Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Revue - Page 3

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1997)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif1997 : L'actualité place Milos Forman, Clint Eastwood, Raoul Ruiz, Tsai Ming-liang, Takeshi Kitano, Alain Resnais, Shohei Imamura, David Lynch (Lost highway), Manuel Poirier (Marion et Western), Chris. Marker (Level five), Robert Guédiguian (Marius et Jeannette), Abbas Kiarostami (Le goût de la cerise) et Wong Kar-wai (Happy together) sous les feux croisés des deux revues (qui rendent dans le même temps des hommages à Robert Mitchum, James Stewart, Marcello Mastroianni et Marco Ferreri).
    Les Cahiers accompagnent ces noms de ceux de Wes Craven, John Woo, Pedro Almodovar, Nicolas Philibert (La moindre des choses), Hervé Le Roux (Reprise), Julian Schnabel (Basquiat), Youssef Chahine (Le destin), Johan van der Keuken (Amsterdam global village), pour autant d'entretiens. Dieu sait quoi de Jean-Daniel Pollet, Goodbye South, goodbye de Hou Hsiao-hsien, Grains de sable de Ryosuko Hashigushi, Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard et The blackout d'Abel Ferrara sont aussi à l'honneur. Parallèlement, il est question de rétrospectives Kenneth Anger, Béla Tarr, Jacques Demy et Ritwik Gathak, du cinéma de Tsui Hark, de la restauration de Vertigo, des tournages de Straub et Ossang, de Jean-Pierre Léaud, de Jean-Louis Schefer, de L'abécédaire de Gilles Deleuze, des cinémas nordique et palestinien. On lit aussi des entretiens avec Miou-Miou, Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain (autour du Septième ciel de Benoît Jacquot) et Humbert Balsan. Enfin, signalons qu'Antoine de Baecque devient co-directeur en chef pour épauler Serge Toubiana et que Jean-Marc Lalanne intègre le comité de rédaction.
    Du côté de Positif, après celles des cinéastes cités plus haut, il faut noter les rencontres faites avec Peter Greenaway, Al Pacino, Manoel de Oliveira, Atom Egoyan, Shirley Barrett (Love serenade), Sandrine Veysset (Y aura t'il de la neige à Noël ?), Lucian Pintilie (Trop tard), Woody Allen (Tout le monde dit I love you), Tim Burton (Mars attacks !), Arturo Ripstein (Carmin profond), Eric Heumann (Port Djema), Brigitte Roüan (Post-coïtum, animal triste), Philippe Harel (La femme défendue), Francesco Rosi (La trêve) et Jonathan Nossiter (Sunday). La revue étudie le cinéma de John Cassavetes (entretien avec Ben Gazzara), revient sur John Berry, parle du film-catastrophe et consacre ses dossiers au court métrage en France, à Hollywood années 30, aux jeunes comédiens français (avec dix entretiens), au thème "exil et cinéma", au mélo italien, à la comédie musicale, à Stanley Kubrick, et à la critique.

     

    Janvier : Pour rire ! (Lucas Belvaux, Cahiers du Cinéma n°509) /vs/ The pillow book (Peter Greenaway, Positif n°431)

    Février : Larry Flynt (Milos Forman, C510) /vs/ Looking for Richard (Al Pacino, P432)

    Mars : Sueurs froides (Alfred Hitchcock, C511) /vs/ Larry Flynt (Milos Forman, P433)

    Avril : Goodbye South, goodbye (Hou Hsiao-hsien, C512) /vs/ Généalogies d'un crime (Raoul Ruiz, P434)

    Mai : Les pleins pouvoirs (Clint Eastwood, C513) /vs/ Les jeunes comédiens français (P435)

    Juin : Youssef Chahine (C514) /vs/ Voyage au début du monde (Manoel de Oliveira, P436)

    Eté : Scream (Wes Craven, C515) /vs/ Drôle de frimousse (Stanley Donen, P437-438)

    Septembre : Volte/Face (John Woo, C516) /vs/ La rivière (Tsai Ming-liang, P439)

    Octobre : L'anguille (Shohei Imamura, C517) /vs/ De beaux lendemains (Atom Egoyan, P440)

    Novembre : En chair et en os (Pedro Almodovar, C518) /vs/ Hana-bi (Takeshi Kitano, P441)

