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Revue - Page 4

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1988)

     Suite du flashback.

     

    cahiers405.jpgPOS326.jpg1988 : Cinq couvertures en commun (Erice, Kaufman, Polanski, Eastwood, Scorsese) et six autres qui auraient pu l'être (Huston, Depardon, Varda, Brisseau, Kieslowski, Angelopoulos) : ce ne sont pas vraiment les différences entre les deux revues que l'on retiendra de cette année-là (d'autant moins qu'elle résident dans des prises de position bien connues, autour de Godard, Truffaut, Sautet ou Demy). Les sommaires s'accordent également sur bien des sujets : le cinéma soviétique "libéré" (dont celui de Kira Muratova), le cinéma du réel (en plus de Varda, Depardon, et Ophuls pour son Hôtel Terminus, Positif rencontre Les Blank et Juris Podnieks et les Cahiers Frederick Wiseman), les muets de Dreyer et Lang, Chen Kaige, Chris Menges (Un monde à part), Robert Zemeckis (Qui veut la peau de Roger Rabbit) et même Rossellini !
    Pour les Cahiers, il faut ajouter les noms de André Téchiné (Les innocents), Marco Ferreri (Y'a bon les Blancs), Luigi Comencini (La Bohème), Stephen Frears et Hanif Kureishi (Sammy et Rosie s'envoient en l'air), Paul Vecchiali (Encore, once more), Monte Hellman (Iguana)... La vidéo et la télévision attirent toujours l'attention de la revue, à travers le travail de Zbigniew Rybczinski et la chaîne TV "la Sept". Un numéro spécial "Acteurs" permet entre autres choses de retrouver des entretiens avec Sandrine Bonnaire, Christine Boisson, Fabrice Luchini et Zouc.
    Du côté de Positif, on s'attache aux nouveaux cinémas britanniques, espagnols (premier entretien avec Pedro Almodovar sur La loi du désir et Matador), cubains, italiens (Carlo Mazzacurati, Daniele Luchetti, Fiorella Infascelli) et français (sont notamment rencontrés Catherine Breillat, Jean-Claude Brisseau, Claire Denis, Jeanne Labrune). Un double dossier est consacré aux cinéastes et techniciens étrangers dans le cinéma français et des entretiens avec Erland Josephson, Sven Nykvist, Juliette Binoche et Hou Hsiao-hsien sont publiés. L'attention se porte également sur Tarkovski, Bergman, Michel Deville (La lectrice), Robert Altman (Tanner'88), François Dupeyron (Drôle d'endroit pour une rencontre), Bille August (Pelle le conquérant), Lars Von Trier (Epidemic) et Peter Greenaway (Drowning by numbers)

     

    Janvier : Soigne ta droite (Jean-Luc Godard, Cahiers du Cinéma n°403) /vs/ Gens de Dublin (John Huston, Positif n°323)

    Février : Le Sud (Victor Erice), Une femme honnête (Huang Jianzhong), La passion de Jeanne d'Arc (Carl Th. Dreyer) et photo de Raymond Depardon (C404) /vs/ Le Sud (Victor Erice, P324)

    Mars : L'insoutenable légèreté de l'être (Philip Kaufman, C405) /vs/ Jane B. par Agnès V. (Agnès Varda, P325)

    Avril : Frantic (Roman Polanski, C406) /vs/ L'insoutenable légèreté de l'être (Philip Kaufman, P326)

    Mai : Spécial Acteurs (Sandrine Bonnaire, C407-408) /vs/ Frantic (Roman Polanski, P327)

    Juin : Bird (Clint Eastwood, C409) /vs/ De bruit et de fureur (Jean-Claude Brisseau, P328)

    Eté : François Truffaut (C410) /vs/ Bird (Clint Eastwood, P329-330)

    Septembre : Une affaire de femmes (Claude Chabrol, C411) /vs/ Quelques jours avec moi (Claude Sautet, P331)

    Octobre : La dernière tentation du Christ (Martin Scorsese, C412) /vs/ La dernière tentation du Christ (Martin Scorsese, P332)

    Novembre : Tu ne tueras point (Krzysztof Kieslowski, C413) /vs/ Paysage dans le brouillard (Théo Angelopoulos, P333)

    Décembre : Trois places pour le 26 (Jacques Demy, C414) /vs/ Le Sud (Fernando E. Solanas, P334)

     

    cahiers413.jpgPOS328.jpgQuitte à choisir : Cherchons donc parmi les différences... Je ne connais pas ce Godard, ni ce Varda, ni le Demy mais le film de Solanas m'a laissé un excellent souvenir, le Huston est magnifique, ce Sautet-là est à mon sens meilleur que le Chabrol de l'année, le choix de Brisseau est culotté et Paysage dans le brouillard est peut-être le plus beau des Angelopoulos et ne dépareille pas à côté du chef d'œuvre de Kieslowski. Allez, pour 1988 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1987)

     Suite du flashback.

