), le péplum italien (entretien avec Vittorio Cottafavi), le cinéma muet, le cinéma australien, le remake, le film criminel, ainsi que la carrière de Clara Bow et les travaux de Stanley Cavell. En été, un numéro spécial Kurosawa est publié. On note enfin les arrivées au comité de rédaction de Yannick Dahan, Olivier De Bruyn et Franck Garbarz.

 

Janvier : Xiao Wu, artisan pickpocket (Jia Zhang Ke, Cahiers du Cinéma n°531) /vs/ Festen (Thomas Vinterberg, Positif n°455)

Février : Fin août, début septembre (Olivier Assayas, C532) /vs/ Celebrity (Woody Allen, P456)

Mars : Le vent de la nuit (Philippe Garrel, C533) /vs/ La ligne rouge (Terrence Malick, P457)

Avril : Stanley Kubrick (C534) /vs/ The hole (Tsai Ming-liang, P458)

Mai : Tout sur ma mère (Pedro Almodovar, C535) /vs/ Jugé coupable (Clint Eastwood, P459)

Juin : Rosetta (Luc et Jean-Pierre Dardenne, C536) /vs/ Tout sur ma mère (Pedro Almodovar, P460)

Eté : Alfred Hitchcock (C537) /vs/ Rêves (Akira Kurosawa, P461-462)

Septembre : Eyes wide shut (Stanley Kubrick, C538) /vs/ Eyes wide shut (Stanley Kubrick, P463)

Octobre : Jim Jarmusch (C539) /vs/ Stanley Kubrick (P464)

Novembre : Une histoire vraie (David Lynch, C540) /vs/ Une histoire vraie (David Lynch, P465)

Décembre : Le vent nous emportera (Abbas Kiarostami, C541) /vs/ Holy smoke (Jane Campion, P466) 

 

cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Les deux se tiennent... Débutée sur les chapeaux de roue avec deux films également renversants de jeunes cinéastes, l'année, après un étrange passage à vide en février (deux titres très moyens), déroule de part et d'autre ses belles rencontres, souvent les mêmes, sans fausse note. Enfin presque : n'y avait-il pas moyen de choisir une autre photo et un autre titre que ce Rêves un peu pâteux pour honorer Kurosawa ? Si, sûrement... Allez, pour 1999 : Avantage Cahiers.

 

A suivre...

Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

Commentaires

  • Peut-être également les Cahiers pour Jia-Zhang-Ke et Kiarostami. Mais Rêves, c'est pas si mauvais, quand même (bon, Hitchcock aussi, bien sûr). Enfin, moi, ça m'avait plutôt séduit.

  • Bien sûr, Rêves, ce n'est pas désagréable mais pour ouvrir sur 80 et quelques pages balayant l'œuvre de Kurosawa, c'est un choix un peu bizarre (certes, le film est "testamentaire", mais il est aussi mineur). Enfin, cela n'est pas bien grave et me permet surtout d'éviter un nouveau "match nul"...

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