    Décembre : Le septième ciel (Benoît Jacquot, C519) /vs/ On connaît la chanson (Alain Resnais, P442) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Les Belvaux, Forman, Imamura et bien sûr Hitchcock font de belles couvertures. Mais ni Hou Hsiao-hsien, ni Eastwood, ni Almodovar ne m'ont véritablement transporté cette année-là. Pas plus que John Woo, ce qui est pour moi plus habituel. En revanche, je ne connais pas le film de Jacquot. Dans la colonne d'en face, dire que ce Donen n'est pas mon préféré n'a donc guère de conséquence puisque tout le reste me va, notamment la série de couvertures menant de septembre à décembre et qui est tout à fait remarquable. Allez, pour 1997 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1996)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif1996 : Serge Toubiana retrouve son titre de rédacteur en chef des Cahiers, qu'il laisse toutefois à Martin Scorsese le temps de fêter le cinq centième numéro. Au fil de l'année, des entretiens sont réalisés avec Jarmusch, Monteiro, von Trier, Desplechin, Cronenberg et Téchiné, à propos de leurs films respectifs placés en couverture, ainsi qu'avec Xavier Beauvois (N'oublie pas que tu vas mourir), Danièle Dubroux (Le journal du séducteur), Eric Rohmer (Conte d'été), Michael Cimino (Sunchaser), les frères Coen (Fargo), Pascal Bonitzer (Encore), Catherine Breillat (Parfait amour !) et Sandrine Veysset (Y aura-t-il de la neige à Noël ?). Par-delà les nuages, Mission : Impossible, For ever Mozart et La promesse des frères Dardenne ont également les faveurs de la revue. Alain Delon, Alain Cavalier, Caroline Champetier, J.G. Ballard et un trio d'actrices composé de Valeria Bruni Tedeschi, Laurence Côte et Emmanuelle Devos sont rencontrés par les rédacteurs, qui publient parallèlement des ensembles sur la cinéphilie, sur les courts métrages et sur le cinéma indépendant, des études sur Mizoguchi, Siodmak, Frederick Wiseman et Gérard Blain, des hommages à Marguerite Duras, Saul Bass et Christine Pascal, des dossiers sur l'avenir du cinéma (du numérique à l'économie), sur Youssef Chahine et sur Jean-Pierre Melville.
    Courant 96, Positif change de maquette, de format et d'éditeur (Jean-Michel Place), et accueille dans son comité de rédaction Stéphane Goudet et Claire Vassé. Comme chez les concurrents, Scorsese, Monteiro, Rohmer, Cronenberg, Cimino, les Coen et von Trier sont à l'honneur mais la liste complète des entretiens liés à l'actualité est longue : Stone, Audiard, Ruiz, Leigh, Tavernier, Winterbottom, Lætitia Masson (En avoir (ou pas)), Carl Franklin (Le diable en robe bleue), Terry Gilliam (L'armée des douze singes), Mohsen Makhmalbaf (Le temps de l'amour), Robert Altman (Kansas City), Patrice Leconte (Ridicule), Stephen Frears (Mary Reilly), Hou Hsiao-hsien (Good men, good women), Bernardo Bertolucci (Beauté volée), Isao Takahata (Le tombeau des lucioles), Diane Bertrand (Un samedi sur la terre), Aki Kaurismäki (Au loin s'en vont les nuages), Raymond Depardon (Afriques : Comment ça va avec la douleur), Rolf De Heer (La chambre tranquille), Jane Campion (Portrait de femme), Alex Van Warmerdam (La robe). Sans oublier un ensemble sur le néo-polar américain permettant des rencontres avec David Fincher (Seven), Bryan Singer (Usual suspects), Steven Soderbergh (A fleur de peau), Gary Fleder (Dernières heures à Denver), Barbet Schroeder et Stephen Frears. Les sorties de Par-delà les nuages et de Madadayo sont également saluées (la deuxième par la reprise de propos croisés d'Akira Kurosawa et de Hayao Miyazaki et par un entretien avec l'actrice Kyoko Kagawa). Les dossiers successifs sont consacrés au film criminel français (Becker, Clouzot et Miller au programme), à la restauration des films, au costume, à John Ford, au muet, à Julien Duvivier et à Robert Bresson. Il est aussi question de critique et de cinéphilie et de la rétrospective Pathé. Enfin, signalons les hommages rendus à Louis Malle, Gene Kelly, Krzysztof Kieslowski, Christine Pascal (par Bertrand Tavernier) et Robert Benayoun.

     

    Janvier : Dead man (Jim Jarmusch, Cahiers du Cinéma n°498) /vs/ Touchez pas au grisbi (Jacques Becker, Positif n°419)

    Février : La comédie de Dieu (João César Monteiro, C499) /vs/ Par-delà les nuages (Michelangelo Antonioni et Wim Wenders, P420)

    Mars : Martin Scorsese (C500) /vs/ Casino (Martin Scorsese, P421)

    Avril : Le samouraï (Jean-Pierre Melville, C501) /vs/ Nixon (Oliver Stone, P422)

    Mai : Valeria Bruni Tedeschi, Laurence Côte et Emmanuelle Devos (C502) /vs/ Un héros très discret (Jacques Audiard, P423)

    Juin : Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (Arnaud Desplechin, C503) /vs/ Trois vies et une seule mort (Raoul Ruiz, P424)

    Eté : Crash (David Cronenberg, C504) /vs/ Le costume (costume pour Dracula de Francis Ford Coppola par Eiko Ishioka, P425-426)

    Septembre : Les voleurs (André Téchiné, C505) /vs/ Secrets et mensonges (Mike Leigh, P427)

    Octobre : Breaking the waves (Lars von Trier, C506) /vs/ Breaking the waves (Lars von Trier, P428)

    Novembre : Mission : Impossible (Brian De Palma, C507) /vs/ Capitaine Conan (Bertrand Tavernier, P429)