     

    cdc400.jpgPOS316.JPG1987 : Les Cahiers élargissent officiellement leur comité de rédaction (Antoine de Baecque, Joël Magny...), rendent hommage à Andreï Tarkovski, se retournent vers plusieurs classiques (Murnau, Sirk, Keaton, Mizoguchi, Marilyn Monroe, Stroheim, Michel Simon), défendent Le maître de guerre de Clint Eastwood, Un adieu portugais de Joao Botelho, Hotêl de France de Patrice Chéreau, Soigne ta droite de Jean-Luc Godard, Poussière d'ange, Les ailes du désir, Full metal jacket, Intervista, Yeelen. Ici comme en face, le nombre d'entretiens publiés est élevé : Nanni Moretti, Eric Rohmer, David Cronenberg (La mouche), Oliver Stone, Maurice Pialat, Jean-Pierre Mocky (Le miraculé et Agent trouble), Barbet Schroeder (Barfly), Jacques Doillon (Comédie !), Louis Malle (Au revoir les enfants), Alain Tanner (La vallée fantôme), Bernardo Bertolucci, Michael Cimino (Le Sicilien), Shohei Imamura (Zegen), Jeanne Moreau, Marcello Mastroianni.
    Positif n'est pas en reste, rencontrant également Moretti, Stone, Niermans, Malle, Imamura et Mastroianni mais aussi Serge Gainsbourg (Charlotte for ever), Denys Arcand, Kuji Yoshida (Promesse), Martin Scorsese, Peter Weir (Mosquito Coast), Luigi Comencini (La storia), Théo Angelopoulos (L'apiculteur), Gleb Panfilov (Le thème), Bob Rafelson (La veuve noire), Bill Bennett (Backlash), Paolo et Vittorio Taviani, Ethan et Joel Coen (Arizona Junior), Wim Wenders, John Huston (Gens de Dublin), Nico Papatakis (La photo), Peter Greenaway, Stephen Frears (Prick up your ears), John Boorman, Souleymane Cissé.  De nombreuses pages sont noircies à propos de Coppola, Kubrick, Rosi et Nikita Mikhalkov (Les yeux noirs). Le point est fait sur le nouveau cinéma chinois et taïwanais et la revue s'intéresse au Japon, au Brésil, à l'affiche de cinéma, au muet, à l'animation (entretien avec Paul Driessen). On notera enfin la presence de dossiers sur Frank Capra et Mitchell Leisen et un hommage à Georges Franju.

     

    Janvier : La messe est finie (Nanni Moretti, Cahiers du Cinéma n°391) /vs/ Peggy Sue s'est mariée (Francis Ford Coppola, Positif n°311)

    Février : Quatre aventures de Reinette et Mirabelle (Eric Rohmer, C392) /vs/ Le déclin de l'empire américain (Denys Arcand, P312)

    Mars : La couleur de l'argent (Martin Scorsese, C393) /vs/ La couleur de l'argent (Martin Scorsese, P313)

    Avril : Poussière d'ange (Edouard Niermans, C394) /vs/ Platoon (Oliver Stone, P314)

    Mai : Intervista (Federico Fellini, C395-396) /vs/ Chronique d'une mort annoncée (Francesco Rosi, P315)

    Juin : Intervista (Federico Fellini), Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat), Les ailes du désir(Wim Wenders) et Yeelen (Souleymane Cissé) (C397) /vs/ Good morning Babilonia (Paolo et Vittorio Taviani, P316)

    Eté : Marilyn Monroe (C398) /vs/ Ladies of leisure (Frank Capra, P317-318)

    Septembre : Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat, C399) /vs/ Les ailes du désir (Wim Wenders, P319)

    Octobre : Full metal jacket (Stanley Kubrick, C400) /vs/ Le ventre de l'architecte (Peter Greenaway, P320)

    Novembre : Le dernier empereur (Bernardo Bertolucci, C401) /vs/ Hope and glory (John Boorman, P321)

    Décembre : Yeelen (Souleymane Cissé, C402) /vs/ Intervista (Federico Fellini, P322)

     

    cdc402.jpgPOS321.JPGQuitte à choisir : Seuls le Capra et les deux films de janvier m'ont jusque là échappé. Beaucoup de grands noms à l'affiche pour une année... plutôt moyenne, car je ferai personnellement la fine bouche à propos de La couleur de l'argent, d'Intervista, de Sous le soleil de Satan, du Ventre de l'architecte, du Dernier empereur. Les Arcand, Niermans, Stone, Rosi sont à mon avis des films estimables mais pas bouleversants. Au-delà de l'évidence Wenders et Kubrick (Full metal jacket restant toutefois le seul des six derniers films du cinéaste à ne pas avoir été mis en couverture de Positif), je suis attaché à Reinette et Mirabelle, à Good morning Babilonia, à Yeelen et à Hope and glory. Allez, pour 1987 : Avantage Cahiers.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1986)

    Suite du flashback.