    Décembre : For ever Mozart (Jean-Luc Godard, C508) /vs/ Jude (Michael Winterbottom, P430) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Je n'aime pas beaucoup Les voleurs, ni For ever Mozart, et à peine Par-delà les nuages et Jude, mais les autres titres me conviennent tout à fait. A l'époque, je plaçais, malgré certaines réserves, le Mike Leigh devant le Jarmusch, alors qu'aujourd'hui, me restent en tête beaucoup plus d'images du second que du premier. Si j'ajoute que le De Palma m'est inconnu et que Positif a, à mon goût, un peu trop tergiversé dans sa défense du Desplechin et du (sublime) Cronenberg, je signerai bien pour une nouvelle égalité parfaite, symbolisée par les couvertures jumelles de mars et d'octobre. Allez, pour 1996 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1995)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif1995 : "Deux révélations chinoises" : en avril, Cahiers et Positif présentent de la même façon à leurs lecteurs les noms de Wong Kar-wai et Tsai Ming-liang. Et les deux revues effectuent le même choix pour la couverture : ce sera Chungking express plutôt que Vive l'amour. Comme souvent, les points communs entre les sommaires sont nombreux au fil de l'année puisque l'on s'intéresse des deux côtés à Noémie Lvovsky, Chabrol, Pialat, Kusturica, Kiarostami, Burton, Kassovitz, Carpenter (L'antre de la folie) et Robert Aldrich (en rétrospective).
    On lit par ailleurs dans les Cahiers les propos de Youssef Chahine, Pedro Almodovar, Denis Gheerbrant (La vie est immense et pleine de dangers), Godard (JLG/JLG autoportrait), Karim Dridi (Bye Bye) et Benoît Jacquot (La fille seule), ainsi que quelques autres, s'exprimant à l'occasion dans des encarts accompagnant les autres critiques, hors "films du mois". Haut Bas Fragile, La cassette de Manoel de Oliveira, Les rendez-vous de Paris d'Eric Rohmer, Waati de Souleymane Cissé, A la vie, à la mort ! de Robert Guédiguian sont également distingués. Jour de fête en couleurs, les rétrospectives Ernst Lubitsch et Chantal Akerman, les cinémas arabes et africains, Hong Kong, les frères Lumière, la Série Noire (littéraire), l'IDHEC, le "Cinéma à l'école", les hommages à Guy Debord et à Gilles Deleuze occupent les autres pages de la revue, qui propose de plus des rencontres avec Martin Landau, Antonio Tabucchi, Jacques Rancière, William Klein, Bulle Ogier et quelques uns des cinéastes responsables de la collection 100 ans de cinéma.
    Dans les colonnes de Positif, se croisent James Gray, Woody Allen, John Boorman, Bertrand Tavernier, Claude Sautet, Larry Clark mais aussi Robert Altman (Prêt-à-porter), Nicole Garcia (Le fils préféré), Roman Polanski (La jeune fille et la mort), Arturo Ripstein (Principio y fin), Ulu Grosbard (Georgia), Lodge Kerrigan (Clean, shaven), Lars Von Trier (The Kingdom), Théo Angelopoulos (Le regard d'Ulysse),  Ken Loach (Land and freedom), Alan Bennett (La folie du Roi George), Rolf de Heer (Bad Boy Bubby) et Spike Lee (Crooklyn & Clockers). Se remarquent aussi des entretiens avec André De Toth, Jeanne Moreau, Richard Widmark, Roy Ward Baker, René Laloux et Hayao Miyazaki (dossier animation), Jacques Deray et Alain Corneau (dossier film criminel français) ainsi que des ensembles sur Renoir et sa Partie de campagne, sur les documentaires de Kieslowski, sur Sacha Guitry, sur Robert Flaherty, sur Yasujiro Ozu, sur Edward Hopper et sur le Studio Aardman. Quelques mois après sa disparition, un entretien puis un numéro spécial rendent hommage à Fellini.
    Enfin, au niveau des comités de rédaction, peu chamboulés, on peut noter les arrivées de Stéphane Bouquet d'un côté et celle de Noël Herpe de l'autre.

     

    Janvier : Jour de fête (Jacques Tati, Cahiers du Cinéma n°487) /vs/ Little Odessa (James Gray, Positif n°407)

    Février : Oublie moi (Noémie Lvovsky, C488) /vs/ Coups de feu sur Broadway (Woody Allen, P408)

    Mars : L'émigré (Youssef Chahine, C489) /vs/ L'appât (Bertrand Tavernier, P409)

    Avril : Chungking express (Wong Kar-wai, C490) /vs/ Chungking express (Wong Kar-wai, P410)

    Mai : Haut Bas Fragile (Jacques Rivette, C491) /vs/ Rangoon (John Boorman, P411)

    Juin : La haine (Mathieu Kassovitz, C492) /vs/ Ed Wood (Tim Burton, P412)

    Eté : Abbas Kiarostami (C493) /vs/ Federico Fellini (P413-414)

    Septembre : La cérémonie (Claude Chabrol, C494) /vs/ Le regard d'Ulysse (Théo Angelopoulos, P415)

    Octobre : La fleur de mon secret (Pedro Almodovar, C495) /vs/ Nelly et Mr Arnaud (Claude Sautet, P416)

    Novembre : Le Garçu (Maurice Pialat, C496) /vs/ Underground (Emir Kusturica, P417)

    Décembre : Gilles Deleuze (C497) /vs/ Kids (Larry Clark, P418) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Deux consistantes séries de couvertures que, chacune, je vois à peine entâchée d'un ratage, et cela le même mois (les très faibles Rivette et Boorman). Le seul titre qui me soit inconnu est celui de Chahine mais comme je ne peux guère dire si je défendrai encore aujourd'hui L'appât de Tavernier, un score de parité semble s'imposer. Allez, pour 1995 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1994)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif1994 : Aux Cahiers, deux pôles structurent les sommaires. D'un côté, le cinéma américain avec la défense de L'impasse (DePalma), d'Un monde parfait (Eastwood), de Tueurs nés (Stone), des rencontres avec Avary, Cameron et Burton, avec Kathleen Turner, avec David Lynch (à propos d'Eraserhead) et un retour sur Orson Welles. De l'autre, le cinéma français particulièrement présent au fil de l'année à travers des entretiens avec Tonie Marshall, Patrice Chéreau, Pascale Ferran, Claire Denis (J'ai pas sommeil), Robert Kramer (Point de départ), Sandrine Bonnaire, Fanny Ardant, Gérard Lanvin et Bertrand Tavernier (sur la cinéphilie), des textes sur Jeanne le Pucelle (Rivette), L'enfer (Chabrol), Du fond du cœur (Doillon), Délits flagrants (Depardon), L'ange noir (Brisseau) et Lou n'a pas dit non (Miéville), un dossier Renoir, un numéro spécial concocté par Isabelle Huppert et plusieurs papiers sur la collection de téléfilms produite par Arte, Tous les garçons et les filles de leur âge. Entre ces deux tendances se glissent Almodovar, Moretti (Journal intime), Loach (Ladybird), Fellini (un entretien inédit), Shin Sang Okk, Ozu et Tarkovski, ainsi que Kiarostami et Kurosawa dont la rencontre est relatée. Le comité de rédaction accueille officiellement, entre autres, Jacques Morice et Vincent Ostria, tandis que Luc Moullet poursuit la chronique qu'il avait entamée l'année précédente.
    Dans Positif se lit une flopée d'entretiens réalisés à l'occasion des sorties des films d'Altman, Eastwood, DePalma, Ripstein, Marshall, Coen, Moretti, Pintilie, Kieslowski, Loach, Ferran, Doillon, Tarantino, Avary, Egoyan ainsi que ceux de Peter Greenaway (The baby of Mâcon), Francesca Archibugi (La grande citrouille), Jim Sheridan (Au nom du père), Zhang Yimou (Vivre !), Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber), Claude Miller (Le sourire), Alan Rudolph (Mrs. Parker et le cercle vicieux), Mario Martone (Mort d'un mathématicien napolitain), Robert Zemeckis (Forrest Gump), Marcel Ophuls (Veillée d'armes) et Gianni Amelio (Lamerica). Sont également rencontrés Tian Zhuangzhuang, George Lucas, Coppola, James Toback, Robin Williams et Jean-Louis Trintignant. Point de départ, L'ange noir, L'étrange Noël de Mr Jack, Ed Wood et la série Tous les garçons et les filles de leur âge, sont, comme dans les Cahiers, mis en avant. La revue publie des dossiers sur Wellman, Satyajit Ray, Lang et Germi, des papiers sur Mizoguchi, Renoir et le cinéma coréen, une étude sur Stallone et Schwarzenegger. Enfin, le 400ème numéro de Positif est l'occasion de publier 65 textes inédits signés de cinéastes, prolongement d'une rubrique, "Voix off", créée en 1993.

     

    Janvier : Kika (Pedro Almodovar, Cahiers du Cinéma n°475) /vs/ Short cuts (Robert Altman, Positif n°395)

    Février : Jeanne la Pucelle (Jacques Rivette, C476) /vs/ Au-delà du Missouri (William Wellman, P396)

    Mars : Isabelle Huppert (C477) /vs/ L'impasse (Brian DePalma, P397)

    Avril : Pas très catholique (Tonie Marshall, C478) /vs/ Ce lieu sans limites (Arturo Ripstein, P398)

    Mai : La Reine Margot (Patrice Chéreau, C479-480) /vs/ Le grand saut (Joel et Ethan Coen, P399)

    Juin : Les roseaux sauvages (André Téchiné, C481) /vs/ N°400 (Tournage de Force of arms de Michael Curtiz, P400)

    Eté : Jean Renoir (C482) /vs/ Un été inoubliable (Lucian Pintilie, P401-402)

    Septembre : Speed (Jan de Bont), True lies (James Cameron), Crooklyn (Spike Lee) & Killing Zoe (Roger Avary) (C483) /vs/ Trois couleurs : Rouge (Krzysztof Kieslowski, P403)

    Octobre : Tueurs nés (Oliver Stone, C484) /vs/ Petits arrangements avec les morts (Pascale Ferran, P404)

    Novembre : L'ange noir (Jean-Claude Brisseau, C485) /vs/ Pulp fiction (Quentin Tarantino, P405)

    Décembre : L'étrange Noël de Mr Jack (Henry Selick et Tim Burton, C486) /vs/ Exotica (Atom Egoyan, P406) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Sachant que Kika, Jeanne la Pucelle, La Reine Margot et L'ange noir sont loin d'être mes titres préférés au sein des filmographies respectives de leurs auteurs, que le Tonie Marshall ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, que ces Altman, DePalma, Kieslowski, Tarantino et Egoyan-là me semblent peu discutables, que le Pintilie et le Ferran me furent très agréables, même sans avoir vu les autres américains cités et en jouant les excellents Roseaux sauvages et Mr Jack contre le Grand (petit) saut (ou ce Ripstein un peu raide), les Cahiers sont pour moi, cette année, mal barrés.  Allez, pour 1994 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1993)

    Suite du flashback 

     

    cdc463.jpgPOS387.JPG1993 : Idrissa Ouédraogo, Jane Campion, Alain Resnais et Hou Hsiao-hsien (Le maître de marionnettes) s'expriment dans les deux revues, qui ont le même intérêt pour Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel de Laurence Ferreira Barbosa et les films de Manoel de Oliveira, Le jour du désespoir et Val Abraham. Rétrospectives et inédits font que les noms de Mizoguchi, Naruse, Buñuel, Mankiewicz, Fassbinder, Mann et Guitry se retrouvent dans les sommaires. En revanche, la comédie à la française n'est pas abordée par le même versant : alors que les Cahiers rencontrent Jean-Marie Poiré et Christian Clavier pour Les visiteurs, Positif préfère s'entretenir avec Patrice Leconte à l'occasion de Tango.
    La revue de Thierry Jousse soutient About love, Tokyo (Mitsuo Yanagimachi) et Grand bonheur (Hervé Le Roux), publie des entretiens avec Rohmer, Allen, Godard, Ferrara, Philippe Faucon (Sabine), Nicolas Philibert (Le pays des sourds), Jacques Doillon (Le jeune Werther), Philippe Garrel (La naissance de l'amour), mais aussi Roger Corman et Wes Craven (pour un ensemble "Horreur"), Paulo Branco, Catherine Deneuve, Jim Harrison, Jacques Higelin, Jerry Lewis, Fabrice Luchini et Jacques Roubaud. Des textes sur Serge Daney, John Woo, Jonas Mekas, Johan Van Der Keuken, Otto Preminger, Sam Peckinpah et des hommages à Cyril Collard et Federico Fellini complètent le tableau.
    A Positif, on fréquente Kusturica, Spike Lee, George Miller, Kieslowski, Loach,  Leigh, ainsi qu'Alison Maclean (Crush), Raoul Ruiz (L'œil qui ment), Paul Schrader (Light sleeper), Victor Erice (Le songe de la lumière), Carl Franklin (Un faux mouvement), Paolo et Vittorio Taviani (Fiorile), Steven Soderbergh (King of the hill), Chen Kaige (Adieu ma concubine), Agnès Merlet (Le fils du requin) et Edwin Baily (Faut-il aimer Mathilde ?). Films à part, comme le Berlin Alexanderplatz de Fassbinder, Heimat II d'Edgar Reitz et Le tombeau d'Alexandre de Chris. Marker, sont largement étudiés et des pages sont consacrées à Juliette Binoche et Audrey Hepburn, Harvey Keitel, le cinéma français muet et le cinéma japonais (entretien avec Tatsuya Nakadai), Stroheim, Borzage et Kobayashi, le Playtime de Tati et les musiques de film (entretiens avec Elmer Bernstein, Stanley Myers, Georges Delerue).  