     

    cdc387.jpgPOS300.JPG1986 : Année française. La production nationale s'avérant exceptionnelle, les pages principales des revues accueillent des textes et des entretiens portant d'un côté sur Inspecteur Lavardin (Chabrol), Tenue de soirée (Blier), Maine Océan (Rozier), Gardien de nuit (Limosin), Désordre (Assayas), Mauvais sang (Carax), de l'autre sur L'effrontée (Miller), L'amant magnifique (Issermann), Le Paltoquet (Deville), Autour de minuit (Tavernier), Quatre aventures de Reinette et Mirabelle (Rohmer) et, conjointement, sur Thérèse (Cavalier), Mélo (Resnais), Le rayon vert (Rohmer), Double messieurs (Stévenin), La puritaine (Doillon).
    En dehors du cinéma français, d'autres points de rencontre importants sont à noter : autour de Ginger et Fred (Fellini), du Bateau-phare (Skolimowski), de La légende de la forteresse de Souram (Paradjanov) et surtout du Sacrifice de Tarkovski qui bénéficie dans les deux revues de copieux ensembles de textes.
    Les Cahiers rendent hommage à Roger Leenhardt et à Coluche, publient des entretiens avec  Manoel de Oliveira (Le soulier de satin), Jim Jarmusch (Down by law), Gilles Deleuze, Michel Piccoli et Gérard Depardieu, s'interrogent sur l'avenir du cinéma américain et sur la façon de filmer le football.
    Positif présente Mitsuo Yanagimachi (Les feux d'Himatsuri), Fredi M. Murer (L'âme sœur), Axel Corti (Welcome in Vienna) et Alexei Guerman, tout en restant fidèle à Huston (L'honneur des Prizzi), Altman (Secret honor), Reisz (Sweet dreams), Pollack (Out of Africa) et Monicelli (Pourvu que ce soit une fille). Enfin, la revue commence en ce temps-là à concocter un dossier pour quasiment chaque numéro. En cette année 86, ils portent sur les "primitifs" (de Lumière à Linder), sur les acteurs français, sur Mario Camerini, sur Peter Greenaway, sur le cinéma espagnol, sur le cinéma et la BD, sur Jean Negulesco, sur Ritwik Gathak et sur les cinémas soviétiques.

     

    Janvier : Le soulier de satin (Manoel de Oliveira, Cahiers du Cinéma n°379) /vs/ Fool for love (Robert Altman, Positif n°299)

    Février : Ginger et Fred (Federico Fellini, C380) /vs/ Mélo (Alain Resnais, P300)

    Mars : Contes cruels de la jeunesse (Nagisa Oshima, C381) /vs/ Sweet dreams (Karel Reisz, P301)

    Avril : Tenue de soirée (Bertrand Blier, C382) /vs/ Z.O.O. (Peter Greenaway, P302)

    Mai : Le lieu du crime (André Téchiné, C383-384) /vs/ After hours (Martin Scorsese, P303)

    Juin : Le sacrifice (Andreï Tarkovski, C385) /vs/ Le sacrifice (Andreï Tarkovski, P304)

    Eté : Coluche (C386) /vs/ Illusions perdues (Ernst Lubitsch, P305-306)

    Septembre : Thérèse (Alain Cavalier, C387) /vs/ Autour de minuit (Bertrand Tavernier, P307)

    Octobre : Top gun (Tony Scott, C388) /vs/ Double messieurs (Jean-François Stévenin, P308)

    Novembre : Mauvais sang (Leos Carax, C389) /vs/ Quatre aventures de Reinette et Mirabelle (Eric Rohmer, P309)

    Décembre : Le sixième jour (Youssef Chahine, C390) /vs/ Brigadoon (Vincente Minnelli, P310)

     

    cdc389.jpgPOS309.JPGQuitte à choisir : Du côté des Cahiers, quelques lacunes personnelles m'empêchent de juger le Téchiné, le Oliveira et le Chahine (cependant, je ne connais pas mieux Fool for love, ni Sweet dreams) mais, sans même évoquer ma passion plutôt mesurée pour ce Fellini et cet Oshima-là, les deux couvertures accrocheuses de juillet et d'octobre (entre Thérèse et Mauvais sang !) me laissent sceptique.  En face, rien ne me semble déplacé. Allez, pour 1986 : Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1985)

    Suite du flashback.