     

    Janvier : La résurrection de Frankenstein (Roger Corman, Cahiers du Cinéma n°463) /vs/ Arizona dream (Emir Kusturica, Positif n°383)

    Février : Luis Buñuel (C464) /vs/ Malcolm X (Spike Lee, P384)

    Mars : L'arbre, le maire et la médiathèque (Eric Rohmer, C465) /vs/ Samba Traoré (Idrissa Ouédraogo, P385)

    Avril : Cyril Collard (C466) /vs/ Lorenzo (George Miller, P386)

    Mai : Ma saison préférée (André Téchiné, C467-468) /vs/ La leçon de piano (Jane Campion, P387)

    Juin : Rainer Werner Fassbinder (C469) /vs/ Madadayo (Akira Kurosawa, P388)

    Eté : Les affameurs (Anthony Mann, C470) /vs/ Musiques de film (Certains l'aiment chaud, Billy Wilder, P389-390)

    Septembre : Hélas pour moi (Jean-Luc Godard, C471) /vs/ Trois couleurs : Bleu (Krzysztof Kieslowski, P391)

    Octobre : Meurtre mystérieux à Manhattan (Woody Allen, C472) /vs/ Raining stones (Ken Loach, P392)

    Novembre : Snake eyes (Abel Ferrara, C473) /vs/ Naked (Mike Leigh, P393)

    Décembre : Smoking / No smoking (Alain Resnais, C474) /vs/ Smoking / No smoking (Alain Resnais, P394) 

     

    cdc474.jpgPOS388.JPGQuitte à choisir : De belles choses de part et d'autre mais aussi quelques choix de films que je n'apprécie que modérément, voire pas du tout (le Téchiné, le Collard, le Godard, le Spike Lee, le Ouédraogo, le Miller, le Kieslowski). Je regrette de ne pas pouvoir juger le Ferrara ni le Corman (l'une des couvertures les plus marquantes des Cahiers de l'époque). Allez, pour 1993 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1992)

    Suite du flashback 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positif1992 : L'unanimité positivo-cahiériste se fait autour de plusieurs noms : Gus Van Sant, Eric Rohmer, David Cronenberg, Jean-Claude Brisseau, Arnaud Desplechin, Clint Eastwood, Abbas Kiarostami, Otar Iosseliani, Xavier Beauvois (Nord), Edward Yang (A brighter summer day), Lucian Pintilie (Le chêne), Woody Allen (Maris et femmes). Des ensembles de textes sur Artavadz Pelechian, Jacques Becker, la Warner, Satyajit Ray et John Cassavetes se retrouvent dans les deux revues.
    Les Cahiers, à la tête desquels se réalise un passage de relai entre Serge Toubiana et Thierry Jousse, distinguent aussi Talons aiguilles de Pedro Almodovar et Antigone de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, et s'entretiennent avec Cyril Collard, Jean-Claude Guiguet, Marco Ferreri (La maison du sourire), Alain Corneau (Tous les matins du monde), Danièle Dubroux (Border line), Claude Chabrol (Betty), Hal Hartley (à deux reprises, pour ses trois premiers films : Trust, Simple men, The unbelievale truth) et Christine Pascal (Le petit prince a dit). Deux numéros spéciaux abordent les cinémas européens (Almodovar, Roman Polanski, Emir Kusturica, Alain Tanner...) et américains (Woody Allen, John Singleton, Van Sant, James Foley, Tim Burton, Carl Franklin...). Jodie Foster et Gena Rowlands sont rencontrées, le monde de l'édition ausculté, Michelangelo Antonioni étudié, Nestor Almendros et Serge Daney hommagés (numéro spécial en été).
    Positif
    , en plus de ceux cités plus haut, choisit de soutenir Nico Papatakis, Steven Soderbergh, Robert Altman, Quentin Tarantino, Zhang Yimou, Cédric Kahn (Bar des rails), Valeria Sarmiento (Amelia Lopes O'Neill), Oliver Stone (JFK), Chen Kaige (La vie sur un fil), Michel Deville (Toutes peines confondues), Bertrand Tavernier (La guerre sans nom), Manoel de Oliveira (La divine comédie), Claude Sautet (Un cœur en hiver), Tim Burton (Batman, le défi), Shyam Benegal (Le rôle), Gary Sinise (Des souris et des hommes), John Sayles (City of hope), John Turturro (Mac) et Daniel Bergman (L'enfant du dimanche). S'ajoutent au panorama des entretiens avec Maurice Pialat, Joao César Monteiro, Michel Piccoli, John Malkovich, Gong Li et Claudia Cardinale, des textes sur Henri Decoin, Alexander Mackendrick, Blake Edwards, Cecil B. DeMille et Max Ophuls, un hommage à Marlene Dietrich, un spécial Orson Welles, un dossier sur la couleur au cinéma. 1992 est enfin l'année du 40e anniversaire de la revue (permettant notamment la résurrection de la "Semaine Positif" avec les présentations de Ferdydurke de Jerzy Skolimowski, Les garçons de Fengguei de Hou Hsiao-hsien ou Cabeza de vaca de Nicolas Echevarria).

     

    Janvier : My own private Idaho (Gus Van Sant, Cahiers du Cinéma n°451) /vs/ Les équilibristes (Nico Papatakis, Positif n°371)

    Février : Jodie Foster (C452) /vs/ Conte d'hiver (Eric Rohmer, P372)

    Mars : Le festin nu (David Cronenberg, C453) /vs/ Kafka (Steven Soderbergh, P373)

    Avril : Céline (Jean-Claude Brisseau, C454) /vs/ Céline (Jean-Claude Brisseau, P374)

    Mai : Le cinéma européen (C455-456) /vs/ La party (Blake Edwards, P375-376)

    Juin : La sentinelle (Arnaud Desplechin, C457) /vs/ The player (Robert Altman, P377)

    Eté : Serge Daney (C458) /vs/ Falstaff (Orson Welles, P378)

    Septembre : Impitoyable (Clint Eastwood, C459) /vs/ Reservoir dogs (Quentin Tarantino, P379)