     

    cdc367.jpgPOS288.JPG1985 : Dans les Cahiers, qui, toujours sous la direction de Serge Toubiana, affichent un comité de rédaction plus resserré (et officialisant l'arrivée de Marc Chevrie et Hervé Le Roux), la part belle est faite aux acteurs : on trouve dans les pages de la revue des propos d'Erland Josephson, de Jean Poiret, de Françoise Lebrun, de Mireille Perrier et de Myriam Roussel, ainsi qu'un dossier sur "les jeunes acteurs français". On revient également sur Orson Welles et on réfléchit au "nouveau maniérisme". Dune (David Lynch) est étudié par Michel Chion et Body double (Brian De Palma) par Olivier Assayas mais sont mieux mis en avant Love streams, Après la répétition, La maison et le monde, Ran, Police, L'année du dragon, Sans toit ni loi et bien sûr Je vous salue Marie de Godard. Des entretiens avec Marguerite Duras, Claude Lanzmann, Otar Iosseliani et Clint Eastwood sont par ailleurs proposés.
    Ces deux derniers sont également rencontrés par les rédacteurs de Positif (deux fois en ce qui concerne Eastwood, par Michael Henry) et la revue rejoint sa rivale dans la défense des films de John Cassavetes, Francis Ford Coppola, Ingmar Bergman, Akira Kurosawa et Maurice Pialat. Michel Ciment et Hubert Niogret présentent Lars Von Trier à l'occasion de The element of crime et Robert Benayoun rend hommage à Louise Brooks. Un dossier Lubitsch est concocté et un large retour sur la carrière de Joseph Losey est effectué en juillet. Au fil des sommaires, se croisent les noms de Gérard Brach, Emir Kusturica, Jacques Doillon, Michelangelo Antonioni, Paul Schrader, Théo Angelopoulos, Fernando Solanas, George Miller, Xie Jin, Blake Edwards, Shohei Imamura et, dans une interrogation plus conjoncturelle, ceux de Mark Rydell, Ridley Scott, Roland Joffé et David Puttnam. Cependant, en 85, deux œuvres semblent, pour Positif, se détacher clairement : Brazil et de La forêt d'émeraude.

     

    Janvier : Love streams (John Cassavetes, Cahiers du Cinéma n°367) /vs/ Les favoris de la lune

    (Otar Iosseliani, Positif n°287)

    Février : Les favoris de la lune (Otar Iosseliani, C368) /vs/ Le voyage à Cythère (Théo Angelopoulos, P288)

    Mars : Après la répétition (Ingmar Bergman, C369) /vs/ Brazil (Terry Gilliam, P289)

    Avril : Poulet au vinaigre (Claude Chabrol, C370) /vs/ Micki et Maude (Blake Edwards, P290)

    Mai : Numéro spécial "Scénario" (Détective, Jean-Luc Godard, C371-372) /vs/ La route des Indes (David Lean, P291)

    Juin : Rendez-vous (André Téchiné, C373) /vs/ Mishima (Paul Schrader, P292)

    Eté : Les enfants (Marguerite Duras, C374) /vs/ La forêt d'émeraude (John Boorman, P293-294)

    Septembre : Police (Maurice Pialat, C375) /vs/ Ginger et Fred (Federico Fellini, P295)

    Octobre : Hurlevent (Jacques Rivette, C376) /vs/ Ran (Akira Kurosawa, P296)

    Novembre : L'année du dragon (Michael Cimino, C377) /vs/ Une histoire immortelle (Orson Welles, P297)

    Décembre : Sans toit ni loi (Agnès Varda, C378) /vs/ L'honneur des Prizzi (John Huston, P298)

     

    cdc373.jpgPOS289.JPGQuitte à choisir : A mon grand regret, je ne peux juger ni du Bergman, ni du Angelopoulos., ni du Iosseliani, ni du Rivette, ni du Schrader, ni du Edwards. Plusieurs titres me sont agréables  sans m'enthousiasmer particulièrement (le Chabrol, le Pialat, le Fellini, le Kurosawa, le Varda, le Huston) voire me déplaisent (le Godard, le Boorman) et tout se joue donc pour moi entre le Cassavetes, le Téchiné et le Cimino d'un côté et le Gilliam et le Welles de l'autre. Allez, pour 1985 : Avantage Cahiers.

    Mise à jour novembre 2010 : La route des Indes, ici.

    Mise à jour décembre 2010 : Voyage à Cythère, ici.

    ...et Avantage Positif.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Postif (1984)

    Suite du flashback.

     