    Octobre : Les nuits fauves (Cyril Collard, C460) /vs/ Et la vie continue... (Abbas Kiarostami, P380)

    Novembre : Le mirage (Jean-Claude Guiguet, C461) /vs/ La chasse aux papillons (Otar Iosseliani, P381)

    Décembre : Woody Allen (C462) /vs/ Qiu Ju, une femme chinoise (Zhang Yimou, P382) 

     

    cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Les Cahiers ne sont pas passés loin... Aux Nuits fauves près, en fait (faux film culte dont personne ne parle plus aujourd'hui). Mais je dois dire que je ne vois aucun titre déplacé dans la liste positiviste. Voici même l'une des meilleures années de la revue (du strict point de vue choisi ici, celui de la succession des couvertures). Et je n'avance pas cela de manière nostalgique, sous prétexte que j'ai découvert et acheté pour la première fois Positif en tombant sur ce n°377 de juin, que j'ai continué en juillet et que je me suis retrouvé définitivement accroché en septembre (d'ailleurs, j'achetais alors les Cahiers de la même façon - que, en revanche, je connaissais déjà quelque peu)...  Allez, pour 1992 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1991)

    Suite du flashback.

     

    cdc442.jpgPOS359.JPG1991 : Les Cahiers fêtent leurs 40 ans en mai avec un numéro spécial à la fois rétrospectif (textes et entretiens sur l'histoire de la revue), contemporain (entretiens avec Juliette Binoche et Nanni Moretti, dialogue entre Philippe Garrel et Serge Daney) et prospectif (quelques paris sur les cinéastes de l'an 2001). Dans les autres livraisons de l'année, se lisent une enquête sur le cinéma français et l'argent, un dossier sur la série B, des rencontres avec Claude Brasseur, Emmanuelle Béart et Denis Lavant, des écrits sur Cecil B. DeMille et Andreï Tarkovski. Les entretiens liés à l'actualité sont nombreux, concernant Barbet Schroeder, Michael Cimino (La maison des otages), Stephen Frears, Bertrand Blier, Eric Barbier (Le brasier), les frères Coen (Miller's Crossing puis Barton Fink), Francis Ford Coppola (Le parrain III), Kira Muratova (Le syndrome asthénique), Jane Campion, Akira Kurosawa (Rhapsodie en août), Spike Lee (Jungle fever), Jacques Rivette, Jaco Van Dormel (Toto le héros), Daniele Luchetti (Le porteur de serviette), Catherine Breillat (Sale comme un ange), François Dupeyron (Un cœur qui bat), Wim Wenders (Jusqu'au bout du monde) et Lars von Trier (Europa). S'ajoutent à cette liste plusieurs titres faisant également l'événement selon la revue : Danse avec les loups, Alice de Woody Allen, Edward aux mains d'argent, Le trésor des Iles Chiennes de F.J. Ossang, J'entends plus la guitare de Philippe Garrel, Les amants du Pont-Neuf, Van Gogh, Allemagne année 90 neuf zéro de Jean-Luc Godard, J'embrasse pas, Paris s'éveille d'Olivier Assayas et enfin L'annonce faite à Marie d'Alain Cuny.
    Le spectre est si large qu'un bon nombre de croisements se font avec Positif, qui publie aussi des entretiens avec les frères Coen, Schroeder, Campion, Coppola, Muratova, Burton, Lee, Breillat et Wenders et défend les films de Frears, Costner, Allen, Rivette et Pialat. Les rédacteurs recueillent par ailleurs les propos de Zhang Yimou (Ju Dou), Mike Ockrent, Tom Stoppard (Rosencrantz et Guildenstern sont morts), Sydney Pollack (Havana), João César Monteiro (Souvenirs de la maison jaune), Olivier Schatzky (Fortune express), Théo Angelopoulos, Peter Greenaway (Prospero's book), Krzysztof Kiselowski, Ryszard Bugajski (L'interrogatoire), Jean-Pierre Jeunet (Delicatessen), Jacques Colombat (Robinson et Cie), Pupi Avati (Bix), Mike Leigh (Life is sweet), Nikita Mikhalkov (Urga), Richard Dindo (Arthur Rimbaud, une biographie), Atom Egoyan et Robert Mulligan (Un été en Louisiane). On trouve également dans ces pages des présentations d'Abbas Kiarostami, Xavier Koller et Fredi Murer, des entretiens avec Donald Westlake et Hume Cronyn, des textes sur David Cronenberg, Jean Grémillon et Franck Capra, des dossiers sur Lev Koulechov, le court métrage, le scénario, l'animation et Fritz Lang, ainsi qu'un hommage à Serge Gainsbourg. Notons enfin que 1991 est pour Positif l'année de l'association avec l'éditeur P.O.L.

     

    Janvier : Le mystère von Bulow (Barbet Schroeder, Cahiers du Cinéma n°439) /vs/ Les arnaqueurs (Stephen Frears, Positif n°359)

    Février : Danse avec les loups (Kevin Costner, C440) /vs/ Danse avec les loups (Kevin Costner, P360)

    Mars : Merci la vie (Bertrand Blier, C441) /vs/ Dancin' thru the dark (Mike Ockrent, P361)

    Avril : Edward aux mains d'argent (Tim Burton, C442) /vs/ Un ange à ma table (Jane Campion, P362)

    Mai : 40e anniversaire (C443-444) /vs/ Le pas suspendu de la cigogne (Théo Angelopoulos, P363)

    Juin : Barton Fink (Joel et Ethan Coen, C445) /vs/ La double vie de Véronique (Krzysztof Kieslowski, P364)

    Eté : Pedro Almodovar (C446) /vs/ Les Nibelungen (Fritz Lang, P365-366)

    Septembre : La Belle Noiseuse (Jacques Rivette, C447) /vs/ Barton Fink (Joel et Ethan Coen, P367)

    Octobre : Les amants du Pont-Neuf (Leos Carax, C448) /vs/ Jusqu'au bout du monde (Wim Wenders, P368)

    Novembre : Van Gogh (Maurice Pialat, C449) /vs/ Van Gogh (Maurice Pialat, P369)

    Décembre : J'embrasse pas (André Téchiné, C450) /vs/ The adjuster (Atom Egoyan, P370)

     

       cahiers du cinéma,positifcahiers du cinéma,positifQuitte à choisir : Bonne série des Cahiers : je mégoterai à peine à propos des choix de janvier et décembre... Mais celle de Positif s'avère meilleure encore (elle pourrait être parfaite si je connaissais Dancin' thru the dark), la revue adoubant notamment, après Kieslowski et Campion, deux (trois) autres cinéastes qu'elle accompagnera ensuite fidèlement : Coen et Egoyan. Allez, pour 1991 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1990)

    Suite du flashback.