    cdc359.jpgPOS276.JPG1984 : La consultation des couvertures et des sommaires de l'année permet de découvrir une nouvelle fois de nombreux points de convergence entre les deux revues rivales. A l'occasion des sorties de leurs films respectifs, Maurice Pialat, Philip Kaufman, Francis Ford Coppola (Rusty James), Sergio Leone, Wim Wenders, Jerzy Skolimowski, Milos Forman, Michael Radford se voient gratifiés de chaque côté d'un entretien et/ou d'une étude en bonne place.
    Les Cahiers publient les propos de Georges Rouquier (Biquefarre), de Jacques Doillon (La Pirate), de Michel Serrault, de James Stewart, de Jane Birkin, de Catherine Deneuve et du directeur de la photographie Giuseppe Rottuno. Charles Tesson écrit sur Sacha Guitry, Pascal Bonitzer sur Frank Capra. A la fin de l'année, sont publiés plusieurs papiers relatant les tournages des films de Paul Schrader, Jacques Rivette, Eric Rohmer, Jean-Marie Straub, Youssef Chahine, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard. Enfin, on note une rencontre Garrel-Carax.
    Pendant ce temps, Positif fait le point sur le cinéma britannique contemporain, rend hommage à Robert Aldrich et George Cukor, organise une nouvelle "Semaine" (présentant, entre autres films inédits, Angelo, my love de Robert Duvall et Le Sud de Victor Erice), concocte un dossier Fellini (Et vogue le navire) et des ensembles sur Preston Sturges, Alfred Hitchcock, Douglas Sirk et Fritz Lang. Hubert Niogret présente Mikio Naruse, Robert Benayoun s'entretient avec Woody Allen (à propos de Broadway Danny Rose), Vincent Amiel s'intéresse aux vidéo-clips. La revue publie un long échange entre Marcel Ophuls et Jack Lang, alors ministre de la culture. Au-dessous du volcan de John Huston, Nostlaghia d'Andreï Tarkovski et Maria's lovers d'Andreï Konchalovsky font également partie des films défendus.

    Janvier : A nos amours (Maurice Pialat) & Prénom Carmen (Jean-Luc Godard) (Cahiers du Cinéma n°355) /vs/ Nuages flottants (Mikio Naruse, Positif n°275)

    Février : Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, C356) /vs/ Meurtre dans un jardin anglais (Peter Greenaway, P276)

    Mars : A mort l'arbitre ! (Jean-Pierre Mocky, C357) /vs/ Polar (Jacques Bral, P277)

    Avril : L'étoffe des héros (Philip Kaufman, C358) /vs/ Carmen (Francesco Rosi, P278)

    Mai : Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, C359) /vs/ Un dimanche à la campagne (Bertrand Tavernier, P279)

    Juin : Paris, Texas (Wim Wenders, C360-361) /vs/ Under fire (Roger Spottiswoode, P280)

    Eté : --- /vs/ Le succès à tout prix (Jerzy Skolimowski, P281-282)

    Septembre : "Made in Hong-Kong" (Zu : les guerriers de la montagne magique, Tsui Hark, C362-363) /vs/ Paris, Texas (Wim Wenders, P283)

    Octobre : Les nuits de la pleine lune (Eric Rohmer, C364, ) /vs/ L'amour à mort (Alain Resnais, P284)

    Novembre : Amadeus (Milos Forman, C365) /vs/ Amadeus (Milos Forman, P285)

    Décembre : Stranger than Paradise (Jim Jarmusch, C366) /vs/ 1984 (Michael Radford, P286, )

     

    cdc366.jpgPOS285.JPGQuitte à choisir : Forman et Wenders font logiquement le doublé et l'équilibre se fait entre Naruse et Hitchcock, Pialat et Bral, Jarmusch et Greenaway, Rohmer et Resnais, Kaufman et Radford. Pour moi, s'équilibrent aussi, en milieu de tableau le Mocky et le Tavernier, et en bas de l'échelle, le Tsui Hark et le Rosi. Même Godard et Skolimowski pourraient être mis en vis-à-vis (je ne connais ni l'un ni l'autre de leurs titres de l'année). Alors quoi, match nul ? Non, car Positif a commis en juin l'impardonnable faute de goût de mettre en couverture l'estimable Under fire à la place du chef d'œuvre de Leone. Allez, pour 1984 : Avantage Cahiers.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1983)

    Suite du flashback.

     

    cdc346.jpgPOS264.JPG1983 : Année de consensus, nonobstant Garrel et Godard.
    Les deux films élus en janvier s'étaient déjà retrouvés l'un et l'autre en couverture courant 82, Travail au noir sur celle de Positif et Identification d'une femme sur celle des Cahiers. Plus tard, Fanny et Alexandre est aussi un amour partagé. Quant à Raoul Ruiz, un numéro spécial des Cahiers lui est consacré en mars avant que Positif ne concocte un dossier autour de son œuvre en décembre. Sans bénéficier de "doubles couvertures", La valse des pantins, Boat people, A nos amours et la redécouverte chinoise Les anges du boulevard sont largement étudiés dans Positif alors que T'es fou Jerry et La ballade de Narayama le sont dans les Cahiers. Dans les deux revues apparaissent également au sommaire des textes ou des entretiens liés à La vie est un romand'Alain Resnais, Furyode Nagisa Oshima et Poussière d'Empire de Lâm Lê.
    Aux  Cahiers, les autres principaux écrits portent sur Mikio Naruse, André Bazin, le "cinéma d'auteur" et Carl Dreyer. La revue publie un entretien avec Gilles Deleuze à l'occasion de la parution de L'image-mouvement, ainsi qu'avec Isabelle Adjani. En face, Positifchoisit de rencontrer une autre actrice, Shelley Duvall. La revue propose un dossier Billy Wilder, un hommage à Bunuel, un entretien avec Ennio Morricone, un ensemble sur la science-fiction et un coup d'œil sur le cinéma français (du droit d'auteur aux femmes réalisatrices). 1983 est également l'année d'un retour sur D.W. Griffith, au centre de plusieurs numéros de l'une et l'autre des deux revues.