     

    cdc433.jpgPOS356.JPG1990 : Il revient à Jacques Doillon d'ouvrir et de fermer une année très française pour les Cahiers qui s'intéressent alors à Patrick Grandperret (Mona et moi), Jacques Davila (La campagne de Cicéron), Raymond Depardon (La captive du désert), Claude Lelouch (Il y a des jours et des lunes), Claire Denis, Marie-France Pisier et Brigitte Roüan (Chocolat, Le bal du gouverneur, Outremer), Benoît Jacquot, Nicole Garcia, ainsi qu'aux réguliers Claude Chabrol (Dr M), Eric Rohmer, Jean-Luc Godard, Jean-Marie Straub et Danièle Huillet. La nouvelle formule de la revue fait la part belle aux portraits d'acteurs et aux récits de tournages. Les noms d'Andy Warhol, Jean-Baptiste Mondino et Fritz Lang se croisent dans les sommaires. Des hommage sont rendus à Sergueï Paradjanov et Jacques Demy, un entretien avec Ingmar Bergman est publié. Sont également à l'honneur Otar Iosseliani (Et la lumière fut), Youssef Chahine (Alexandrie, encore et toujours) et Joe Dante (Gremlins 2).
    Quant à Woody Allen, Krzystzof Kieslowski (Le Décalogue), Akira Kurosawa (Rêves), Federico Fellini, Vitali Kanevski (Bouge pas, meurs, ressuscite), Martin Scorsese et Hou Hsiao-hsien (ainsi que Rohmer), ils se retrouvent fêtés aussi bien dans les Cahiers que dans Positif.
    Cette dernière connait à cette époque quelques turbulences en coulisses, dues à un conflit avec son éditeur. Elle propose des ensembles sur Blake Edwards, Richard Quine, Jean Painlevé, Jean Cocteau, Preston Sturges, Alessandro Blasetti, Montgomery Clift, Ritwik Ghatak, André Antoine et, pendant l'été, un copieux dossier John Ford. On trouve au fil de cette année des entretiens avec Jane Birkin, Michel Serrault, Roger Corman, Jane Campion, Serge Gainsbourg (Stan the Flasher), Francesco Rosi, Pupi Avati, Clint Eastwood, Aki Kaurismäki, Fred Tan, John Boorman, David Lynch, Christian Vincent, Alain Mazars (Printemps perdu), Kohei Oguri (L'aiguillon de la mort), Charles Burnett (La rage au cœur) et Philip Kaufman (Henry and June).

     

    Janvier : La vengeance d'une femme (Jacques Doillon, Cahiers du Cinéma n°427) /vs/ Sweetie (Jane Campion, Positif n°347)

    Février : Né un 4 juillet (Oliver Stone, C428) /vs/ Crimes et délits (Woody Allen, P348, )

    Mars : La captive du désert (Raymond Depardon, C429) /vs/ Oublier Palerme (Francesco Rosi, P349)

    Avril : Conte de printemps (Eric Rohmer, C430) /vs/ Histoire de garçons et de filles (Pupi Avati, P350)

    Mai : La voce della luna (Federico Fellini, C431-432) /vs/ Chasseur blanc, cœur noir (Clint Eastwood, P351)

    Juin : Nouvelle vague (Jean-Luc Godard, C433) /vs/ Leningrad Cowboys go America (Aki Kaurismäki, P352)

    Eté : Un week-end sur deux (Nicole Garcia, C434) /vs/ Le massacre de Fort Apache (John Ford, P353-354)

    Septembre : Les affranchis (Martin Scorsese, C435) /vs/ Tout pour réussir (John Boorman, P355)

    Octobre : Ingmar Bergman (C436) /vs/ Sailor et Lula (David Lynch, P356)

    Novembre : La désenchantée (Benoît Jacquot, C437) /vs/ La discrète (Christian Vincent, P357)

    Décembre : Le petit criminel (Jacques Doillon, C438) /vs/ Cité des douleurs (Hou Hsiao-hsien, P358)

     

    cdc436.jpgPOS358.JPGQuitte à choisir : En précisant que je ne peux me prononcer sur trois titres (le Doillon de janvier, le Depardon et le Boorman), je trouve l'année Cahiers moins flamboyante que l'année Positif. Les films des habitués Rohmer, Fellini, Jacquot, comme ceux de Stone et de Garcia, ne sont pas inoubliables. Se dégagent alors seulement le Scorsese, le deuxième Doillon et, éventuellement, le Godard. En face, ni le Rosi ni le Eastwood ne sont exceptionnels, tandis que Kaurismäki aurait pu voir affiché sa Fille aux allumettes plutôt que sa farce rock'n'roll, mais il est agréable de voir distingués les films d'Avati et de Vincent. Surtout, les  quatre "grandes premières", pour Campion, Allen, Lynch et Hou, qu'elles soient parfaitement synchrones ou pas avec l'émergence des cinéastes, donnent une très belle couleur à la liste de Positif. Allez, pour 1990 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1989)

     Suite du flashback.