    Janvier : Travail au noir (Jerzy Skolimowski, Cahiers du Cinéma n°343) /vs/ Identification d'une femme (Michelangelo Antonioni, Positif n°263)

    Février : L'enfant secret (Philippe Garrel, C344) /vs/ Sans soleil (Chris Marker, P264)

    Mars : Les trois couronnes du matelot (Raoul Ruiz, C345) /vs/ Tootsie (Sydney Pollack, P265)

    Avril : Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman, C346) /vs/ L'écran magique (Gianfranco Mingozzi, P266)

    Mai : La valse des pantins (Martin Scorsese, C347) /vs/ Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman, P267)

    Juin : L'argent (Robert Bresson, C348-349) /vs/ T'es fou Jerry (Jerry Lewis, P268)

    Eté : Ludwig (Luchino Visconti, C350) /vs/ Certains l'aiment chaud (Billy Wilder, P269-270)

    Septembre : Boat people (Ann Hui, C351) /vs/ La ballade de Narayama (Shohei Imamura, P271)

    Octobre : Prénom Carmen (Jean-Luc Godard, C352) /vs/ Et vogue le navire (Federico Fellini, P272)

    Novembre : A nos amours (Maurice Pialat, C353) /vs/ A la poursuite de l'étoile (Ermanno Olmi, P273)

    Décembre : Les anges du boulevard (Yuan Mu Zhi, C354) /vs/ La ville des pirates (Raoul Ruiz, P274)

     

    cdc348.jpgPOS272.JPGQuitte à choisir : Dans ce climat de concorde critique, doit-on marquer une préférence ? J'aurai tendance à mettre en rapport les estimables Boat people et Tootsie, les stimulants Pantins et Narayama, les beaux Bresson et Olmi. Et Bergman, Godard, Antonioni, Skolimowski, Ruiz, Pialat, Fellini, Marker... Du beau monde des deux côtés, la plupart du temps pour des titres majeurs. Allez, pour 1983 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cours après moi que je t'attrape

    J'ai pris connaissance avec retard de ce petit article paru en février dans Les Inrocks. L'auteur, Serge Kaganski, évoque les listes des meilleurs films des années 2000 récemment publiées par les deux revues "historiques" que sont les Cahiers du Cinéma et Positif, cela pour aboutir à une nouvelle génuflexion devant la première et une poussée de la deuxième vers les affres du conservatisme critique. Notons déjà que Kaganski ne se donne pas la peine de reproduire ces listes, ni même, sur la page web correspondante, de proposer de lien, ce qui lui permet d'en tirer uniquement les éléments servant sa thèse et de passer les autres sous silence. Dès la quatrième phrase de l'article, le ton est donné : les Cahiers ont choisi des "objets" et non de simples "films", comme l'a fait sa rivale (les "objets" donnés en exemple sont Tropical malady, A l'Ouest des rails et l'un des plus gros succès commerciaux de l'histoire du cinéma coréen, The Host, les deux derniers titres cités ayant été par ailleurs défendus par Positif au moment de leurs sorties respectives, critique et entretien à l'appui, ce que Kaganski se garde bien de préciser). Le reste est à l'avenant, succession de termes opposés sur le mode moderne/classique. Dans le dernier édito de Positif, Franck Kausch a parfaitement éclairé les faiblesses et les petits arrangements du texte de Kaganski.

    Bien évidemment, le problème n'est pas de commenter ni de critiquer ces listes (mon camarade Vincent, sur Inisfree, ne s'en est d'ailleurs pas privé, très récemment, ici et ). Il n'est pas, non plus, d'avancer une préférence entre les deux revues en question, ni de porter un jugement négatif sur l'une ou l'autre. Non, ce qui me gêne énormément dans ce texte c'est de savoir d'où il est écrit et d'y déceler une intention peu glorieuse.

    Kaganski, chantre d'un cinéma aventureux, écrit dans Les Inrocks, hebdomadaire (et site internet) à la maquette asphyxiante, bouffé par les news et la pub, ne mettant en valeur sur ses unes que de l'événementiel culturel, ayant progressivement renié tous les principes qui faisaient sa valeur quinze ans auparavant, ne sachant plus quel est exactement son lectorat (sinon qu'il est jeune et pressé). Connaissez-vous, dans votre entourage, quelqu'un qui lise vraiment Les Inrocks ? Cette publication a-t-elle poussé un seul de ses lecteurs à aller voir cette année Le roi de l'évasion ou Singularités d'une jeune fille blonde, films conseillés par la rédaction mais compressés entre les éloges de Twilight et d'Olivia Ruiz ?

    Le fait est que la voix de Kaganski et celle des Inrocks en général n'est, sur ce plan-là, plus audible depuis longtemps. Alors notre Serge tente de raviver la petite guéguerre autour du "Triangle des Bermudes" qui l'opposa jadis à Michel Ciment qui, lui-même, n'en parle plus depuis belle lurette. Et surtout, il ne veut pas que le train de la "modernité" file sans lui. Il veut être du côté des Cahiers. Il veut crier "Eh c'est les Inrocks, on est là, on est avec vous !" Il veut profiter du renouveau actuel de la revue, salué par tous, jusque dans les colonnes de Positif. Non seulement l'appel du pied est fait n'importe comment mais il est en plus terriblement grossier.

     

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    Les Inrocks : Un goût aventureux...

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1982)

    Suite du flashback.

     

    cdc338.jpgPOS253.JPG1982 : Année américaine pour les Cahiers. Elle démarre par un entretien avec Vincent Price (par Olivier Assayas et Charles Tesson), qui prend place au sein d'un dossier sur le fantastique, se poursuit avec deux numéros spéciaux qui se proposent de faire le point sur le cinéma US, continue par une rencontre avec John Carpenter (à propos de The thing) et se termine sur l'arrivée d'un certain E.T. Le choix des couvertures paraît assez étrange. D'une part, elles mettent en valeur des films bien avant leur sortie, comme Parsifal et Passion. D'autre part, au sein des numéros, la place réservée aux titres présents sur la une semble moins importante que celle prise par certains autres, sans doute moins porteurs : Trop tôt, trop tard (Straub et Hulliet), Vers le Sud et Toute une nuit (Chantal Akerman), La guerre d'un seul homme (Edgardo Cozarinsky), Le pont du Nord (Rivette), L'état des choses (Wenders), Querelle (Fassbinder), La nuit de San Lorenzo (Paolo et Vittorio Taviani). La seule exception concerne Une chambre en ville de Jacques Demy, largement commenté. A noter enfin des entretiens avec Jean-Pierre Mocky et Claude Chabrol.
    En janvier, Positif cale son sommaire sur sa Semaine (présentation de films inédits d'Angelopoulos, Brocka, Rouch, Imamura...). 1982 est l'année des trente ans de la revue et le numéro de mai célèbre l'évènement (2001, l'odyssée de l'espace se révèle être le film préféré des rédacteurs sur la période 1952-1981). On trouve au fil des mois des entretiens avec Sidney Lumet (autour du Prince de New York), Agnès Varda, Henry King, Joseph Losey (sur La truite). Des ensembles de textes reviennent sur Abel Gance, Douglas Sirk et D.W. Griffith. Deux collaborateurs artistiques sont mis à l'honneur, le scénariste Sergio Amidei et le décorateur Georges Wakhévitch. Un texte de Marcel Ophuls sur la télévision est publié. Un dossier fait le point sur l'œuvre méconnue de Shohei Imamura. Pour la revue, les films importants se nomment Georgia (Arthur Penn), Cutter's way (Ivan Passer), Conte de la folie ordinaire, La maîtresse du lieutenant français, Cinq et la peau (Pierre Rissient), Yol et surtout, marquant fortement la fin de l'année, ceux de Wenders, Skolimowski et Coppola.

     

    Janvier : Parsifal (Hans Jürgen Syberberg, Cahiers du Cinéma n°331) /vs/ Alexandre le Grand

    (Théo Angelopoulos, Positif n°250)

    Février : Conte de la folie ordinaire (Marco Ferreri, C332) /vs/ Conte de la folie ordinaire (Marco Ferreri, P251)

    Mars : Riches et célèbres (George Cukor, C333) /vs/ La maîtresse du lieutenant français (Karel Reisz, P252)

    Avril : Made in USA I (C334-335) /vs/ Eijanaika (Shohei Imamura, P253)

    Mai : Passion (Jean-Luc Godard, C336) /vs/ Trentième anniversaire (2001, l'odyssée de l'espace, Stanley Kubrick, P254-255)

    Juin : Made in USA II (Hammett, Wim Wenders, C337) /vs/ Yol (Yilmaz Güney, P256)

    Eté : Identification d'une femme (Michelangelo Antonioni, C338) /vs/ Raining in the mountain (King Hu, P257-258)

    Septembre : Dressé pour tuer (Samuel Fuller, C339) /vs/ La ronde de l'aube (Douglas Sirk, P259)

    Octobre : Victor/Victoria (Blake Edwards, C340) /vs/ Travail au noir (Jerzy Skolimowski, P260)

    Novembre : Une chambre en ville (Jacques Demy, C341) /vs/ L'état des choses (Wim Wenders, P261)

    Décembre : E.T. (Steven Spielberg, C342) /vs/ Coup de cœur (Francis Ford Coppola, P262)

     

    cdc342.jpgPOS262.JPGQuitte à choisir : Comme l'impression que les Cahiers passent à travers... Du Ferreri au Blake Edwards, en passant par le Hammett wendersien, le Cukor, le Godard, le Fuller (voire même, dans une certaine mesure l'Antonioni), aucun titre ne me paraît extraordinaire, notamment par rapport aux meilleurs propositions de leurs auteurs respectifs. Le choix "évènementiel" d'E.T. en annonce quelques autres... Que je ne connaisse ni Parsifal, ni Une chambre en ville ne change donc pas grand chose à l'affaire, car en face, si la présence de Yol et de Conte de la folie ordinaire peut se discuter, il n'en va pas de même pour les autres (avec le plaisir personnel de voir mis en valeur l'un des meilleurs Imamura et le beau Raining in the mountain). Allez, pour 1982 : Avantage Positif.