     

    C416.jpgPOS338.jpg1989 : La fin de l'année voit les Cahiers changer de formule et modifier légèrement leur comité de rédaction, dans lequel entre notamment Nicolas Saada, tandis que Thierry Jousse en devient le rédacteur en chef adjoint. Au niveau des auteurs, Coppola (Tucker), Cronenberg (Faux-semblants), Moretti (Palombella rossa), Rivette (La bande des quatre) semblent, pour la revue, se détacher mais d'autres cinéastes sont rencontrés au fil des mois : Claude Zidi (pour Deux), Bertrand Blier (Trop belle pour toi), Spike Lee (Do the right thing),  Idrissa Ouedraogo (Yaaba), Philippe Garrel (Les baisers de secours), Emir Kusturica (Le temps des gitans). Ganashatru de Satyajit Ray, La fille de quinze ans de Jacques Doillon, Batman de Tim Burton, Abyss de James Cameron et Route One / USA de Robert Kramer font partie des films mis en avant, à côté de textes sur les "films-rock", sur le bicentenaire de la Révolution française ou sur les cinémas hongrois et soviétique, de rencontres avec Tsui Hark, Daniel Auteuil, Rob Reiner, Robby Müller et Adolph Green, d'un spécial cinéma français en mai, d'un retour sur Pasolini, d'hommages à John Cassavetes, Sergio Leone et Jacques Doniol-Valcroze et de deux tables rondes, l'une à propos de Pickpocket de Robert Bresson, l'autre du cinéma français.
    Quelques lignes se croisent évidemment avec celles tracées par Positif (Coppola, Cronenberg, Blier, Doillon, Kusturica, Moretti, Adolph Green, la Hongrie, les Films-rock, le bicentenaire). De ce côté-ci, on peut lire un nombre conséquent d'entretiens, accordés par Jonathan Demme (Veuve mais pas trop), Claude Miller (La petite voleuse), Barry Levinson (Rain man), Terry Gilliam (Les aventures du baron de Munchausen), Stephen Frears (Les liaisons dangereuses), Mike Leigh (High hopes), Jerry Schatzberg (L'ami retrouvé), Denys Arcand (Jésus de Montréal), Dai Sijie (Chine, ma douleur), Lino Brocka (Les insoumis), Steven Soderbergh (Sexe, mensonges et vidéo), Bertrand Tavernier (La vie et rien d'autre), Alain Corneau (Nocturne indien), Yong-Kyun Bae (Pourquoi Bodhi Dharma...), Shohei Imamura (Pluie noire), Peter Greenaway (Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant), Jean-Claude Brisseau (Noce blanche) Krzysztof Kieslowski (Le Décalogue) et Eric Rochant (Un monde sans pitié). La revue, qu'intègre alors Philippe Rouyer, étudie également le cinéma anglais (entretiens avec Charles Crichton, John Cleese et David Lean), le cinéma fantastique, le muet et l'animation (entretiens avec Jan Svankmajer et Youri Norstein), propose un dossier estival sur le Hollywood classique et recueille les propos de Micheline Presle, Mario Vargas Llosa et Harold Pinter.

     

    Janvier : Tucker (Francis Ford Coppola, Cahiers du Cinéma n°415) /vs/ Tucker (Francis Ford Coppola, Positif n°335)

    Février : Faux-semblants (David Cronenberg, C416) /vs/ Un poisson nommé Wanda (Charles Crichton, P336)

    Mars : John Cassavetes (C417) /vs/ Les aventures du baron de Munchausen (Terry Gilliam, P337)

    Avril : L'enfant de l'hiver (Olivier Assayas, C418) /vs/ Les liaisons dangereuses (Stephen Frears, P338)

    Mai : Trop belle pour toi (Bertrand Blier, C419-420) /vs/ L'ami retrouvé (Jerry Schatzberg, P339)

    Juin : Do the right thing (Spike Lee, C421) /vs/ Jésus de Montréal (Denys Arcand, P340)

    Eté : Sergio Leone (C422) /vs/ Annie du Klondike (Raoul Walsh, P341-342)

    Septembre : Batman (Tim Burton, C423) /vs/ Sexe, mensonges et vidéo (Steven Soderbergh, P343)

    Octobre : Quand Harry rencontre Sally (Rob Reiner, C424) /vs/ Pourquoi Bodhi-Dharma est-il parti vers l'Orient ? (Yong-Kyun Bae, P344)

    Novembre : Palombella rossa (Nanni Moretti, C425) /vs/ Le temps des gitans (Emir Kusturica, P345)

    Décembre : Les voyages de Sullivan (Preston Sturges, C426) /vs/ Brève histoire d'amour (Krzysztof Kieslowski, P346)

     

    C421.jpgPOS343.jpgQuitte à choisir : Un seul film partagé (et toujours inconnu de mes services, tout comme ceux d'Assayas et Schatzberg, de Sturges et Walsh) mais un bilan finalement équilibré. De chaque côté, la liste paraît cohérente et sans réelle anomalie, même si l'on peut ergoter en quelques endroits (l'accrocheur doublé automnal des Cahiers, les choix positivistes de février et d'octobre...). Allez, pour 1989 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Décalage

    pos597.jpgJe découvre aujourd'hui dans le numéro de novembre de Positif les quelques lignes très aimables écrites par Christian Viviani pour son "bloc-notes" du mois de septembre passé (à la date du 12, jour de la mort de Claude Chabrol) à propos des textes publiés sur ce blog sous le titre Les Cahiers Positif(s). Le hasard faisant souvent mal les choses, cette agréable mention intervient au moment où ce chantier partagé s'arrête (il est possible mais pas certain que je publie un jour une suite de la seule histoire de Positif). Autre ironie du sort, plus anecdotique, ce coup de chapeau est niché dans un numéro élisant comme films du mois The social network et La Princesse de Montpensier, deux titres m'ayant passablement ennuyé, ainsi que Potiche, dont la bande annonce, découverte avant la projection du Tavernier, m'a inquiété au plus haut point. Le trio d'octobre, Allen-Ruiz-Iñarritu m'aurait mieux convenu... Cela ne me fera toutefois pas négliger ce dernier numéro en date qui, derrière l'édito d'un Michel Ciment en roue libre, propose notamment un alléchant dossier sur les nouveaux cinémas d'Europe de l'Est.