    Mise à jour décembre 2010 : Alexandre le Grand, ici.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma

  • Cahiers du Cinéma vs Positif (1981)

    Suite du flashback.

     

    C322.jpgPOS239.JPG1981 : Aux Cahiers, les regards se tournent vers l'Orient : Bonitzer écrit sur Mizoguchi, un dossier Inde et Chine(s) paraît en février, Lino Brocka est interviewé. Au cours de l'année, sont proposés des entretiens avec Kubrick, David Lynch (Eraserhead et Elephant man), Fassbinder (Lili Marleen et Berlin Alexanderplatz), Zulawski (Possession), Rivette, Oliveira, Bertolucci, et des hommages sont rendus à Glauber Rocha et Jean Eustache. A l'occasion des trente ans de la revue, deux numéros spéciaux sont consacrés au cinéma français. Assayas parle de Lucas et Spielberg. Serge Toubiana devient seul rédacteur en chef, Charles Tesson entre au comité de rédaction et la signature de Michel Chion apparaît.
    A Positif, comme dans les Cahiers, est salué le travail d'Helma Sanders-Brahms (Allemagne mère blafarde), ainsi que celui de Carlos Diegues (Bye bye Brasil), et sont mis en miroir la redécouverte de Michael Powell et l'avènement de Martin Scorsese (Raging Bull). Les cinémas indiens, japonais et polonais sont à l'honneur. Jean A. Gili fait parler Fellini de ses activités de scénariste, écrivain et dessinateur. L'étude de Shining se poursuit. La rédaction s'attriste de la disparition de Peter Sellers, propose un dossier Elia Kazan, rencontre Max Douy, Ray Harryhausen et Samuel Fuller et se déchire à propos de La porte du Paradis. Aux différents films que l'on retrouve en couverture, il convient d'ajouter Trois frères de Francesco Rosi, Le facteur sonne toujours deux fois de Bob Rafelson, Garde à vue de Claude Miller.

    Janvier : Le salon de musique (Satyajit Ray, Cahiers du Cinéma n°319) /vs/ Eugenio (Luigi Comencini, Positif n°238)

    Février : Cinéma d'Asie (Le salon de musique de Satyajit Ray & Raining in the mountain de King Hu, C320) /vs/ Le voyeur (Michael Powell, P239)

    Mars : Raging Bull (Martin Scorsese, C321) /vs/ Un étrange voyage (Alain Cavalier, P240)

    Avril : La femme de l'aviateur (Eric Rohmer, C322) /vs/ Raging Bull (Martin Scorsese, P241)

    Mai : Situation du cinéma français (I) (C323-324) /vs/ Excalibur (John Boorman, P242)

    Juin : Situation du cinéma français (II) (C325) /vs/ Show bus (Jerry Schatzberg, P243)

    Eté : Haut les mains (Jerzy Skolimowski, C326) /vs/ Décor de Max Douy pour Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara (P244-245)

    Septembre : Le Pont du Nord (Jacques Rivette, C327) /vs/ La porte du Paradis (Michael Cimino, P246)

    Octobre : La femme d'à côté (François Truffaut, C328) /vs/ Stalker (Andreï Tarkovski, P247)

    Novembre : La tragédie d'un homme ridicule (Bernardo Bertolucci, C329) /vs/ La tragédie d'un homme ridicule (Bernardo Bertolucci, P248)

    Décembre : Francisca (Manoel de Oliveira, C330) /vs/ Popeye (Robert Altman, P249)

     

    cdc326.jpgPOS247.JPGQuitte à choisir : La pertinence des regards rétrospectifs, qu'ils portent sur Ray ou Powell, n'est guère discutable. Voir accompagnée la résurrection d'un Skolimowski censuré et salué le décorateur de Renoir et Grémillon est également appréciable. Pour ce qui est de l'actualité, significativement, on retrouve des deux côtés le Scorsese et le Bertolucci. Sur toute l'année, il est bien difficile de négliger l'un ou l'autre des titres proposés de part et d'autre (je suis très curieux de découvrir un jour Popeye, ainsi que, dans un autre genre, Le Pont du Nord ou Francisca). Le mois d'octobre donne une confrontation assez fascinante. Allez, pour 1981 : Match nul.

     

    A suivre...

    Sources : Calindex & Cahiers du Cinéma